Masqueschirurgicaux: La dĂ©contamination par enveloppe possible Des chercheurs bĂ©nĂ©voles rassemblĂ©s dans le collectif AdiosCorona prĂŽnent la rĂ©utilisation des masques chirurgicaux aprĂšs quelques jours de stockage dans des enveloppes. Explications. Économique et Ă©cologique : la mĂ©thode de rĂ©utilisation des masques chirurgicaux conseillĂ©e par le collectif scientifique
mission d’information sur la filiĂšre bovine et la production laitiĂšre en France est composĂ©e de M. Germinal Peiro, M. Alain Marc, Mme Annick Le Loch, M. Dominique Potier, Mme Brigitte Allain et M. Thierry Une crise de l’élevage en France problĂ©matique dans les zones Ă  fort handicap naturel 12B.— LA HAUSSE DU COURS DES MATIÈRES PREMIÈRES ENGENDRE UNE HAUSSE DES COÛTS DE PRODUCTION QUI N’EST PAS RÉPERCUTÉE À TOUS LES NIVEAUX DE LA FILIÈRE 123. Une hausse et une volatilitĂ© des cours des matiĂšres premiĂšres agricoles qui ne sont pas entiĂšrement rĂ©percutĂ©es au long de la chaĂźne de valeur 14C.— LE LAIT LA FIN D’UN CADRE RÉGLEMENTAIRE QUI TERRITORIALISAIT LA PRODUCTION 182. Les quotas n’ont pas empĂȘchĂ© une concentration de l’élevage, qui risque encore de s’accentuer avec la fin de ce systĂšme 201. La table ronde fournisseur distributeurs, une aide bienvenue mais ponctuelle 372. L’innovation du projet de loi relatif Ă  la consommation, la clause de renĂ©gociation en cas de volatilitĂ© des matiĂšres premiĂšres 372. La concertation europĂ©enne sur l’aprĂšs-quotas doit permettre de dĂ©finir un cadre permettant de rĂ©guler le secteur laitier 41b La surprime aux cinquante premiers hectares et une pente de convergence des aides Ă  l’hectare plus douce 433. Un systĂšme d’aides contracycliques doit ĂȘtre Ă©tudiĂ© dans le cadre de la rĂ©forme de la PAC aprĂšs 2020 45 L’avenir de l’élevage bovin revĂȘt un caractĂšre stratĂ©gique pour l’économie et l’emploi, ainsi que pour l’amĂ©nagement et la vitalitĂ© des territoires ruraux. L’élevage de ruminants est prĂ©sent dans plus d’une exploitation sur deux et dans 95 % des cantons de l’hexagone. Avec prĂšs de 19 millions de tĂȘtes – dont 7,3 millions de vaches laitiĂšres et allaitantes, la France dispose du cheptel bovin le plus important d’Europe, caractĂ©risĂ© par une grande diversitĂ© de races. La balance commerciale de la filiĂšre est largement excĂ©dentaire et les opportunitĂ©s Ă  l’export n’ont jamais Ă©tĂ© aussi nombreuses, du fait de l’ouverture de nouveaux marchĂ©s sur le pourtour de la MĂ©diterranĂ©e et de la forte baisse des exportations des pays d’AmĂ©rique du Sud. Pourtant, les Ă©leveurs sont confrontĂ©s Ă  de nombreuses difficultĂ©s, tant conjoncturelles que structurelles. Les consĂ©quences sont dramatiques. On assiste Ă  un accroissement des arrĂȘts d’activitĂ©, entraĂźnant des problĂ©matiques d’emploi et d’activitĂ© Ă©conomique sur les territoires. En dix ans, le pays a par exemple perdu 40 % de ses producteurs revenus des Ă©leveurs sont parmi les plus bas du secteur agricole, surtout s’agissant de l’élevage allaitant. Il est donc essentiel de leur assurer une juste rĂ©munĂ©ration, qui soit en rapport avec les astreintes et les contraintes inhĂ©rentes Ă  leur mĂ©tier. Maintenir la production française dans sa diversitĂ© et ses garanties de qualitĂ© et de traçabilitĂ© doit demeurer une prĂ©occupation permanente. Plusieurs rĂ©flexions ont donc orientĂ© la dĂ©marche de vos rapporteurs comment Ă©viter une vĂ©gĂ©talisation de la France au cours de la prochaine dĂ©cennie qui aurait des consĂ©quences dramatiques pour l’équilibre des territoires? Comment favoriser le maintien des exploitations d’élevages sur les territoires ? Comment assurer une juste rĂ©munĂ©ration aux Ă©leveurs et des conditions de vie dĂ©centes ? En outre, dans l’élevage laitier la durĂ©e de travail est de 3 600 heures par an contre 800 heures pour un exploitant de grande culture. Les vaches laitiĂšres sont traites deux fois par jour, tous les jours de la semaine. Il est donc trĂšs difficile pour un Ă©leveur de s’absenter, y compris pour un simple week-end, de son exploitation. Cela n’est pas sans incidence sur la vie privĂ©e des Ă©leveurs, dont le conjoint ou la conjointe possĂšde de plus en plus souvent un emploi Ă  l’extĂ©rieur. Les formes sociĂ©taires offrent Ă  cet Ă©gard une organisation du travail plus faciliter les conditions de travail, les Ă©leveurs doivent bĂ©nĂ©ficier d’une politique forte de modernisation des bĂątiments et des Ă©quipements, telle que le plan de modernisation des bĂątiments d’élevage PMBE.Vos rapporteurs estiment par ailleurs indispensables de conserver, voire de dĂ©velopper, le crĂ©dit d’impĂŽt remplacement. Le crĂ©dit d’impĂŽt pour congĂ©s, reconduit depuis 2006, accorde aux exploitants agricoles dont la prĂ©sence quotidienne est indispensable tout au long de l’annĂ©e, une aide financiĂšre pour leur remplacement pendant deux semaines au maximum. L’AssemblĂ©e nationale a adoptĂ© dans le cadre du projet de loi de finances pour 2013 le 15 novembre 2012, un amendement qui reconduit le crĂ©dit d’impĂŽt remplacement jusqu’en 2016. L’astreinte conjuguĂ©e Ă  la pĂ©nibilitĂ© explique que certains prĂ©fĂšrent se concentrer sur la culture de cĂ©rĂ©ales ou jeter l’éponge. Le nombre d’éleveurs de vaches laitiĂšres baisse ainsi de 4 Ă  5 % par an. Dans les zones Ă  fort potentiel pĂ©doclimatique, la conversion d’exploitation en grandes cultures, plus rĂ©munĂ©ratrices et moins astreignantes, est dĂ©jĂ  une rĂ©alitĂ© tangible. Dans les zones Ă  forte activitĂ© Ă©conomique, si l’élevage est menacĂ©, c’est plutĂŽt par les alternatives offertes en matiĂšre d’utilisation des sols, que ce soient pour l’artificialisation ou l’urbanisation des sols. Or, ces alternatives signifient toujours un arrĂȘt irrĂ©versible de l’élevage. Elles prĂ©sentent en outre des risques en termes d’emplois, d’équilibre Ă©cologique, de fertilitĂ© organique et de capacitĂ© productive. D’aprĂšs les donnĂ©es fournies par l’Institut de l’élevage, en 2012, 50 % des Ă©leveurs bovins ont plus de 50 ans. La transmission des exploitations est particuliĂšrement difficile dans un contexte de dĂ©gradation de la rĂ©munĂ©ration des investissements et des conditions de travail pĂ©nibles. À revenu espĂ©rĂ© comparable, le capital mis en Ɠuvre dans les systĂšmes d’élevages bovins allaitant est le double du capital nĂ©cessaire en grandes cultures. En production laitiĂšre, ce capital est aussi 1,5 fois supĂ©rieur au capital engagĂ© en grandes cultures. L’installation et la transmission des exploitations s’en trouvent rendues encore plus difficiles. On recense aujourd’hui 75 000 exploitations laitiĂšres. Selon les travaux dĂ©mographiques rĂ©alisĂ©s par l’Institut de l’élevage, le nombre d’exploitations laitiĂšres prĂ©sentes en 2035 devrait se situer dans la fourchette de 20 000 Ă  35 000, en fonction de la politique d’installation et de reprise qui sera suivie au cours des prochaines annĂ©es. L’élevage contribue Ă  l’identitĂ© des territoires, au maintien d’une vie sociale active et donc Ă  l’attrait touristique des campagnes. Les personnes auditionnĂ©es par vos rapporteurs ont indiquĂ© qu’un emploi d’éleveur crĂ©e sept emplois induits dans l’économie, contre deux seulement pour les grandes cultures. Il existe donc un indĂ©niable enjeu Ă  maintenir et dĂ©velopper l’élevage sur l’ensemble du territoire. En outre, dans la plupart des rĂ©gions de montagne, le troupeau laitier est le principal utilisateur des prairies. Il permet de maintenir des paysages ouverts et habitĂ©s, favorables au tourisme, Ă  la biodiversitĂ© et Ă  l’environnement. Le tourisme rural reprĂ©sente prĂšs de 180 000 emplois. L’augmentation de la population mondiale et surtout, l’élĂ©vation du niveau de vie dans les pays Ă©mergents ont engendrĂ© une hausse importante et durable de la demande en produits agricoles, et par voie de consĂ©quence, du prix de ces produits. La production mondiale de cĂ©rĂ©ales, en revanche, croĂźt dĂ©sormais moins vite que la consommation, ce qui conduit Ă  une rĂ©duction des stocks mondiaux depuis les annĂ©es 2000, et donc Ă  des tensions sur le marchĂ© et les prix. Le moindre incident climatique rĂ©duisant les perspectives de rĂ©colte dans une rĂ©gion du monde a donc un effet immĂ©diat sur les prix mondiaux, en raison de rĂ©serves plus limitĂ©es que par le passĂ©. À ces facteurs climatiques s’ajoutent parfois les dĂ©cisions politiques de certains gouvernements de limiter voire arrĂȘter leurs exportations pour protĂ©ger leur marchĂ© intĂ©rieur des risques d’inflation. Le Gouvernement russe a dĂ©cidĂ© en 2010 de suspendre toute exportation de cĂ©rĂ©ales entre le 15 aoĂ»t et le 31 dĂ©cembre. Cette dĂ©cision a provoquĂ© de vives tensions sur les cours, qui ont Ă©tĂ© d’autant plus importantes que, dans le mĂȘme temps, l’Argentine imposait des quotas Ă  l’exportation, pesant Ă©galement sur l’offre. Les investisseurs financiers qui ont pris position ces derniĂšres annĂ©es sur le marchĂ© des matiĂšres premiĂšres alimentaires ne sont pas les dĂ©clencheurs de la volatilitĂ© des marchĂ©s, mais ils en amplifient les effets, Ă  la hausse comme Ă  la baisse. Dans un rapport paru en juillet 2011, le groupe d’experts de haut niveau du ComitĂ© des Nations Unies sur la sĂ©curitĂ© alimentaire mondiale identifiait ainsi la rĂ©gulation de la spĂ©culation sur les marchĂ©s Ă  terme comme l’une des solutions pour rĂ©duire la volatilitĂ© des prix alimentaires5. Il invitait notamment les gouvernements Ă  l’adoption d’une approche de prĂ©caution », notamment Ă  travers une rĂ©glementation plus stricte de la spĂ©culation indiquant que les marchĂ©s Ă  terme jouent un rĂŽle central dans la formation des prix alimentaires internationaux et dans la sĂ©curitĂ© alimentaire de trop de personnes pour que leur rĂ©gulation ne soit dictĂ©e que par des considĂ©rations financiĂšres ».Comme l’a indiquĂ© Ă  vos rapporteurs, la FĂ©dĂ©ration nationale bovine FNB 6 les coĂ»ts de production ont fortement augmentĂ© en 2012 pour les Ă©leveurs allaitant, se situant plus de 30 % au-dessus de l’annĂ©e de rĂ©fĂ©rence, 2005. La progression est notamment liĂ©e aux postes d’achat pour l’alimentation du bĂ©tail, directement corrĂ©lĂ©e aux prix des cĂ©rĂ©ales et des tourteaux de Centre d’économie rurale CER France a toutefois fait remarquer lors de son audition que des Ă©carts significatifs de compĂ©titivitĂ© existent entre les exploitations. Ainsi, il relĂšve des Ă©carts de 45 euros/1 000 litres sur le coĂ»t alimentaire, et entre 60 et 100 euros/1 000 litres au niveau de la marge selon les rĂ©gions et les systĂšmes. Or ces Ă©carts tendent Ă  se creuser lorsque les cours des matiĂšres premiĂšres agricoles sont haussiers. Ils notent notamment que les meilleurs subissent la conjoncture, mais demeurent toujours rentables, tandis que pour les moins performants, l’excĂ©dent brut d’exploitation peine Ă  couvrir les annuitĂ©s quelle que soit la conjoncture » 7. Ces rigiditĂ©s participent, selon les experts, Ă  la volatilitĂ© des prix des produits rĂ©alisĂ©s sur les excĂ©dents de stocks – beurre et poudre de lait – qui constituent la variable d’ajustement. Quand les cours des matiĂšres premiĂšres agricoles augmentent et que les Ă©leveurs ne peuvent les rĂ©percuter sur le prix du lait ou de la viande, cela engendre un effet ciseau, qui entraĂźne une compression insupportable des marges des Ă©leveurs. Ainsi, le prix du lait en 2012 se situe dans une moyenne haute par rapport aux prix des dix derniĂšres annĂ©es. Le problĂšme rĂ©side essentiellement dans l’absence de rĂ©percussion des hausses des prix tout au long de la filiĂšre. Il en va de mĂȘme s’agissant de l’élevage allaitant. La progression des cours des gros bovins finis n’a pas permis de rattraper la hausse des charges. D’aprĂšs la FNB, l’indicateur du coĂ»t de production se situe Ă  + 58 % par rapport Ă  son niveau de rĂ©fĂ©rence de 2005, tandis que les cours des bovins maigres n’ont progressĂ© que de l’ordre de 10 % par rapport Ă  2010. La FNB estime que par rapport Ă  l’explosion des coĂ»ts de production, les cours moyens des bovins finis devraient se situer Ă  environ 4,70 euros par kg carcasse, payĂ© au producteur, alors que la cotation Ă  l’entrĂ©e de l’abattoir est de 4 euros. De fait, il existe une dissymĂ©trie des rapports de force Ă©conomique dans les filiĂšres agro-alimentaires. La production agricole est dispersĂ©e face aux quelques transformateurs et distributeurs. L’existence de pouvoirs de nĂ©gociation inĂ©gaux a un impact sur la transmission des variations de prix le long des chaĂźnes de valeur. Ce problĂšme de transmission imparfaite des prix est d’autant plus important quand ces marchĂ©s sont confrontĂ©s Ă  une forte volatilitĂ©. Il faut toutefois noter que le rapport 2012 de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires, prĂ©sentĂ© en novembre 2012 a pour la premiĂšre fois fait apparaĂźtre les marges nettes de la grande distribution et qu’il a montrĂ© une grande variabilitĂ© de la marge nette en fonction du rayon. Cette marge est par exemple nĂ©gative de 1,90 euro pour le rayon fait, on observe en France une faible rĂ©percussion des hausses et des baisses de prix aux consommateurs, ce qui explique les compressions des marges des diffĂ©rents acteurs de la chaĂźne de valeur quand les cours sont hauts. En Allemagne au contraire, les prix de dĂ©tail pour le lait liquide, le beurre et les produits ultra frais ont fortement augmentĂ© depuis l’étĂ© rapporteurs ne plaident pas pour une forte augmentation des prix alors que le pouvoir d’achat des consommateurs est trĂšs contraint. NĂ©anmoins, ils estiment qu’il faut trouver un Ă©quilibre, un juste prix, qui permette Ă  chacun de pouvoir vivre dĂ©cemment de son travail. Ils estiment qu’une stagnation des prix du lait ou de la viande alors que les coĂ»ts de production des Ă©leveurs augmentent dĂ©valorise leur travail.– une prĂ©sence sur tout le territoire avec des systĂšmes de production diversifiĂ©s ;– 48 000 exploitations spĂ©cialisĂ©es et 24 milliards de litres collectĂ©s 2e producteur europĂ©en ;– un revenu longtemps stable autour de 20 000 euros, devenu volatil depuis 2006 ;– un revenu plutĂŽt faible des Ă©leveurs par rapport Ă  leurs principaux concurrents europĂ©ens oĂč la moyenne des revenus s’établit Ă  prĂšs de 40 000 euros ;– 1 000 entreprises, dont 260 coopĂ©ratives, fabriquent des produits laitiers et emploient 51 000 salariĂ©s ;– la balance commerciale des produits laitiers est excĂ©dentaire de 3,8 milliards d’euros en 2012. Les quotas, en rĂ©partissant les droits Ă  produire entre les pays, et en les fixant au sol, notamment en France compte tenu du lien fort entre quotas et foncier, ont permis de prĂ©server une rĂ©partition gĂ©ographique Ă©quilibrĂ©e de la production, alors que l’évolution antĂ©rieure avait tendance Ă  dĂ©placer les capacitĂ©s de production vers le Nord de l’Europe et plus largement vers le littoral de la mer du Nord et de la Manche. Ces rĂ©gions prĂ©sentent en effet des Ă©lĂ©ments de compĂ©titivitĂ© dĂ©terminants – la prĂ©sence des grands ports d’importations de cĂ©rĂ©ales et de soja, – le potentiel industriel, En outre, elles sont soumises Ă  des contraintes pĂ©doclimatiques qui rendent difficiles les conversions vers d’autres productions. Le lait Ă©tait en revanche menacĂ© dans les rĂ©gions de montagne Ă  plus fortes contraintes. C’est la raison pour laquelle des politiques spĂ©cifiques appliquĂ©es aux zones de montagne, en particulier l’indemnitĂ© compensatoire de handicap naturel ICHN, ont Ă©tĂ© mises en place afin de permettre le maintien de cette activitĂ© dans certaines zones Ă  fortes contraintes. Cette territorialisation des productions ne s’est pas traduite par une homogĂ©nĂ©isation des structures ni des systĂšmes de production entre pays. Aujourd’hui, d’importantes divergences existent dans la dimension des exploitations entre l’Europe du Nord et celle du Sud. A cet Ă©gard, la France se situe dans une position mĂ©diane, avec un quota moyen de 350 000 litres de lait par Ă©leveur. Pour autant, comme le souligne la CNE dans son rapport, La supĂ©rioritĂ© de tel ou tel systĂšme de production, structure par pays, n’est absolument pas avĂ©rĂ©e. La seule dĂ©monstration faite tourne autour d’un avantage coĂ»t, liĂ© Ă  la productivitĂ© du travail pour un prix du lait donnĂ©, et ceci jusqu’à un certain seuil autour des 300 000 litres de lait par travailleur et par an, dans les systĂšmes de plaine. En deçà les exploitations peuvent ĂȘtre confrontĂ©es Ă  de lourdes charges fixĂ©es Ă  l’unitĂ© produite travail et capital. Au-delĂ  les charges liĂ©es Ă  la capitalisation et l’endettement qui s’en suit, peuvent rendre les systĂšmes extrĂȘmement sensibles et vulnĂ©rables aux variations de prix et coĂ»ts des intrants, comme le montrent les rĂ©sultats Ă©conomiques particuliĂšrement dĂ©sastreux des exploitations danoises en pĂ©riode d’effondrement des prix du lait. » En France, un important mouvement de concentration s’est enclenchĂ© depuis 1984 et s’est accentuĂ© depuis les annĂ©es 2000. Le nombre d’exploitations laitiĂšre est ainsi passĂ© de 71 000 en 2000 Ă  47 000 en 2011. En moyenne les exploitations possĂšde dĂ©sormais 52 vaches laitiĂšres en 2011, contre 38 vaches laitiĂšres en 2000. Agreste, CNIEL Le cheptel laitier, lui, ne cesse de diminuer, de 13 % entre 2000 et 2011. Cette baisse du cheptel est toutefois largement compensĂ©e par une hausse des rendements. La majoritĂ© des exploitations laitiĂšres se situe dans le croissant laitier » qui s’étend de la Bretagne Ă  l’Auvergne en passant par la Normandie, le Nord-Pas-de-Calais, la Champagne-Ardenne, l’Alsace-Lorraine, la Franche-ComtĂ© et la partie nord de la rĂ©gion RhĂŽne-Alpes. Le CER France a pointĂ© l’existence de quatre bassins laitiers en France, hĂ©ritage de la politique des quotas Ă  la française aux caractĂ©ristiques et rĂ©sultats trĂšs diffĂ©rents. CER France Évolution de la capacitĂ© d’autofinancement CER France Surtout, la fin des quotas en 2015 et la rĂ©forme de la PAC en cours participent Ă  un climat d’incertitudes quant Ă  l’avenir de la filiĂšre laitiĂšre. La restructuration des outils industriels permise par la fin des quotas et donc de la gestion des volumes au niveau dĂ©partemental pourrait entraĂźner une spĂ©cialisation dans la production laitiĂšre dans certaines rĂ©gions et une forte dĂ©prise dans les zones intermĂ©diaires de montagne. L’élevage allaitant est majoritairement prĂ©sent dans les zones intermĂ©diaires et les zones de montagne. Trois espaces assurent la majeure partie de la production la pĂ©riphĂ©rie du bassin laitier breton ; le bassin charolais et le bassin limousin. L’élevage allaitant est Ă©galement prĂ©sent en Lorraine et dans les contreforts du massif mĂȘme que pour le cheptel laitier, un mouvement de concentration est Ă  l’Ɠuvre depuis plusieurs dizaines d’annĂ©es. La taille moyenne des troupeaux s’accroĂźt rĂ©guliĂšrement, passant de 26 vaches allaitantes en 2000 Ă  34 vaches en ce qui concerne le cheptel allaitant, une diminution est Ă©galement en cours depuis 2010, qui s’est accentuĂ©e avec la sĂ©cheresse du printemps 2011. D’une part les prairies ne suffisaient plus Ă  l’alimentation des bovins mis Ă  l’herbe et, d’autre part, la pousse sur les prairies destinĂ©es au fauchage a Ă©tĂ© insuffisante, entraĂźnant un dĂ©ficit de stocks de fourrages futurs. Les abattages de gros bovins marquent une tendance Ă  la baisse sur une longue pĂ©riode, dans le sillage de la baisse du cheptel. Les abattages de jeunes bovins ont Ă©galement diminuĂ© sur cette pĂ©riode en raison d’une production en baisse en 2011 mais aussi de l’augmentation des exportations en vif, notamment vers la viandes produites Ă  partir du troupeau de vaches allaitantes reprĂ©sentent aujourd’hui 58 % du total des viandes produites en France. Ce chiffre s’élevait Ă  52 % au milieu des annĂ©es 1990. Le reste de la production est assurĂ© par l’abattage des vaches laitiĂšres de rĂ©forme. L’importance des apports sur le marchĂ© des vaches de rĂ©forme pĂšse sur le marchĂ© de la viande bovine issue de races Ă  viande. Ainsi, en 2009, lorsque le prix du lait Ă©tait faible, les Ă©leveurs se sont sĂ©parĂ©s de maniĂšre anticipĂ©e des vaches les plus ĂągĂ©es, les moins productives, et ceci a pesĂ© Ă  la baisse sur les prix de la viande bovine issue du cheptel allaitant. La production française de viande bovine ne correspond pas Ă  la consommation domestique. Ainsi, on assiste Ă  des importations de femelles et Ă  l’export de jeunes bovins et de gĂ©nisses. La production française a renforcĂ© son potentiel et sa spĂ©cificitĂ© qui consiste Ă  faire naĂźtre des animaux. MalgrĂ© l’exportation d’un grand nombre de broutards, 65 % des tonnages de viande produits en France correspondent Ă  des produits du troupeau allaitant, et donc Ă  des viandes dites de haut de gamme, issues de carcasses bien conformĂ©es. Or ces caractĂ©ristiques ne sont pas nĂ©cessairement en harmonie, en termes de prix, avec les attentes exprimĂ©es par la grande distribution, qui elle-mĂȘme assure 62 % de la consommation totale. Les caractĂ©ristiques de ces viandes issues du troupeau allaitant ont notamment de grandes difficultĂ©s Ă  correspondre aux exigences de prix exprimĂ©es par la restauration collective de type scolaire et institutionnelle. La production de viande bovine française se trouve ainsi prise en tenaille entre une rĂ©ponse Ă  des attentes qualitatives et des exigences de prix. Cette relance de l’engraissement rĂ©pond Ă  une volontĂ© de rapatrier la valeur ajoutĂ©e sur le territoire national. La premiĂšre difficultĂ© tient aux besoins de trĂ©sorerie des exploitants. L’engraissement allonge en effet le dĂ©lai de prĂ©sence des animaux sur l’exploitation au lieu de vendre des broutards entre 8 et 12 mois, l’éleveur doit les garder une annĂ©e de deuxiĂšme difficultĂ© tient Ă  la nĂ©cessitĂ© d’adapter les bĂątiments d’élevage Ă  la nouvelle capacitĂ© de l’exploitation, ce qui suppose de nouveaux troisiĂšme difficultĂ© consiste Ă  disposer de plus d’alimentation animale ce qui se heurte Ă  une insuffisante production de protĂ©agineux, rendant nĂ©cessaire l’importation de tourteaux de colza, riches en quatriĂšme difficultĂ© tient Ă  la concentration des risques Ă©conomiques sur l’éleveur puisque l’engraissement expose davantage l’éleveur aux alĂ©as de la conjoncture, qu’ils soient climatiques ou Ă©conomiques. L’information du consommateur, en particulier par l’étiquetage des viandes, rĂ©sulte de trois rĂšglements europĂ©ens.– Le rĂšglement CE n° 178/2002 sur les principes gĂ©nĂ©raux de la lĂ©gislation alimentaire et de la sĂ©curitĂ© des denrĂ©es alimentaires, qui dispose que la lĂ©gislation alimentaire doit permettre aux consommateurs de choisir leurs denrĂ©es en connaissance de cause et doit empĂȘcher toute pratique susceptible d’induire le consommateur en erreur. Ce rĂšglement prĂ©voit aussi qu’il appartient aux exploitants de s’assurer qu’ils rĂ©pondent aux exigences applicables de la lĂ©gislation alimentaire et qu’il incombe aux États membres de garantir l’application de cette lĂ©gislation ainsi que de contrĂŽler et de vĂ©rifier que les exigences ad hoc sont respectĂ©es Ă  toutes les Ă©tapes de la production, de la transformation et de la distribution ; – la directive 2000/13/CE sur l’étiquetage des denrĂ©es alimentaires, qui prĂ©voit que celui-ci ne doit pas ĂȘtre de nature Ă  induire le consommateur en erreur et que tous les ingrĂ©dients doivent figurer sur l’étiquette des denrĂ©es alimentaires prĂ©emballĂ©es destinĂ©es au consommateur final ; – le rĂšglement CE n° 1169/2011 concernant l’information des consommateurs sur les denrĂ©es alimentaires ; ce rĂšglement, qui n’est pas encore entrĂ© en vigueur, remplace un certain nombre d’actes antĂ©rieurs, dont la directive 2000/13/CE. Il introduit l’obligation d’indiquer le pays d’origine Ă  partir du 31 dĂ©cembre 2013 pour les viandes fraĂźches des espĂšces porcine, ovine, caprine et de volailles pour l’espĂšce bovine, cette obligation a Ă©tĂ© introduite dans un rĂšglement sĂ©parĂ© Ă  la suite de la crise de l’ESB. Ces dispositions ne s’appliquent pas, cependant, Ă  la viande en tant qu’ingrĂ©dient dans les produits transformĂ©s. En vertu de ces rĂšglements, la Commission doit prĂ©senter un rapport au Parlement europĂ©en et au Conseil sur l’indication obligatoire des pays d’origine et du lieu de provenance pour la viande utilisĂ©e en tant qu’ingrĂ©dient. Ce rapport est attendu au plus tard le 13 dĂ©cembre 2013. L’amĂ©lioration de l’information du consommateur Ă©tait donc envisagĂ©e avant le scandale dit de la viande de cheval ». L’actualitĂ© a cependant transformĂ© cette Ă©ventualitĂ© en 15 janvier 2013, l’autoritĂ© irlandaise de sĂ©curitĂ© des aliments a annoncĂ© avoir dĂ©couvert de l’ADN de cheval dans un certain nombre de steaks hachĂ©s de bƓuf vendus dans de grandes chaĂźnes de supermarchĂ©s. DĂ©but fĂ©vrier, d’autres cas de viande de cheval dĂ©tectĂ©e dans des produits dont l’étiquette indiquait la prĂ©sence de viande de bƓuf ont Ă©tĂ© signalĂ©s au Royaume-Uni puis en France. Plusieurs analyses ont donc Ă©tĂ© effectuĂ©es pour vĂ©rifier, dans toute l’Union, le contenu exact des produits Ă  base de viande transformĂ©e. De la viande de cheval a Ă©tĂ© dĂ©celĂ©e dans un large Ă©ventail de denrĂ©es alimentaires. La prĂ©sence illĂ©gale de viande de cheval dans les denrĂ©es alimentaires a soulevĂ© d’autres questions liĂ©es Ă  la sĂ©curitĂ© alimentaire. Un sujet a notamment suscitĂ© des inquiĂ©tudes la prĂ©sence Ă©ventuelle de traces de phĂ©nylbutazone dans la chaĂźne alimentaire, soupçons qui se sont avĂ©rĂ©s dans au moins un cas en France. La phĂ©nylbutazone est un anti-inflammatoire vĂ©tĂ©rinaire administrĂ© aux chevaux, qui prĂ©sente cependant des risques potentiellement graves quoique rares pour la santĂ© des personnes. En vertu de la lĂ©gislation de l’Union, les chevaux auxquels ce mĂ©dicament a Ă©tĂ© administrĂ© doivent ĂȘtre exclus dĂ©finitivement de la chaĂźne alimentaire. Pour faire face Ă  cette situation, il a Ă©tĂ© dĂ©cidĂ© de procĂ©der Ă  des analyses sur des viandes et des produits Ă  base de viande dans l’ensemble de l’Union, Ă  la suite de propositions formulĂ©es par la Commission et aprĂšs consultation des États membres au sein des comitĂ©s de rĂ©glementation concernĂ©s. En effet, le scandale de la viande de cheval, et la chute impressionnante des ventes de tous les produits transformĂ©s Ă  base de bƓuf ont montrĂ© que les Français sont toujours plus exigeants sur la sĂ©curitĂ© et sur la qualitĂ© des produits. Comme l’a indiquĂ© Interbev lors de son audition, que les Français s’approvisionnent auprĂšs d’une chaĂźne alimentaire devenue complexe ou qu’ils privilĂ©gient les circuits courts et un approvisionnement de proximitĂ©, tous ont besoin des mĂȘmes sĂ©curitĂ©s. Leur demande se diversifie et ils sont aussi de plus en plus attentifs aux conditions de rapporteurs estiment impĂ©ratif que la Commission accĂ©lĂšre la remise de ce rapport, premiĂšre Ă©tape nĂ©cessaire avant la prĂ©sentation d’une proposition lĂ©gislative. Il convient d’autoriser au plus vite l’étiquetage viande bovine française » VBF pour l’ensemble des produits, nĂ©s, Ă©levĂ©s, abattus et transformĂ©s en France. Le lait destinĂ© aux fabrications de produits appellation d’origine contrĂŽlĂ©e AOC et le lait bio, mĂȘme plus chers, rĂ©sistent mieux que le lait conventionnel quand les prix se contractent. En Allemagne, par exemple, le prix du lait bio a chutĂ© de 22 % en 2009 contre 40 % pour le marchĂ© conventionnel. Lors de son audition par vos rapporteurs, Mme Massat, prĂ©sidente de l’association nationale des Ă©lus de la montagne ANEM, a fait observer que l’on constate invariablement que les exploitations laitiĂšres de montagne en appellation d’origine protĂ©gĂ©e AOP ou indication gĂ©ographique protĂ©gĂ©e IGP rĂ©sistent mieux aux crises. Ainsi, l’Institut de l’élevage relĂšve qu’en Franche-ComtĂ©, le prix du lait a continuĂ© Ă  augmenter plus 20 euros par 1 000 litres en 2010, passant la barre des 40 000 euros de revenu par unitĂ© de main-d’Ɠuvre. Ces types de production sont loin d’ĂȘtre marginaux puisque le lait sous AOP-IGP concerne 10 % de la production totale de lait mais 30 % du lait de montagne. CNIEL Les mĂȘmes constats s’appliquent Ă  la viande bovine. Il existe 21 IGP en viande bovine, selon l’Institut national de l’origine et de la qualitĂ© INAO. La qualitĂ© peut aussi ĂȘtre attestĂ©e par le label, du type label rouge », qui garantit le respect par le producteur d’un cahier des charges rapporteurs estiment en consĂ©quence que l’encouragement Ă  la valorisation du lait et de la viande en produits certifiĂ©s doit constituer donc un objectif prioritaire comme rĂ©ponse Ă  la disparition des quotas, en particulier dans les zones difficiles, oĂč les coĂ»ts de collecte sont plus Ă©levĂ©s. Selon le ministĂšre de l’agriculture, est considĂ©rĂ© comme circuit court un mode de commercialisation des produits agricoles qui s’exerce soit par la vente directe du producteur au consommateur, soit par la vente indirecte, Ă  condition qu’il n’y ait qu’un seul intermĂ©diaire. Le lait liquide ne voyage pas ou trĂšs peu. Cette contrainte commerciale peut aussi se transformer en atout lorsque le lait est valorisĂ© comme un produit de proximitĂ©. Comme l’indiquait le rapport du sĂ©nateur M. Jean Bizet, la valorisation locale peut se faire de façon implicite, comme c’est le cas au Royaume-Uni, qui a pour caractĂ©ristique d’ĂȘtre un pays gros consommateur de lait frais pasteurisĂ© et par consĂ©quent Ă  durĂ©e de conservation courte 16. Le lait consommĂ© au Royaume-Uni est donc par nĂ©cessitĂ© un lait produit localement. Il en va de mĂȘme en Autriche. Ce mĂȘme rapport montrait que la valorisation peut aussi ĂȘtre explicite comme c’est le cas chez certaines grandes enseignes commerciales qui vendent du lait de montagne » ou bien encore en Alsace, oĂč, avec l’appui des autoritĂ©s locales, les laiteries ont proposĂ© du lait d’Alsace ». Cette initiative rencontrerait un succĂšs certain. Dans le mĂȘme ordre d’idĂ©e, il faut citer l’expĂ©rience des tanks » de distribution directe, sortes de distributeurs automatiques de lait, qui permettent de livrer du lait frais pasteurisĂ©, sans intermĂ©diaire, ni conditionnement 17.Un nouveau dĂ©bouchĂ© doit Ă©galement s’ouvrir en prioritĂ© Ă  la filiĂšre viande française celui de la restauration collective. En effet, alors mĂȘme que les enjeux politiques d’une relocalisation de l’approvisionnement de la restauration collective sont nombreux, 80 % de la viande consommĂ©e en restauration collective est issue de l’importation 18, malgrĂ© l’engagement de certaines enseignes comme McDonald’s, qui s’approvisionnent en viande hachĂ©e sur le marchĂ© favoriser l’approvisionnement de la restauration collective via les circuits courts, le code des marchĂ©s publics a Ă©tĂ© modifiĂ© par dĂ©cret le 25 aoĂ»t 2011. Il donne la possibilitĂ© aux acheteurs de retenir parmi les critĂšres de choix de l’offre Ă©conomiquement la plus avantageuse, les performances en matiĂšre de dĂ©veloppement des approvisionnements directs de produits de l’agriculture.» La notion de circuits courts ne dĂ©signe donc pas une prĂ©fĂ©rence locale, ce qui serait contraire aux rĂšgles europĂ©ennes de la commande publique, mais un mode de distribution. La Commission des affaires Ă©conomiques a auditionnĂ© le 20 fĂ©vrier 2013 le prĂ©sident du Conseil gĂ©nĂ©ral du Gers de l’époque, M. Philippe Martin, qui a mis en place une opĂ©ration intĂ©ressante visant Ă  servir depuis le 1er janvier 2009, des repas de saison, biologiques, labellisĂ©s et locaux dans les restaurants scolaires des 19 collĂšges du rapporteurs suggĂšrent de dĂ©velopper les circuits courts et les filiĂšres de qualitĂ© au sein de la restauration hors foyers, notamment en utilisant la possibilitĂ© ouverte par le dĂ©cret du 25 aoĂ»t 2011. En moyenne, Ă  l’échelle mondiale, sont consommĂ©s, par habitant et par an, 100 litres de lait ou Ă©quivalents et 42 kg de viande, dont 9 kilos de viande bovine. Cette consommation est trĂšs inĂ©galement rĂ©partie. Les Français consomment par exemple 300 litres Ă©quivalents de lait et 24 kilos de viande bovine. Le niveau de la consommation de protĂ©ines animales atteint en France et dans les pays dĂ©veloppĂ©s n’est pas nĂ©cessairement gĂ©nĂ©ralisable, mais les experts misent sur une forte croissance de la demande mondiale et sur le maintien d’un haut niveau d’exigence qualitative. La progression de la consommation des protĂ©ines d’origine animale sur la planĂšte a d’ailleurs Ă©tĂ© forte cette derniĂšre dĂ©cennie entre 2 et 3 % par an, en lait comme en viande. Selon la FAO et l’OCDE, la croissance devrait ĂȘtre la mĂȘme, voire supĂ©rieure Ă  l’horizon 2020. Dans les pays Ă©mergent, Ă  faible diversification alimentaire, l’augmentation de la consommation de produits laitiers et de viande suit l’augmentation du pouvoir d’achat et l’émergence des classes moyennes. La production mondiale de lait, de l’ordre de 440 millions de tonnes en 2010, progresse rĂ©guliĂšrement, approximativement Ă  la mĂȘme vitesse que la population mondiale. L’Union europĂ©enne est le principal producteur avec 135 millions de tonnes, devant les États-Unis – 88 millions de tonnes – et l’Inde – 50 millions. La France et l’Allemagne sont les deux grandes industries laitiĂšres de l’UE. Les Ă©changes sont en croissance en volume et en valeur. Ils sont rĂ©alisĂ©s essentiellement sous la forme de trois types de produits – les fromages et les poudres grasses, pour Ă  la fois la matiĂšre grasse et la matiĂšre protĂ©ique du lait ; – le beurre pour la matiĂšre grasse ; – la poudre de lait Ă©crĂ©mĂ© pour la protĂ©ine. Au cours des annĂ©es 2000, la consommation mondiale globale de viandes a progressĂ© au rythme annuel de 2,3 % pour atteindre 286 millions de tonnes en 2010. Elle correspond Ă  une consommation de 42 kg Ă©quivalent carcasse par habitant. L’OCDE et la FAO prĂ©voient pour la dĂ©cennie Ă  venir que la consommation mondiale de viande continuera d’enregistrer l’un des taux les plus Ă©levĂ©s de croissance parmi les principales denrĂ©es agricoles. Il est estimĂ© Ă  1,5 % pour la viande bovine. Ces deux organisations prĂ©voient Ă©galement la poursuite de la forte tendance Ă  la hausse des prix de la viande bovine sur le marchĂ© mondial. Cette dynamique se traduit par un resserrement des prix mondiaux, ce qui constitue une vĂ©ritable rupture. Ce mouvement est enclenchĂ© depuis 2009 avec une forte hausse des prix chez les trois principaux exportateurs mondiaux BrĂ©sil, Australie, États-Unis. En deux ans, les prix brĂ©siliens ont doublĂ© pour se rapprocher des prix europĂ©ens fin 2010. Dans son rapport datĂ© de 2012 sur l’analyse stratĂ©gique de la filiĂšre de la viande bovine, le Conseil gĂ©nĂ©ral de l’alimentation, de l’agriculture et des espaces ruraux CGAAER souligne que les pays du Moyen-Orient et du Maghreb constituent des cibles privilĂ©giĂ©es, compte tenu de leur proximitĂ© et de leur appartenance Ă  la zone de chalandise naturelle de l’Europe ». Ces pays vont sensiblement augmenter leurs importations dans les annĂ©es Ă  venir, offrant une vĂ©ritable opportunitĂ© pour la filiĂšre française. La France, forte de son troupeau allaitant, est sans doute l’un des pays europĂ©ens les mieux placĂ©s pour bĂ©nĂ©ficier des opportunitĂ©s offertes par le marchĂ© mondial. Si du fait de la baisse structurelle de la production liĂ©e Ă  la baisse du cheptel laitier, la filiĂšre viande est dĂ©ficitaire depuis 2003 en termes de volume, elle est largement excĂ©dentaire s’agissant des races Ă  viande. Ce rĂ©sultat est directement liĂ© aux exportations d’animaux maigres mais aussi de jeunes bovins, Ă  forte valeur ajoutĂ©e. PrĂšs d’un tiers des veaux nĂ©s du cheptel allaitant français sont exportĂ©s, principalement vers l’Italie et l’Espagne, et plus rĂ©cemment, vers les pays tiers. La FNB estime que pour conforter la production de la filiĂšre, il est indispensable de renforcer les moyens engagĂ©s pour rechercher et dĂ©velopper ces nouveaux dĂ©bouchĂ©s. Elle suggĂšre en consĂ©quence d’amplifier l’action du GEF groupement export France créé en 2011 par la filiĂšre bovine. Vos rapporteurs sont convaincus qu’il est Ă©galement important de maintenir la mobilisation active des services de l’État pour obtenir la nĂ©gociation des certificats sanitaires indispensables Ă  l’ouverture des marchĂ©s, et entreprendre les dĂ©marches diplomatiques essentielles pour les relations commerciales au plan mondial. L’Europe du Nord et particuliĂšrement la France disposent des meilleurs atouts pour l’aprĂšs quotas en raison de leur savoir-faire, de leurs potentiels humains et pĂ©doclimatiques, et de leurs outils industriels. Le solde commercial des produits laitiers constitue le troisiĂšme excĂ©dent agroalimentaire français, en augmentation rĂ©guliĂšre. Les fromages assurent 1,5 milliard d’euros des 3,7 milliards d’euros du solde positif du commerce extĂ©rieur devant les produits frais qui reprĂ©sentent le deuxiĂšme poste positif, avec prĂšs de 450 millions d’euros, et les laits Ă©crĂ©mĂ©s. L’Allemagne, la Pologne, l’Espagne et la Grande-Bretagne sont les principaux partenaires de la France. Au dĂ©but des annĂ©es 2000, le lait français n’était pas compĂ©titif sur le marchĂ© mondial, ce qui explique que les exportations françaises sont destinĂ©es Ă  75 % Ă  l’UE. L’écart de compĂ©titivitĂ© avec l’OcĂ©anie s’est nĂ©anmoins sensiblement resserrĂ© depuis 2006, ce qui explique qu’on observe ces derniĂšres annĂ©es une nette progression des exportations françaises vers les pays tiers. En 2011, les exportations de la France vers l’UE et le reste du monde se sont Ă©levĂ©es Ă  10,2 milliards de litres Ă©quivalents de lait, soit 42,5 % de la collecte, alors que les importations ont Ă©tĂ© de 5,2 milliards de litres. Service Ă©conomique du CNIEL, juin 2013 Le mix produits » de la France compte une part importante de produits industriels 30 % des fabrications, contre 20 % en Allemagne, dont la valorisation est en lien direct avec les marchĂ©s mondiaux. Les autres produits fabriquĂ©s sont des produits de grande consommation Ă  forte valeur ajoutĂ©e lait, yaourt, fromages. Le paradoxe français est d’avoir historiquement des entreprises nationales puissantes sur le plan mondial, trĂšs implantĂ©es industriellement sur les diffĂ©rents continents, innovantes en termes de produits qui dĂ©gagent de la valeur ajoutĂ©e, mais qui se sont peu positionnĂ©es sur les segments des poudres et des fromages standard qui s’échangent le plus sur le marchĂ© mondial. Les personnes auditionnĂ©es par vos rapporteurs ont nĂ©anmoins indiquĂ© que la France dĂ©veloppe ces activitĂ©s de poudres, Ă  trĂšs haute valeur ajoutĂ©e, notamment Ă  destination du lait infantile. Eurostat/CNIEL La table ronde organisĂ©e par le mĂ©diateur des relations commerciales agricoles le 8 avril 2013 est intervenue dans un contexte tendu, celui du ciseau insoutenable de l’augmentation des charges et de l’insuffisante rĂ©percussion Ă  la hausse des prix de vente du lait. Pour leur part, les transformateurs dĂ©noncent des nĂ©gociations avec les distributeurs de plus en plus tendues au fil des annĂ©es. Le mĂ©diateur des relations commerciales agricoles a nĂ©anmoins pu proposer le 26 avril Ă  l’ensemble des intervenants de la filiĂšre laitiĂšre un dispositif permettant de financer un relĂšvement immĂ©diat de 25 euros du prix payĂ© aux producteurs laitiers pour 1 000 litres de lait collectĂ©s. Au 1er juin, les distributeurs ont acceptĂ© une hausse des prix payĂ©s aux industriels de 3 centimes le litre de lait de consommation et de 2 centimes le litre de lait intĂ©grĂ© aux produits transformĂ©s, en fonction de coefficients techniques de transformation. Les producteurs devraient en Ă©change s’engager Ă  ne pas perturber l’activitĂ© des distributeurs et des industriels pendant la durĂ©e de l’accord. Globalement les hausses envisagĂ©es par le dispositif du mĂ©diateur correspondraient Ă  une enveloppe de l’ordre de 300 millions d’euros. Il s’agit d’une solution utile et bienvenue pour les producteurs mais ponctuelle, qui ne rĂ©sout pas les problĂšmes de fond de la filiĂšre. L’accord, signĂ© sur la base du volontariat en prĂ©sence du ministre de l’agriculture le 3 mai 2011, entre treize organisations professionnelles reprĂ©sentant agriculteurs, industriels et secteur de la distribution et qui prĂ©voit la rĂ©ouverture des nĂ©gociations commerciales entre ces diffĂ©rents partenaires lorsque les prix de l’alimentation animale dĂ©passent un certain niveau, Ă  la hausse comme Ă  la baisse est peut-ĂȘtre une piste intĂ©ressante pour limiter l’impact nĂ©gatif de l’augmentation du coĂ»t des matiĂšres premiĂšres sur les Ă©leveurs. Il faut pour cela que les prix de l’alimentation animale soit de plus ou moins 10 % par rapport au mĂȘme mois de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente et pendant trois mois consĂ©cutifs. Par ailleurs, l’évolution de la part du coĂ»t de l’alimentation dans le prix Ă  la production doit se situer Ă  plus ou moins 10 %, au-delĂ  ou en deçà d’une rĂ©fĂ©rence préétablie. Un corridor de prix est alors dĂ©fini de maniĂšre Ă  lisser l’impact de la volatilitĂ© des cours des matiĂšres premiĂšres agricoles au profit des filiĂšres des viandes bovine, avicole et porcine. Cet accord dont le champ d’application est restreint repose nĂ©anmoins sur une base volontaire. Le projet de loi relatif Ă  la consommation qui a Ă©tĂ© adoptĂ© en premiĂšre lecture Ă  l’AssemblĂ©e nationale le 2 juillet 2013 prĂ©voit donc une clause de renĂ©gociation en cas de fortes variations des prix des matiĂšres premiĂšres agricoles. Comme l’a indiquĂ© notre collĂšgue Mme Annick Le Loch, rapporteure de ce texte s’agissant des aspects relatifs Ă  la loi de modernisation de l’économie Le nouvel article L. 441-8 du code de commerce est fondamental et rĂ©pond parfaitement aux inquiĂ©tudes que les producteurs de fruits et lĂ©gumes notamment mais la situation des Ă©leveurs et des producteurs de produits d’origine animale, comme le lait, a Ă©galement pu ĂȘtre affectĂ©e ont pu manifester au cours des annĂ©es rĂ©centes. 
 Afin d’éviter toute dĂ©rive lors de la rĂ©ouverture des nĂ©gociations, il est Ă©galement prĂ©vu que la clause de renĂ©gociation fasse rĂ©fĂ©rence Ă  un ou plusieurs indices publics des prix des produits agricoles ou alimentaires », dĂ©finis par exemple par FranceAgriMer, l’Observatoire de formation des prix et des marges ou tout autre structure comparable. L’objectivitĂ© des indices ainsi dĂ©finis devrait permettre aux diffĂ©rents acteurs de pouvoir nĂ©gocier en toute transparence, sur des bases non sujettes Ă  caution. Afin de garantir que ces nĂ©gociations soient menĂ©es de bonne foi, il est par ailleurs prĂ©cisĂ© qu’un compte rendu doit ĂȘtre Ă©tabli afin d’en retracer les Ă©tapes et les points de vue, celui-ci pouvant s’avĂ©rer particuliĂšrement utile, notamment pour permettre aux autoritĂ©s compĂ©tentes voire au juge d’apprĂ©cier le caractĂšre sincĂšre et constructif des discussions ainsi menĂ©es. » Les contrats tripartites entre les producteurs, les transformateurs et les distributeurs Vos rapporteurs saluent l’introduction de cette clause de renĂ©gociation dans le droit ses promoteurs, ce fonds serait destinĂ© Ă  financer des mesures structurelles de soutien – investissements dans la rĂ©novation des bĂątiments, dĂ©veloppement de la mĂ©thanisation ou du photovoltaĂŻque sur les exploitations – aux filiĂšres d’élevage les plus touchĂ©es par la hausse des prix selon des modalitĂ©s qui seraient dĂ©finies ultĂ©rieurement par les cĂ©rĂ©aliers et les Ă©leveurs. Cette proposition a suscitĂ© de vives rĂ©actions. Si le principe d’une solidaritĂ© des cĂ©rĂ©aliers envers les Ă©leveurs mĂ©rite d’ĂȘtre Ă©tudiĂ© et saluĂ©, il conviendra d’examiner avec la plus grande vigilance les modalitĂ©s de mise en Ɠuvre de ce fonds. Le rapport du CGAAER de juillet 2012 sur la contractualisation a permis de mesurer les premiers effets de l’article 12 de la loi de modernisation de l’agriculture et de la pĂȘche LMAP du 27 juillet 2010, et des dĂ©crets du 30 dĂ©cembre 2010 qui ont rendu obligatoire la contractualisation dans le secteur du lait de vache et celui des fruits et lĂ©gumes. Ce rapport ne remet pas en cause le principe de la contractualisation comme outil de rĂ©gulation de la filiĂšre. Ses auteurs estiment que la contractualisation et les organisations de producteurs ont amĂ©liorĂ© les rapports de force entre producteurs et industriels, apportant une assurance supĂ©rieure Ă  celle que l’on pouvait attendre des contrats tacites non Ă©crits existants jusqu’alors». Le rapport souligne que le contrat est d’abord un instrument dans la nĂ©gociation », mais qu’il ne peut se substituer Ă  la totalitĂ© des instruments de gestion des marchĂ©s. Il propose que la contractualisation soit Ă©galement appliquĂ©e Ă  la viande bovine. Interbev a proposĂ© un accord-cadre sur la contractualisation en filiĂšre bovine tenant compte des coĂ»ts de production. L’accord-cadre offre la possibilitĂ© aux abatteurs et aux Ă©leveurs de passer des contrats. Aujourd’hui 15 Ă  20 % des bovins français sont sous contrats. Interbev se fixe comme objectif 30 % en trois Ă  cinq ans. Vos rapporteurs estiment Ă©galement que la contractualisation est l’un des outils permettant de rĂ©guler la filiĂšre laitiĂšre. En cela, ils plaident pour l’extension de la contractualisation Ă  la filiĂšre de la viande bovine. – le rĂŽle des OP et de leurs associations dans le secteur du lait et des produits laitiers ; – la qualitĂ© des OP pour nĂ©gocier les prix et les volumes, sous certaines conditions, avec les transformateurs. Il s’agit, en quelque sorte, d’une autorisation explicite, bien que sous conditions, des ententes dans ce secteur. Le rĂšglement prĂ©cise les conditions de nĂ©gociation des contrats par les OP au nom des producteurs de lait. Trois conditions doivent ĂȘtre rĂ©unies il faut que le volume de lait cru faisant l’objet de ces nĂ©gociations n’excĂšde pas 3,5 % de la production totale de l’Union, 33 % de la production nationale de l’État membre dans lequel est produit le lait cru et 33 % de la production nationale de l’État membre oĂč est livrĂ© le lait cru. Cette limite de 3,5 % de la production correspond de facto Ă  la production d’un grand bassin laitier ou Ă  la part de la production nationale dans la production europĂ©enne d’un grand producteur. Ainsi, l’objet de ces OP dĂ©passe celui des regroupements actuels. Une OP reconnue pourra nĂ©gocier le contrat de vente avec l’industriel transformateur au nom des agriculteurs qui en sont membres, qu’il y ait, ou non, transfert de propriĂ©tĂ© du lait. S’agissant des prix du lait, depuis 1997, le Centre National Interprofessionnel de l’Économie LaitiĂšre CNIEL communiquait des recommandations de prix trimestrielles, non obligatoires mais qui servaient de rĂ©fĂ©rence au niveau des centres rĂ©gionaux, les CRIEL, et des acteurs de la filiĂšre Ă©leveurs et fabricants. Cette pratique a Ă©tĂ© condamnĂ©e et a Ă©tĂ© abandonnĂ©e. Elle a Ă©tĂ© remplacĂ©e par un dispositif plus neutre d’indices de tendances dont la lĂ©galitĂ© a Ă©tĂ© assise par un amendement Ă  la loi de finances pour 2009. MĂȘme si le rĂšglement ne traite pas de l’ensemble des difficultĂ©s du secteur laitier – il n’aborde notamment pas la question de la rĂ©gulation – vos rapporteurs se rĂ©jouissent de ce premier pas et de l’évolution de la Commission europĂ©enne, qui reconnaĂźt dĂ©sormais la nĂ©cessitĂ© d’adapter le droit de la concurrence aux spĂ©cificitĂ©s du secteur laitier. Il a rappelĂ© que le paquet lait n’est une premiĂšre Ă©tape ». Il a Ă©galement soulignĂ© la nĂ©cessitĂ© de disposer d’outils pour faire face aux crises sĂ©vĂšres qui menacent tous les producteurs de lait, mĂȘme ceux qui sont parfaitement compĂ©titifs dans des conditions de marchĂ© normales. Le deuxiĂšme dĂ©fi majeur de l’aprĂšs-quotas est d’assurer la durabilitĂ© de la production laitiĂšre y compris sur le plan territorial. Le commissaire europĂ©en a soulignĂ© qu’il faut tenir compte non seulement de la compĂ©titivitĂ© telle qu’elle est actuellement mais aussi des coĂ»ts environnementaux et de la durabilitĂ© Ă  long terme des systĂšmes de production intensifs. Ces derniĂšres annĂ©es, on a vu l’impact nĂ©gatif d’une hausse des prix des aliments pour animaux sur les exploitations laitiĂšres intensives. Une grande confĂ©rence sur l’aprĂšs-quotas doit se tenir en septembre 2013 pour examiner les pistes d’évolutions. En lien avec l’avis du 30 mai 2013 du comitĂ© des rĂ©gions, vos rapporteurs demandent des Ă©tudes complĂ©mentaires urgentes pour Ă©valuer les impacts territoriaux de la suppression des quotas. Ils considĂšrent qu’un systĂšme efficace de gestion de crise doit faire preuve d’une bonne rĂ©activitĂ©, qu’il est nĂ©cessaire pour cela de centraliser l’information nationale et europĂ©enne des livraisons par exploitation sur plusieurs annĂ©es, de dĂ©finir l’état de crise via les prix de rĂ©fĂ©rence et les marges, ce qui suppose une gestion directe via une Agence europĂ©enne de rĂ©gulation. La FNB estime qu’une hausse de l’aide vache allaitante Ă  300 euros par tĂȘte est indispensable pour conforter le secteur, maintenir la production et amĂ©liorer le revenu des producteurs. Pour primer l’ensemble des vaches allaitantes prĂ©sentes en France, de l’ordre de 4 millions de tĂȘtes, l’enveloppe doit ĂȘtre de 1 200 millions d’euros, soit 16 % de couplage pour cette mesure, indĂ©pendamment des autres mesures de couplage. Niveau actuel des crĂ©dits de la prime au maintien du troupeau de vaches allaitantes » PMTVA – Enveloppe europĂ©enne 525 millions d’euros 150 euros par tĂȘte – Enveloppe de crĂ©dits nationaux 160 millions d’euros 50 euros par tĂȘte pour les 40 premiĂšres, 26 euros au-delĂ  À l’issue des trilogues entre le Conseil, la Commission et le Parlement europĂ©en, le taux de couplage a Ă©tĂ© portĂ© Ă  13 % contre 10 % actuellement. Une possibilitĂ© supplĂ©mentaire de 2 % a Ă©tĂ© obtenue pour la production de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, qui permettra de soutenir le dĂ©veloppement de l’autonomie fourragĂšre protĂ©ique de l’élevage. Vos rapporteurs saluent cette grande avancĂ©e, favorable aux Ă©levages allaitants. La convergence des aides directes, telle que proposĂ©e par la Commission europĂ©enne dans le cadre de la rĂ©forme de la PAC, consiste Ă  rapprocher le montant de l’aide Ă  l’hectare, aujourd’hui fondĂ© sur des rĂ©fĂ©rences historiques et de ce fait diffĂ©rent suivant les types de production, vers une valeur commune correspondant Ă  la moyenne nationale. La Commission propose que la convergence Ă  un paiement de base soit uniforme Ă  l’échelle de la rĂ©gion ou de l’État en 2019 et que dĂšs 2014, au minimum 40 % des paiements de base soient uniformisĂ©s. S’agissant de la France, ce scĂ©nario bĂ©nĂ©ficierait surtout aux Ă©levages extensifs et pĂ©naliserait l’élevage maĂŻs qu’il soit lait ou viande. Il impacterait peu la situation des producteurs en grandes cultures car leur montant d’aide moyen Ă  l’hectare actuel n’est que lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  la moyenne. L’évolution des aides serait la suivante – diminution de 15 % pour les grandes cultures ; – diminution de 15 % pour l’élevage bovins lait, et de 31 % pour l’élevage bovins lait maĂŻs ; – augmentation de 14 % pour l’élevage bovins viande, et de 19 % pour l’élevage bovins viande Ă  l’herbe ; – diminution de 10 % pour la polyculture-Ă©levage. Tant le Conseil que le Parlement europĂ©en se sont accordĂ©s sur le principe d’une convergence plus lente afin de prĂ©server l’équilibre Ă©conomique des diffĂ©rents types de production. Vos rapporteurs soutiennent activement ce choix. En outre, Ă  l’initiative de la France et de son ministre de l’agriculture, M. StĂ©phane Le Foll, a Ă©tĂ© introduite dans la position du Conseil du 19 mars un innovant paiement de redistribution » facultatif qui permettra aux États membres d’accorder un complĂ©ment en plus du paiement de base pour les premiers hectares de chaque exploitation et, ainsi, de tenir compte de la plus forte intensitĂ© de main-d’Ɠuvre qui caractĂ©rise les petites exploitations. La surprime aux 50 premiers hectares permettra d’attĂ©nuer l’effet de la convergence sur les Ă©levages intensifs. Le rĂ©gime de soutien aux zones agricoles dĂ©favorisĂ©es est compris dans l’axe 2 de la politique de dĂ©veloppement rural pour 2007-2013. Le rĂšglement CE 1257/1999 dĂ©termine trois catĂ©gories de zones agricoles dĂ©favorisĂ©es ZAD – les zones de montagne sont les zones handicapĂ©es par une pĂ©riode de vĂ©gĂ©tation sensiblement raccourcie en raison de l’altitude, par de fortes pentes Ă  une altitude moindre, ou par la combinaison de ces deux facteurs ; – les zones dĂ©favorisĂ©es intermĂ©diaires» 23 qui prĂ©sentent l’ensemble des handicaps suivants mauvaise productivitĂ© de la terre, production sensiblement infĂ©rieure Ă  la moyenne en raison de cette faible productivitĂ© du milieu naturel et faible densitĂ© ou tendance Ă  la rĂ©gression d’une population qui dĂ©pend de maniĂšre prĂ©pondĂ©rante de l’activitĂ© agricole ;– les zones affectĂ©es par des handicaps spĂ©cifiques sont des zones oĂč le maintien de l’activitĂ© agricole est nĂ©cessaire afin d’assurer la conservation ou l’amĂ©lioration de l’environnement, d’entretenir l’espace naturel, de prĂ©server le potentiel touristique ou de protĂ©ger les espaces la pĂ©riode 2007-2013, 12,6 milliards d’euros ont Ă©tĂ© consacrĂ©s Ă  ces aides, soit environ 14 % du financement total par le FEADER. Ces crĂ©dits ont principalement financĂ© l’attribution de l’indemnitĂ© compensatoire de handicaps naturels ICHN. Cette indemnitĂ© est accordĂ©e pour une surface maximum de 50 hectares, avec une surprime de 50 % pour les 25 premiers hectares. Elle pourrait servir de modĂšle Ă  la surprime aux premiers hectares pour les aides directes du premier plafond de l’ICNH sera augmentĂ© dans le cadre de la nouvelle PAC, ce qui constitue une trĂšs bonne nouvelle pour les Ă©leveurs de le futur Farm Bill n’est pas encore arrĂȘtĂ©, les discussions tĂ©moignent d’ores et dĂ©jĂ  d’une volontĂ© affirmĂ©e de renforcer encore l’orientation anticyclique de la politique agricole amĂ©ricaine. C’est ce que traduit le vote de la future loi-cadre le 21 juin dernier au SĂ©nat qui prĂ©voit la suppression totale des aides directes dĂ©couplĂ©es, Ă  l’instar de ce qu’avait proposĂ© la Maison Blanche dans un souci d’économies budgĂ©taires. Ces aides, versĂ©es indĂ©pendamment des prix, des rendements, des revenus et de la production agricoles, sont en effet devenues difficilement justifiables pour le gouvernement et les congressmen, d’autant plus dans un contexte oĂč les revenus agricoles ont atteint des niveaux vote du SĂ©nat tĂ©moigne aussi d’une volontĂ© de renforcer les dispositifs assurantiels, dĂ©jĂ  particuliĂšrement dĂ©veloppĂ©s aux États-Unis, tout en cherchant Ă  amĂ©liorer leur articulation avec les autres soutiens Ă  caractĂšre anticyclique. L’arsenal assurantiel existant est en effet globalement reconduit, tandis que de nouveaux programmes sont proposĂ©s notamment pour le coton ou l’arachide et de nouveaux enjeux pris en compte subvention additionnelle pour les agriculteurs rĂ©cemment installĂ©s, meilleure prise en compte des spĂ©cificitĂ©s des productions biologiques. Le SĂ©nat propose Ă©galement un nouveau dispositif additionnel de soutien, de type assurantiel, qui permettrait Ă  un exploitant de complĂ©ter la prise en charge de ses risques en bĂ©nĂ©ficiant d’indemnitĂ©s supplĂ©mentaires couvrant une partie de la franchise imposĂ©e par l’assureur. VersĂ©e en cas de pertes significatives au niveau du comtĂ© et non au niveau individuel, cette forme de couverture additionnelle, Supplemental Coverage Option SCO, serait mĂȘme subventionnĂ©e Ă  70 % contre 62 % en moyenne pour les dispositifs existants. Plusieurs programmes nouveaux seraient Ă©galement mis Ă  l’étude ou expĂ©rimentĂ©s, tels une assurance sur indice climatique ou encore une assurance sur le revenu global des exploitations. Sans toutefois les remettre en cause, l’administration Obama proposait plusieurs ajustements significatifs destinĂ©s Ă  amĂ©liorer l’efficience de ces programmes, considĂ©rĂ©s comme particuliĂšrement coĂ»teux, promettant une Ă©conomie de plus de 8 milliards de dollars sur 10 ans. Le SĂ©nat a choisi une autre voie, refusant de fragiliser ce qui devient de facto la clĂ© de voĂ»te de la protection contre la variabilitĂ© intra-annuelle. Toutefois, en vue d’assurer une meilleure cohĂ©rence entre les diffĂ©rents dispositifs, le SĂ©nat a introduit deux inflexions pour ces programmes assurantiels. Il s’agit, d’une part, d’une certaine dĂ©gressivitĂ© des soutiens, avec un taux de subvention des primes d’assurance rĂ©duit de 15 points, dĂšs lors que le produit brut de l’exploitation dĂ©passe le seuil de 750 000 $. D’autre part, la perception des soutiens serait soumise Ă  une conditionnalitĂ© environnementale, par la mise en Ɠuvre de programmes de conservation » environnementale. ParallĂšlement, le SĂ©nat propose de fusionner plusieurs aides anticycliques existantes, dont les paiements contracycliques et le dispositif ACRE Average Crop Revenue Election, qui avait Ă©tĂ© initiĂ© lors du prĂ©cĂ©dent Farm Bill. Un nouveau dispositif viendrait les remplacer, ARC Agriculture Risk Coverage, qui reprendrait le principe d’une aide compensant, pour partie, une baisse du chiffre d’affaires interannuel des diffĂ©rentes cultures couvertes, en complĂ©ment des dispositifs assurantiels qui couvrent uniquement les pertes intra-annuelles. De loin l’innovation la plus coĂ»teuse du projet sĂ©natorial, ce nouvel outil se verrait dotĂ© d’un budget de plus de 28 milliards de dollars. En termes d’articulation entre programmes, les niveaux de franchises pris en charge par le dispositif SCO tiendraient compte de la souscription Ă  ce programme ARC afin d’éviter les doubles paiements. Le vote du SĂ©nat tĂ©moigne par ailleurs d’une volontĂ© d’intervention renforcĂ©e et innovante pour le secteur laitier. Les producteurs bĂ©nĂ©ficieraient d’un nouveau dispositif d’aides anticycliques composĂ© de deux niveaux un paiement de base, couvrant un niveau minimal de marge diffĂ©rence entre la valeur de la production de lait et le coĂ»t de l’alimentation des vaches laitiĂšres ; et un paiement complĂ©mentaire, pour ceux dĂ©sirant une couverture supĂ©rieure de leur marge, avec possibilitĂ© de choisir le niveau de marge sĂ©curisĂ© et le volume de production couvert entre 25 % et 90 % de la production.Ce programme anticyclique serait conditionnĂ© Ă  la participation Ă  un programme de stabilisation du marchĂ© des produits laitiers. En cas de baisse des prix et des marges, les producteurs seraient incitĂ©s Ă  rĂ©duire leur production par rapport Ă  une rĂ©fĂ©rence Ă©volutive dans le temps moyenne des 3 mois prĂ©cĂ©dant la date d’activation du programme ou, au choix du producteur, de la production du mois de l’annĂ©e n - 1 par rapport Ă  la date d’activation du programme. ConcrĂštement, Ă  mesure que les marges baissent, les producteurs ne seraient plus payĂ©s sur les volumes dĂ©passant entre 92 % et 98 % de leur rĂ©fĂ©rence selon l’intensitĂ© des dĂ©sĂ©quilibres. Les laiteries qui transformeront nĂ©anmoins ces volumes surnumĂ©raires seraient alors tenues de reverser les montants correspondants Ă  l’État fĂ©dĂ©ral, afin d’ĂȘtre utilisĂ©s pour dynamiser la consommation de produits laitiers. Le programme serait dĂ©sactivĂ© en cas de remontĂ©e des marges ou des prix des produits calendrier se resserre pour le futur Farm Bill, la majoritĂ© des dispositions actuelles arrivant Ă  Ă©chĂ©ance le 30 septembre. La Chambre des reprĂ©sentants Ă©tant Ă  majoritĂ© rĂ©publicaine, on peut s’attendre Ă  une forte pression sur le budget agricole et alimentaire dans la mesure oĂč le chiffrage des impacts budgĂ©taires de la version Ă©manant du SĂ©nat conduirait Ă  une quasi-stagnation par rapport au niveau actuel. C’est d’ailleurs ce dont tĂ©moigne dĂ©jĂ  le vote en commission agricole de la Chambre du 12 juillet. S’il confirme les orientations Ă©manant du SĂ©nat, d’importantes rĂ©ductions pour les programmes alimentaires sont aussi proposĂ©es. Les interfĂ©rences probables avec la campagne prĂ©sidentielle amĂ©ricaine pourraient Ă©galement conduire au statu quo avec, Ă  dĂ©faut d’accord, la prorogation du Farm Bill actuel au moins pour une annĂ©e. Toutefois, bien que non terminĂ©es, les discussions confirment d’ores et dĂ©jĂ  les options actĂ©es prĂ©cĂ©demment, Ă  savoir une reconfiguration des soutiens au secteur agricole autour d’une orientation rĂ©solument anticyclique. Et elles soulignent Ă©galement que les contraintes OMC, qui poussent au contraire Ă  davantage de dĂ©couplage, ne constituent pas un Ă©lĂ©ment dĂ©terminant de l’évolution de la politique agricole amĂ©ricaine. DĂ©jĂ  pratiquĂ©e dans d’autres pays europĂ©ens comme l’Allemagne, la mĂ©thanisation constitue une voie de valorisation des effluents d’élevage alternative Ă  l’épandage direct. La LMAP a encouragĂ© sans rĂ©el succĂšs la crĂ©ation d’unitĂ©s de mĂ©thanisation collective, dont la production est assimilĂ©e Ă  un produit agricole du point de vue fiscal et social. La France ne compte qu’une dizaine d’unitĂ©s de mĂ©thanisation opĂ©rationnelles, contre prĂšs de 6 000 en Allemagne. La mĂ©thanisation produit du biogaz, qui peut soit ĂȘtre utilisĂ© comme tel soit ĂȘtre transformĂ© en Ă©lectricitĂ©. L’unitĂ© de mĂ©thanisation produit Ă©galement un digestat, qui peut ĂȘtre utilisĂ© comme engrais organique et intĂ©grĂ© dans le plan d’épandage et qui prĂ©sente une meilleure valeur agronomique que les effluents bruts. Le retard français s’explique notamment par la faiblesse des tarifs de rachat de l’électricitĂ© produite Ă  partir du biogaz. Il s’explique Ă©galement par l’importance de l’investissement que reprĂ©sente l’installation d’une unitĂ© de mĂ©thanisation. L’agence de l’environnement et de la maĂźtrise de l’énergie estime ces coĂ»ts Ă  5 000 euros le kW pour une installation de 100 kW, soit un investissement de 500 000 euros, sans compter les investissements de raccordement au rĂ©seau Ă©lectrique existant, qui peuvent ĂȘtre Ă©levĂ©s. Le 29 mars 2013 Mme Delphine Batho, alors ministre de l’écologie, du dĂ©veloppement durable et de l’énergie, et M. StĂ©phane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forĂȘt ont prĂ©sentĂ© le plan Énergie MĂ©thanisation Autonomie Azote » EMAA. Ce plan vise Ă  dĂ©velopper un modĂšle français de la mĂ©thanisation agricole, privilĂ©giant des installations collectives, des circuits d’approvisionnement courts et des technologies et savoir-faire français. L’objectif du Gouvernement est de dĂ©velopper en France, Ă  l’horizon 2020, 1 000 mĂ©thaniseurs Ă  la ferme. Le plan prĂ©voit notamment – le lancement, en 2013, d’un appel Ă  projets gestion collective et intĂ©grĂ©e de l’azote » ; – l’optimisation du tarif d’achat pour l’électricitĂ© produite Ă  partir de biogaz pour favoriser les projets de mĂ©thanisation collective Ă  la ferme ; – la simplification des procĂ©dures administratives pour le dĂ©veloppement des projets de mĂ©thanisation ; – un meilleur accompagnement des porteurs de projets ; – des efforts de structuration de la filiĂšre, dans le cadre d’un projet prĂ©sentĂ© au Programme investissement d’avenir pour crĂ©er une filiĂšre nationale dans le domaine des Ă©quipements de mĂ©thanisation et dans le domaine de la valorisation des digestats. En effet, l’alimentation est le premier poste de charges dans les coĂ»ts de production. Les exploitations françaises en Ă©levage allaitant et laitier sont globalement autonomes en fourrages mais sont plus ou moins dĂ©pendantes des aliments concentrĂ©s achetĂ©s 7 Ă  22 % de la ration. Les fourrages occupent prĂšs de 15 millions d’hectares de SAU, dont 80 % en prairie. La production fourragĂšre est directement impactĂ©e par le changement climatique, notamment par les sĂ©cheresses de plus en plus frĂ©quentes. Il faut souligner Ă  cet Ă©gard l’intĂ©rĂȘt agronomique et Ă©conomique des systĂšmes de polyculture Ă©levage. Par la dĂ©cision 2009/719/CE la Commission europĂ©enne autorise Ă  partir du 1er janvier 2013 certains États membres Ă  dĂ©roger Ă  l’obligation de dĂ©pister systĂ©matiquement tous les bovins sains abattus de plus de 72 mois. Le ministĂšre de l’agriculture estime le coĂ»t des tests pour la seule partie publique Ă  plus de 7 millions d’euros par an. Aucun cas n’a Ă©tĂ© dĂ©tectĂ© en abattoir depuis 2010. Pour maĂźtriser les coĂ»ts de production, vos rapporteurs sont convaincus qu’il faut, sans Ă©videmment sacrifier les objectifs sanitaires et environnementaux, lever certaines contraintes qui pĂšsent sur les exploitations. La FĂ©dĂ©ration nationale bovine a ainsi fait part de son Ă©tonnement devant la persistance de normes plus sĂ©vĂšres en France qu’en Allemagne, en matiĂšre d’exploitations classĂ©es pour la protection de l’environnement ICPE. Alors que les textes europĂ©ens ne l’imposent pas, la France a ainsi mis en place un seuil d’entrĂ©e dans le rĂ©gime d’autorisation des ICPE en Ă©levage bovin Ă  50 vaches laitiĂšres et 100 vaches allaitantes, faisant peser sur tout projet d’agrandissement d’élevage un risque de refus, au terme de procĂ©dures longues et coĂ»teuses. Il est largement supĂ©rieur Ă  ce que coĂ»terait le dispositif de destruction des carcasses Ă©dictĂ© par le rĂšglement CE 999/2001 sachant qu’aucun cas d’ESB n’a Ă©tĂ© recensĂ© en France depuis 2010 et qu’en 2011, sur les 1 632 372 prĂ©lĂšvements rĂ©alisĂ©s Ă  l’abattoir et Ă  l’équarrissage seuls 20 ont donnĂ© lieu Ă  un rĂ©sultat non nĂ©gatif. La situation de l’élevage bovin laitier et allaitant en France nĂ©cessite une mobilisation sans prĂ©cĂ©dent. C’est un vĂ©ritable cri d’alarme qu’ont passĂ© nombre des personnes auditionnĂ©es par vos rapporteurs. Les difficultĂ©s conjoncturelles et structurelles rencontrĂ©es par nos Ă©leveurs ne sont pourtant pas irrĂ©mĂ©diables. L’élevage a un avenir en France. De nombreuses opportunitĂ©s existent et peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es. Vos rapporteurs plaident donc pour - Une politique forte de modernisation des bĂątiments et des Ă©quipements, telle que le plan de modernisation des bĂątiments d’élevage PMBE. Vos rapporteurs estiment par ailleurs indispensables de conserver, voire de dĂ©velopper, le crĂ©dit d’impĂŽt remplacement ; - Un juste prix, qui permette Ă  chacun de pouvoir vivre dĂ©cemment de son travail. Ils estiment qu’une stagnation des prix du lait ou de la viande alors que les coĂ»ts de production des Ă©leveurs augmentent dĂ©valorise leur travail ; - Un Ă©tiquetage viande bovine française » VBF pour l’ensemble des produits, nĂ©s, Ă©levĂ©s, abattus et transformĂ©s en France. Cet Ă©tiquetage nĂ©cessite une modification de la rĂ©glementation europĂ©enne ; - L’encouragement Ă  la valorisation du lait et de la viande en produits certifiĂ©s comme rĂ©ponse Ă  la disparition des quotas, en particulier dans les zones difficiles, oĂč les coĂ»ts de collecte sont plus Ă©levĂ©s ; - Le dĂ©veloppement des circuits courts et les filiĂšres de qualitĂ© au sein de la restauration hors foyers, notamment en utilisant la possibilitĂ© ouverte par le dĂ©cret du 25 aoĂ»t 2011 ; - Le maintien de la mobilisation active des services de l’État pour obtenir la nĂ©gociation des certificats sanitaires indispensables Ă  l’ouverture des marchĂ©s, et entreprendre les dĂ©marches diplomatiques essentielles pour les relations commerciales au plan mondial ; - La constitution d’un groupement d’intĂ©rĂȘt Ă©conomique en charge de la promotion des produits laitiers et de la recherche de nouveaux marchĂ©s permettrait de dynamiser plus encore les exportations françaises ; - Le lancement d’une grande rĂ©flexion sur la pertinence d’introduire une part de contracyclicitĂ© dans l’attribution des aides dans le cadre de la rĂ©forme de la PAC aprĂšs 2013 ; - L’extension de la contractualisation Ă  la filiĂšre de la viande bovine. Vos rapporteurs estiment en effet que la contractualisation est l’un des outils permettant de rĂ©guler les filiĂšres ; - Un choc de simplification en simplification des procĂ©dures administratives lourdes dans le respect des exigences environnementales. Vos rapporteurs saluent - Le consensus, Ă  l’issue des trilogues entre le Conseil, la Commission et le Parlement europĂ©en sur la rĂ©forme de la PAC, sur un taux de couplage 13 % contre 10 % actuellement. Une possibilitĂ© supplĂ©mentaire de 2 % a Ă©tĂ© obtenue pour la production de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, qui permettra de soutenir le dĂ©veloppement de l’autonomie fourragĂšre protĂ©ique de l’élevage ; - Le relĂšvement du plafond de l’ICNH, ce qui constitue une trĂšs bonne nouvelle pour les Ă©leveurs de montagne ; - L’adoption Ă  l’AssemblĂ©e Nationale en premiĂšre lecture du projet de loi relatif Ă  la consommation qui instaure une clause de renĂ©gociation en cas de forte volatilitĂ© des coĂ»ts des matiĂšres premiĂšres agricoles ; - Le plan Énergie MĂ©thanisation Autonomie Azote » EMAA lancĂ© par M. StĂ©phane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forĂȘt ont prĂ©sentĂ©. Ce plan vise Ă  dĂ©velopper un modĂšle français de la mĂ©thanisation agricole, privilĂ©giant des installations collectives, des circuits d’approvisionnement courts et des technologies et savoir-faire français. Lors de sa rĂ©union du 10 juillet 2013, la commission a examinĂ© le rapport de la mission d’information sur la filiĂšre bovine et la production laitiĂšre en France prĂ©sentĂ© par MM. Germinal Peiro et Alain Marc, rapporteurs. M. le prĂ©sident Brottes. Nous examinons aujourd'hui les conclusions du rapport de MM. Peiro et Marc sur la filiĂšre bovine et la production laitiĂšre en France. M. Alain Marc, rapporteur. L’avenir de l’élevage bovin revĂȘt un caractĂšre stratĂ©gique pour l’économie, l’emploi, l’amĂ©nagement et la vitalitĂ© des territoires ruraux. Ainsi, dans la plupart des rĂ©gions de montagne, le troupeau laitier est le principal utilisateur des prairies. Il permet de maintenir des paysages ouverts et habitĂ©s, favorables au tourisme, Ă  la biodiversitĂ© et Ă  l’environnement. Pourtant l’élevage connaĂźt une crise profonde. Les Ă©leveurs sont confrontĂ©s Ă  de nombreuses difficultĂ©s, tant conjoncturelles que structurelles. Des difficultĂ©s conjoncturelles d’abord, car quand les cours des matiĂšres premiĂšres agricoles augmentent et que les Ă©leveurs ne peuvent les rĂ©percuter sur le prix du lait ou de la viande, cela engendre un effet ciseau, qui entraĂźne une compression insupportable des marges des Ă©leveurs. Ainsi, le prix du lait en 2012 se situe dans une moyenne haute par rapport aux prix des dix derniĂšres annĂ©es. Le problĂšme rĂ©side essentiellement dans l’absence de rĂ©percussion des hausses des prix tout au long de la filiĂšre. En fait, on observe en France une faible rĂ©percussion des hausses et des baisses de prix aux consommateurs, ce qui explique les compressions des marges des diffĂ©rents acteurs de la chaĂźne de valeur quand les cours sont hauts. En Allemagne au contraire, les prix de dĂ©tail pour le lait liquide, le beurre et les produits ultra frais ont fortement augmentĂ© depuis l’étĂ© 2012. L’élevage connaĂźt aussi des difficultĂ©s structurelles. L’astreinte conjuguĂ©e Ă  la pĂ©nibilitĂ© explique que certains prĂ©fĂšrent se concentrer sur la culture de cĂ©rĂ©ales ou jeter l’éponge. Le nombre d’éleveurs de vaches laitiĂšres baisse ainsi de 4 Ă  5 % par an. Dans les zones Ă  fort potentiel pĂ©doclimatique, la conversion d’exploitation en grandes cultures, plus rĂ©munĂ©ratrices et moins astreignantes, est dĂ©jĂ  une rĂ©alitĂ© tangible. Dans les zones Ă  forte activitĂ© Ă©conomique, si l’élevage est menacĂ©, c’est plutĂŽt par les alternatives offertes en matiĂšre d’utilisation des sols, que ce soient pour l’artificialisation ou l’urbanisation des sols. Or, ces alternatives signifient toujours un arrĂȘt irrĂ©versible de l’élevage. Elles prĂ©sentent en outre des risques en termes d’emplois, d’équilibre Ă©cologique, de fertilitĂ© organique et de capacitĂ© productive Il est donc essentiel d’assurer aux Ă©leveurs une juste rĂ©munĂ©ration, qui soit en rapport avec les astreintes et les contraintes inhĂ©rentes Ă  leur mĂ©tier. Plusieurs rĂ©flexions ont orientĂ© la dĂ©marche de vos rapporteurs comment Ă©viter une vĂ©gĂ©talisation de la France au cours de la prochaine dĂ©cennie qui aurait des consĂ©quences dramatiques pour l’équilibre des territoires ? Comment favoriser le maintien des exploitations d’élevages sur les territoires ? Comment assurer une juste rĂ©munĂ©ration aux Ă©leveurs et des conditions de vie dĂ©centes ? La mission d’information Ă©tait composĂ©e, outre de ses deux rapporteurs, Germinal Peiro et moi-mĂȘme, de Mme Annick Le Loch, M. Dominique Potier, Mme Brigitte Allain et de M. Thierry Benoit. Nous avons rencontrĂ© une soixantaine de personnes, d’horizons trĂšs diffĂ©rents, syndicats, experts et personnalitĂ©s qualifiĂ©es, organismes publics, entreprises, association d’élus Mme Massat, coopĂ©ratives. Notre but Ă©tait d’établir un panorama aussi complet que possible de l’état des filiĂšres bovines laitiĂšre et allaitante, de recueillir des propositions opĂ©rationnelles pour amĂ©liorer de façon concrĂšte et immĂ©diate la vie des Ă©leveurs, d’étudier sur le temps long, quels ajustement structurels peuvent permettre Ă  ces filiĂšres d’excellence de se dĂ©velopper en France, et Ă  l’étranger. M. Germinal Peiro, rapporteur. C’est un vĂ©ritable cri d’alarme qu’ont poussĂ© nombre des personnes auditionnĂ©es par vos rapporteurs. La situation de l’élevage bovin laitier et allaitant en France nĂ©cessite une mobilisation sans prĂ©cĂ©dent. Il est nĂ©cessaire de rĂ©orienter les politiques publiques. L’élevage est prĂ©sent dans prĂšs d’une exploitation sur deux, et dans 95 % des cantons, autant dire sur tout le territoire. Il fait vivre prĂšs de 70 000 Ă©leveurs laitiers et 60 000 Ă©leveurs en viande bovine. Les difficultĂ©s conjoncturelles et structurelles rencontrĂ©es par nos Ă©leveurs ne sont pourtant pas irrĂ©mĂ©diables. L’élevage a un avenir en France. De nombreuses opportunitĂ©s existent et peuvent ĂȘtre dĂ©veloppĂ©es. La croissance mondiale est importante et pĂ©renne. Pour la satisfaire, encore faut-il que nos Ă©leveurs ne jettent pas l’éponge. Nous tenons Ă  cet Ă©gard, avec Alain Marc, Ă  saluer un certain nombre de mesures rĂ©centes qui vont dans le bon sens pour nos Ă©leveurs Le rééquilibrage dans l’attribution des aides PAC, en faveur de l’élevage. Ainsi, un consensus a Ă©tĂ© trouvĂ©, Ă  l’issue des trilogues entre le Conseil, la Commission et le Parlement europĂ©en sur la rĂ©forme de la PAC, sur un taux de couplage 13 % contre 10 % actuellement. Une possibilitĂ© supplĂ©mentaire de 2 % a par ailleurs Ă©tĂ© obtenue pour la production de protĂ©ines vĂ©gĂ©tales, qui permettra de soutenir le dĂ©veloppement de l’autonomie fourragĂšre protĂ©ique de l’élevage. Nous saluons Ă©galement la surprime aux cinquante premiers hectares, qui va avantager globalement l’élevage, car les premiers hectares sont les plus intensifs en emploi. Cela ne veut pas dire que la PAC est dĂ©sormais contre les autres types d’agriculture. Mais les chiffres sont parlants un cĂ©rĂ©alier a gagnĂ© en 2011 72 000 euros, contre 26 500 euros pour un Ă©leveur laitier et 15000 euros pour un Ă©leveur en viande bovine. Le temps de travail est Ă©galement trĂšs dĂ©sĂ©quilibrĂ© selon les filiĂšres. Il y a donc une menace sur l’élevage pour des raisons non seulement Ă©conomiques, mais Ă©galement sociales et sociĂ©tales. Toujours s’agissant de la rĂ©forme de la PAC, le relĂšvement du plafond de l’ICNH indemnitĂ© compensatoire de handicap naturel, ce qui constitue une trĂšs bonne nouvelle pour les Ă©leveurs de montagne ; L’adoption Ă  l’AssemblĂ©e Nationale en premiĂšre lecture du projet de loi relatif Ă  la consommation qui instaure une clause de renĂ©gociation en cas de forte volatilitĂ© des coĂ»ts des matiĂšres premiĂšres agricoles ; je tiens d’ailleurs Ă  saluer tout particuliĂšrement les rapporteurs de ce texte, Razzy Hammadi et Annick Le Loch Le plan Énergie MĂ©thanisation Autonomie Azote » EMAA lancĂ© par M. StĂ©phane Le Foll, ministre de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forĂȘt ont prĂ©sentĂ©. Ce plan vise Ă  dĂ©velopper un modĂšle français de la mĂ©thanisation agricole, privilĂ©giant des installations collectives, des circuits d’approvisionnement courts et des technologies et savoir-faire français. Mais toutes ces mesures ne sont pas encore suffisante, vos rapporteurs plaident donc pour – Une politique forte de modernisation des bĂątiments et des Ă©quipements, telle que le plan de modernisation des bĂątiments d’élevage PMBE. Nous estimons par ailleurs indispensables de conserver, voire de dĂ©velopper, le crĂ©dit d’impĂŽt remplacement ; nous serons donc trĂšs attentifs au projet de loi de finances pour 2014. – Un juste prix, qui permette Ă  chacun de pouvoir vivre dĂ©cemment de son travail. Nous estimons qu’une stagnation des prix du lait ou de la viande alors que les coĂ»ts de production des Ă©leveurs augmentent dĂ©valorise leur travail. A cet Ă©gard, la rĂ©cente mĂ©diation sur le prix du lait a portĂ© ses fruits. – Un Ă©tiquetage viande bovine française » VBF pour l’ensemble des produits, nĂ©s, Ă©levĂ©s, abattus et transformĂ©s en France. Cet Ă©tiquetage nĂ©cessite une modification de la rĂ©glementation europĂ©enne. Un rapport devait ĂȘtre remis en dĂ©cembre 2013, il devrait en fait l’ĂȘtre dans les prochaines semaines. Nous avons eu des dĂ©bats trĂšs vifs lors de la discussion du projet de loi relatif Ă  la consommation. Il ne faut pas cĂ©der sur ce point. C’est ce que les consommateurs attendent. – L’encouragement Ă  la valorisation du lait et de la viande en produits certifiĂ©s comme rĂ©ponse Ă  la disparition des quotas, en particulier dans les zones difficiles, oĂč les coĂ»ts de collecte sont plus Ă©levĂ©s. – Le dĂ©veloppement des circuits courts et les filiĂšres de qualitĂ© au sein de la restauration hors foyers, notamment en utilisant la possibilitĂ© ouverte par le dĂ©cret du 25 aoĂ»t 2011. 80 % de la restauration collective française est approvisionnĂ©e par de la viande bovine importĂ©e. – Le maintien de la mobilisation active des services de l’État pour obtenir la nĂ©gociation des certificats sanitaires indispensables Ă  l’ouverture des marchĂ©s. – La constitution d’un groupement d’intĂ©rĂȘt Ă©conomique en charge de la promotion des produits laitiers et de la recherche de nouveaux marchĂ©s permettrait de dynamiser plus encore les exportations françaises. – Le lancement d’une grande rĂ©flexion sur la pertinence d’introduire une part de contracyclicitĂ© dans l’attribution des aides dans le cadre de la rĂ©forme de la PAC aprĂšs 2020. M. Dacian Ciolos, que j’ai interrogĂ© Ă  ce sujet, a rĂ©pĂ©tĂ© que ce systĂšme n’était pas comprĂ©hensible pour nos concitoyens. – L’extension de la contractualisation Ă  la filiĂšre de la viande bovine. Nous estimons en effet que la contractualisation est l’un des outils permettant de rĂ©guler les filiĂšres. – Un choc de simplification en simplification des procĂ©dures administratives lourdes dans le respect des exigences environnementales. M. le prĂ©sident François Brottes. Je vous remercie pour ces propositions concrĂštes, je donne maintenant la parole aux reprĂ©sentants des groupes politiques. M. Dominique Potier. Je vous remercie pour la qualitĂ© du travail fourni et pour votre capacitĂ© Ă  prendre de la hauteur par rapport au sujet et Ă  prĂ©senter des propositions prospectives. En dĂ©finitive, la question que vous posez au travers de ce rapport, qui rejoint celle au sujet de la forĂȘt, est de savoir si nous devons nous rĂ©signer Ă  ĂȘtre un pays exportateur de matiĂšres premiĂšres et importateur de produits finis ou si nous avons l’ambition, dans le cadre plus global du redressement productif, de continuer Ă  produire de la valeur ajoutĂ©e, de l’emploi et des externalitĂ©s environnementales favorables par une dĂ©fense de l’élevage. Nous sommes en effet un pays exportateur qui dĂ©mĂ©nage sa production sur l’arc atlantique, selon une logique de ports, gĂ©nĂ©ratrice de diagonales arides pour des rĂ©gions qui perdront de l’emploi, de la biodiversitĂ© et de la valeur ajoutĂ©e. Ce n’est pas le scĂ©nario que vous prĂ©conisez puisque vous Ă©voquez des pistes de redressement rĂ©alistes. Votre diagnostic tient en quelques chiffres clĂ©s, 50 % des exploitations ont encore en leur sein des bovins, 50 % des Ă©leveurs ont plus de cinquante ans et on constate 5 % de dĂ©prise annuelle. L’alerte est donc lĂ  et c’est ce qui ressort de ce rapport. Je vous fĂ©licite d’avoir pris en compte les donnĂ©es sociaux-culturelles qui sont essentielles. Comme l’avait indiquĂ© notre collĂšgue HervĂ© Gaymard dans le cadre de la mission d’information sur la PAC, la question de l’élevage, et tout particuliĂšrement celle de l’élevage de montagne, n’est pas qu’une question de revenu mais Ă©galement une question de qualitĂ© de vie et de passion du mĂ©tier. Vous avez eu raison de souligner l’importance de beaux outils de travail, d’une fiertĂ© du mĂ©tier, d’une filiĂšre d’enseignement de grande qualitĂ© et de des services de remplacement qui apportent un minimum de vie sociale moderne aux jeunes qui entreprennent dans ce secteur de l’élevage que je connais trĂšs bien pour y avoir Ă©voluĂ© vingt ans durant. Je suis favorable aux services de remplacement, Ă  des plans de bĂątiment dans les contrats de plan, Ă  des budgets europĂ©ens flĂ©chĂ©s en la matiĂšre. J’aimerais toutefois attirer votre attention sur un point trĂšs prĂ©cis, les groupements d’employeurs ont pour l’instant, pour des questions juridiques, Ă©tĂ© exclus du bĂ©nĂ©fice du CICE. Il est fondamental de soutenir le maillage autour des Ă©leveurs, notamment dans les rĂ©gions oĂč l’activitĂ© est trĂšs difficile. Bien entendu le niveau des revenus compte Ă©galement beaucoup pour l’attrait de ce mĂ©tier. Sur ces questions macro-Ă©conomiques vous avez pointĂ© les avancĂ©es rĂ©guliĂšres conduites par ce gouvernement dont nous sommes fiers. Je pense notamment aux avancĂ©es portĂ©es par la rapporteure Annick Le Loch en matiĂšre de nĂ©gociation avec la grande distribution dans le projet de loi sur la consommation et au combat menĂ© par le ministre de l’agriculture dans le cadre de la PAC pour maintenir son budget et le rĂ©ajuster. Je tiens Ă  lui faire part du soutien de notre groupe dans le rééquilibrage Ă  l’égard de l’élevage entre le premier et le deuxiĂšme pilier Je souhaite insister sur plusieurs rĂ©gulations Ă  venir. La PAC 2020 devra aller plus loin dans le rééquilibrage vers l’élevage, les 9 centimes de diffĂ©rentiel sur l’abattage avec l’Allemagne qui mĂšne une politique sociale dĂ©lĂ©tĂšre appellent une rĂ©gulation sociale trĂšs forte sur les outils agro-alimentaires Ă  l’échelle de l’Europe, pour les cĂ©rĂ©ales la crĂ©ation d’un deuxiĂšme marchĂ© Ă  destination de la consommation animale serait une avancĂ©e dĂ©cisive Ă  l’horizon de 2020. Je tiens Ă  souligner les avancĂ©es en matiĂšre de lutte contre la spĂ©culation des denrĂ©es alimentaires, qui amplifient les phĂ©nomĂšnes de hausse des cours des denrĂ©es alimentaires, dans le cadre de la loi de rĂ©gulation bancaire. Enfin, rien ne sera possible sans une politique d’installation qui freine les politiques d’agrandissement et qui empĂȘchent les initiatives en matiĂšre de poly-culture-Ă©levage en dressant des stratĂ©gies qui se traduisent par des situations d’appauvrissement. M. Antoine Herth. Je tiens Ă  mon tour Ă  saluer la qualitĂ© de ce rapport qui pointe notamment la stabilitĂ© du revenu des Ă©leveurs et la diffĂ©rence de coĂ»t de main d’Ɠuvre avec nos voisins europĂ©ens. Vous prĂ©conisez l’étiquetage des viandes bovines françaises, vous avez bien identifiĂ© le potentiel du marchĂ© Ă  l’export vers la Chine et je vous rejoins dans l’idĂ©e qu’il convient de modifier la culture politique de l’Union europĂ©enne pour revenir sur la primautĂ© des rĂšgles de la concurrence qui Ă©crasent toutes les autres considĂ©rations. Le rapport souligne, Ă  raison, les problĂšmes qui peuvent survenir en lien avec la suppression des quotas en termes de dĂ©mĂ©nagements des Ă©levages sur le territoire national. Je vous rejoins Ă©galement sur l’analyse du Farm bill amĂ©ricain et sur la question des aides contra-cycliques qui sont demandĂ©es depuis des annĂ©es par les cĂ©rĂ©aliers français. Vos propositions sur les effluents d’élevage vont dans le bon sens, il convient de rĂ©flĂ©chir Ă  la simplification des procĂ©dures en ce domaine. Enfin bravo pour vos propositions sur l’ESB qui sont trĂšs courageuses dans ce domaine politiquement et mĂ©diatiquement sensible. Il existe en revanche un certain nombre de points sur lesquels je pense qu’il est encore nĂ©cessaire de travailler. Je regrette notamment les chiffres que vous avancez sur le temps de travail qui me semblent proche de la caricature, 3 600 heures par an pour l’élevage contre 800 pour les cĂ©rĂ©aliers cela voudrait dire qu’un Ă©leveur travaille onze heures par jour et un cĂ©rĂ©alier seulement deux ! Il y a dĂ©sormais des rĂ©ponses en matiĂšre d’élevage, les GAEC, les groupements d’employeurs, les CUMA et les robots de traite qui permettent d’avancer en matiĂšre de charge de travail. Il ne faut pas se tromper, lorsqu’un cĂ©rĂ©alier fait le tour de plaine pour observer ses cultures et essayer de rĂ©duire le nombre de traitements phytosanitaires, il travaille aussi ! Je pense qu’il faut s’en tenir aux donnĂ©es observables sans tomber dans la caricature. Sur la question du revenu agricole vous avez abordĂ© des pistes intĂ©ressantes. Je crois qu’il faut retenir que ce revenu est la diffĂ©rence entre les charges et les produits. Vos propositions sur les charges variables, sur l’autonomie alimentaire, sont particuliĂšrement importantes. Je vous appelle en revanche Ă  la prudence s’agissant des charges fixes et la modernisation des installations agricoles. En effet l’éleveur va souvent au-delĂ  de la seule modernisation et anticipe une augmentation de son cheptel, ce qui peut le placer dans une situation dĂ©licate en cas de modification de la conjoncture. En ce qui concerne le chiffre d’affaire, je vous rejoins sur la nĂ©cessitĂ© de trouver des stabilisateurs sur le prix payĂ© au producteur. La subvention ne rĂ©soudra pas tout. Il y a enfin un besoin de capitalisation dans le cheptel, c’est un investissement que l’éleveur retrouve au terme de sa carriĂšre mais qui pĂšse sur les jeunes voulant s’installer. Enfin, je souligne l’absence de dĂ©veloppements sur la prise en compte du risque, risque climatique bien sĂ»r mais aussi risque sanitaire, qui fragilise bon nombre d’élevages. Je rejoins notre collĂšgue Potier sur le fait que l’indicateur de bonne santĂ© du secteur c’est celui de la capacitĂ© Ă  l’installation des jeunes. M. Thierry Benoit. Ce rapport ne peut que conforter les membres de la commission sur un certain nombre d’idĂ©es qui sont Ă©galement celles des rapporteurs. Il convient de souligner les efforts considĂ©rables rĂ©alisĂ©s par les Ă©leveurs français depuis de nombreuses annĂ©es sur la qualitĂ© des produits mis sur le marchĂ©, qualitĂ© nutritive et qualitĂ© gustative. Les efforts en matiĂšre de qualitĂ© sanitaire, de sĂ©curitĂ© alimentaire mais aussi en faveur de la reconquĂȘte de la qualitĂ© de l’eau et de la protection de l’environnement. Je trouve que ces diffĂ©rents Ă©lĂ©ments auraient pu ĂȘtre davantage mis en avant dans le rapport car ils ont incontestablement usĂ©s les agriculteurs. Il en va de mĂȘme pour les contrĂŽles des diffĂ©rentes administrations qui reposent trop souvent sur la suspicion Ă  l’égard des agriculteurs et encore davantage des Ă©leveurs. Nous devons modifier cette approche en renforçant la confiance Ă  l’égard des agriculteurs. Le rapport aurait pu ĂȘtre encore plus prĂ©cis sur les orientations. Il en va ainsi d’une nĂ©cessaire harmonisation europĂ©enne sur les ICPE, il en va de mĂȘme de la modernisation de notre parc de bĂątiments, de la qualitĂ© environnementale et du bien-ĂȘtre animal. C’est Ă©galement le cas en matiĂšre d’évaluation des politiques publiques, notamment en matiĂšre de ZES qu’il convient d’évaluer et de remettre au goĂ»t du jour car des progrĂšs considĂ©rables ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©s sur le terrain. En ce qui concerne l’étiquetage, nous avons eu un dĂ©bat intĂ©ressant lors du dĂ©bat sur le projet de loi consommation. L’étiquetage sur l’origine des produits et de la viande dans les plats prĂ©parĂ©s constitue un enjeu considĂ©rable. J’insiste sur le sujet des contrĂŽles qui sont bien entendus nĂ©cessaires mais qui doivent ĂȘtre effectuĂ©s dans le respect des formes. En matiĂšre de simplification il faut dĂ©sormais passer des paroles aux actes et l’harmonisation sur les ICPE participe Ă  cette simplification. Il s’agit de mesures simples Ă  prendre et qui ne coĂ»tent pas. La prĂ©cĂ©dente majoritĂ© n’a pas osĂ© aller suffisamment loin sur ces questions, notamment pour ne pas heurter les associations environnementales. L’actuel gouvernement va rĂ©ussir Ă  avancer dans la voie de l’harmonisation car nous qui sommes dans l’opposition souhaitons aller dans le mĂȘme sens. Sur les questions europĂ©ennes, l’actuel ministre de l’agriculture poursuit le travail initiĂ© par la prĂ©cĂ©dente majoritĂ©, ce qui va dans le bon sens. Il faut Ă©galement avoir Ă  l’esprit le fait que les dĂ©cisions agricoles sont des dĂ©cisions transversales qui concernent tout autant les ministĂšres de l’économie et de l’environnement. Il faut enfin que les dĂ©cisions prises par le ministre soient relayĂ©es en rĂ©gion par les prĂ©fets et les services de l’État DRAF, DSV qui doivent appliquer ces mesures sans les interprĂ©ter selon leur propre apprĂ©ciation. Je soutiens donc ce rapport tout en indiquant qu’il Ă©tait possible d’aller encore plus loin, sans dĂ©penses supplĂ©mentaires. M. AndrĂ© Chassaigne. C’est un excellent rapport, ce qui ne m’étonne pas compte tenu de la composition de la mission d’information. Je regrette que de notre groupe n’ait pas pu y participer en raison de la charge de travail de ses membres. Il est urgent d’apporter des rĂ©ponses concrĂštes Ă  la crise de l’élevage car, comme celle d’autres professions, la souffrance des Ă©leveurs est trĂšs forte. Sans ce type de rĂ©ponses, quelle que soit la conjoncture, nous risquons une catastrophe Ă©conomique. Comme je l’ai dĂ©jĂ  dit en sĂ©ance dans le cadre de la discussion du projet de loi sur la consommation, la modification de la rĂ©glementation europĂ©enne en matiĂšre d’étiquetage ne serait pas suffisante. Une volontĂ© politique forte est nĂ©cessaire, sans quoi nous aggraverons le sentiment de rejet vis-Ă -vis de l’Europe. Je suis favorable Ă  votre proposition de dĂ©velopper les circuits courts et les filiĂšres de qualitĂ© au sein de la restauration hors foyers. Il convient pour cela de s’appuyer sur les bonnes pratiques au niveau local le conseil gĂ©nĂ©ral de la DrĂŽme et celui du Puy de DĂŽme ont ainsi mis en Ɠuvre des circuits courts pour la restauration collective dans les collĂšges, dans le respect du code des marchĂ©s publics. Je regrette que les consĂ©quences des accords commerciaux internationaux soient sous-estimĂ©es dans les conclusions du rapport. Vous ne mentionnez en effet que la nĂ©gociation des certificats sanitaires, alors que la question des droits de douane est essentielle. L’accord entre l’Union europĂ©enne et le Canada qui doit ĂȘtre conclu prochainement aura inĂ©vitablement un effet sur les importations de viande bovine canadienne. Les États-Unis, dans les nĂ©gociations qui se sont ouvertes avec l’Union europĂ©enne, ont une volontĂ© trĂšs forte d’obtenir la fin de la protection de la viande française, ainsi que la modification des rĂšgles sanitaires. Mme Jeanine DubiĂ©. Je salue ce rapport de grande qualitĂ©, qui dresse un Ă©tat des lieux complet du secteur et formule des propositions pour soutenir les filiĂšres. Le secteur du lait rencontre de graves difficultĂ©s mais il reste stratĂ©gique pour notre Ă©conomie. Les difficultĂ©s s’expliquent par le manque de rentabilitĂ© en raison de l’absence de compensation par les prix de la hausse des coĂ»ts de production. Le relĂšvement de 25 euros du prix payĂ© aux producteurs pour 1 000 litres de lait collectĂ©s proposĂ© par le mĂ©diateur des relations commerciales agricoles et acceptĂ© par les distributeurs est une solution ponctuelle qui ne rĂ©sout pas les problĂšmes structurels de la filiĂšre. Le partage de la valeur ajoutĂ©e est en effet trĂšs dĂ©favorable aux producteurs. Il est donc nĂ©cessaire de rĂ©former la contractualisation mise en Ɠuvre dans le cadre de la loi de modernisation de l’agriculture du 27 juillet 2010. Le regroupement des producteurs au sein d’organisations de producteurs peut apporter une solution car il renforce leur poids dans les nĂ©gociations. Le projet de loi sur la consommation permet un rééquilibrage et un meilleur encadrement des relations commerciales avec les distributeurs, grĂące Ă  l’affirmation de la primautĂ© des conditions gĂ©nĂ©rales de vente dans les nĂ©gociations, au renforcement de la transparence des contrats et Ă  la clause de renĂ©gociation des prix. Il conviendrait Ă©galement de renforcer l’accompagnement technique des producteurs en matiĂšre d’alimentation et de gĂ©nĂ©tique. La rĂ©forme de la PAC et la fin des quotas laitiers sont sources d’incertitude pour la filiĂšre. Les producteurs craignent que la contractualisation avantage exclusivement les transformateurs, qui pourraient en outre ĂȘtre tentĂ©s de favoriser les excĂ©dents pour peser sur les prix. Ne serait-il pas souhaitable de crĂ©er une instance de rĂ©gulation europĂ©enne qui Ă©valuerait les quantitĂ©s nĂ©cessaires en fonction de l’offre et de la demande ? Par ailleurs, notre groupe soutient l’aide financiĂšre Ă  la mise aux normes des bĂątiments d’élevage, qui reprĂ©sente des investissements trĂšs lourds pour les Ă©leveurs et n’est pas rentabilisĂ©e en raison du niveau insuffisant des prix. Pour la filiĂšre bovine, l’objectif est le maintien des exploitations tout en assurant une juste rĂ©munĂ©ration des Ă©leveurs. Faut-il accepter la concentration naturelle des producteurs dans un objectif de rentabilitĂ© ou aider les petits Ă©leveurs qui produisent des externalitĂ©s positives en matiĂšre d’activitĂ© Ă©conomique, de tourisme, de paysage ? La rĂ©ponse ne doit pas se limiter aux subventions car il est essentiel que les Ă©leveurs soient rĂ©munĂ©rĂ©s au juste prix, afin de prendre en compte la hausse des coĂ»ts de production. Il faut revaloriser les prix car les transformateurs et les distributeurs imposent un niveau trop bas. Le risque est celui d’une dĂ©saffection des agriculteurs et des jeunes pour les filiĂšres d’élevage. Concernant l’étiquetage de l’origine nationale des viandes, nous sommes favorables Ă  l’amendement qui avait Ă©tĂ© dĂ©posĂ© par M. Germinal Peiro sur le projet de loi relatif Ă  la consommation. Les circuits courts, qui rĂ©pondent Ă  une demande des consommateurs, doivent en effet ĂȘtre dĂ©veloppĂ©s mais cela suppose la prĂ©sence d’abattoirs Ă  proximitĂ©, ce qui peut poser problĂšme en milieu rural. Dans ma circonscription, l’enseigne CarrĂ© fermier » connaĂźt un important succĂšs dans le dĂ©veloppement de circuits courts. Il convient d’encourager ce type d’initiatives et de les ouvrir aux filiĂšres de viande française pour la restauration collective. Mme Brigitte Allain. Je remercie les rapporteurs pour la qualitĂ© de leur travail et regrette de n’avoir pas pu participer davantage aux travaux de la mission d’information par manque de temps. Les revenus moyens varient de 1 Ă  5 entre Ă©leveurs et cĂ©rĂ©aliers. Les donnĂ©es sur le temps de travail des Ă©leveurs citĂ©es dans le rapport correspondent Ă  la rĂ©alitĂ©. Nous partageons tous l’objectif d’assurer un revenu suffisant aux Ă©leveurs et de permettre le maintien des exploitations sur l’ensemble du territoire, notamment dans les zones de montagne ou les zones Ă  handicap naturel. Le systĂšme des quotas laitiers n’était pas parfait mais il permettait de rĂ©guler le marchĂ©. La contractualisation ne permet pas d’assurer des revenus suffisants ni de rĂ©guler la production. La faiblesse des prix va entraĂźner un recul du nombre d’exploitations et de la production laitiĂšre. Alors que l’Union europĂ©enne a dĂ©cidĂ© de maintenir les droits de plantation de vignes, et que les États-Unis et le Canada disposent d’instruments de rĂ©gulation de la production laitiĂšre, pourquoi l’Europe ne mettrait-elle pas en place un nouveau systĂšme d’autorisations ? La rĂ©forme de la PAC vise Ă  rééquilibrer les revenus et mieux rĂ©partir les aides entre les diffĂ©rents secteurs producteurs de fruits et lĂ©gumes, Ă©leveurs et pour les nouveaux États membres mais il est inacceptable que les aides soient actuellement distribuĂ©es de façon injuste. Le projet de loi relatif Ă  la consommation prĂ©voit une clause rĂ©vision des contrats en cas de hausse des prix des matiĂšres premiĂšres et un renforcement de la transparence et des contrĂŽles mais est-ce suffisant ? La prĂ©sence du mĂ©diateur des relations commerciales agricoles a eu un effet rĂ©gulateur. Tout l’enjeu est de remplacer les Ă©leveurs qui vont prendre leur retraite dans les prochaines annĂ©es, puisque 50 % d’entre eux sont ĂągĂ©s de plus de 50 ans. Dans une perspective d’avenir, il convient de dĂ©velopper l’agro-Ă©cologie et de favoriser l’autonomie protĂ©ique, grĂące Ă  un plan pour les protĂ©ines vĂ©gĂ©tales tant dans le cadre de la PAC qu’au niveau national. Compte tenu du niveau Ă©levĂ© des importations de viande en France, il faut se montrer particuliĂšrement ambitieux pour les filiĂšres de l’élevage. Cette question devra ĂȘtre l’un des sujets essentiels du futur projet de loi d’avenir pour l’agriculture. Il conviendra notamment de dĂ©velopper les formations en agro-Ă©cologie rotation des cultures, polyculture et les filiĂšres de consommation locale, ce qui rĂ©pond Ă  une rĂ©elle demande de la sociĂ©tĂ©. Mme Laure de la RaudiĂšre. Je fĂ©licite les rapporteurs pour leur excellent travail et les remercie d’avoir mis en avant cet important sujet. Nous devons en effet porter une attention particuliĂšre aux Ă©leveurs. Le rapport fait Ă©tat des revenus moyens des cĂ©rĂ©aliers en 2012, annĂ©e oĂč le cours du blĂ© a Ă©tĂ© particuliĂšrement Ă©levĂ© 260 euros la tonne contre 100 Ă  130 euros en 2009. Il aurait Ă©tĂ© intĂ©ressant de procĂ©der Ă  un lissage dans le temps ou de citer les chiffres des annĂ©es prĂ©cĂ©dentes. Je souhaiterais avoir l’avis des rapporteurs sur les possibilitĂ©s de prĂ©voir, dans le cadre de la PAC, des aides variables en fonction du cours des cĂ©rĂ©ales, dans le contexte de forte volatilitĂ© des marchĂ©s. Mme Annick Le Loch. Il s’agit d’un trĂšs bon rapport, qui propose des solutions efficaces. Nous avons aujourd’hui une obligation de rĂ©sultat pour l’avenir de la filiĂšre et des producteurs. Une juste rĂ©munĂ©ration des diffĂ©rents acteurs est nĂ©cessaire. L’accord du 3 mai 2011 entre agriculteurs, industriels et distributeurs sur la rĂ©ouverture de nĂ©gociations commerciales en cas de variations du prix de l’alimentation animale reposait sur le volontariat. Les industriels ont demandĂ© leur part de la hausse des prix de 25 euros dĂ©cidĂ©e rĂ©cemment. En l’absence de solidaritĂ© des diffĂ©rents acteurs de la filiĂšre, les producteurs auront en effet des difficultĂ©s pour peser face aux distributeurs. Le projet de loi sur la consommation prĂ©voit une clause de renĂ©gociation en cas de fortes variations des prix des matiĂšres premiĂšres agricoles. Il est prĂ©vu que la liste des secteurs concernĂ©s, qui inclura les produits laitiers, sera prĂ©cisĂ©e par dĂ©cret. Il est nĂ©cessaire que les Ă©leveurs soient justement rĂ©tribuĂ©s mais rien n’est garanti pour l’instant. La solidaritĂ© de la filiĂšre est nĂ©cessaire. M. Jean-Claude Mathis. L’accord tripartite du 3 mai 2011 entre agriculteurs, transformateurs et distributeurs prĂ©voit la renĂ©gociation des prix des produits agricoles en cas de forte variation des coĂ»ts de revient, du fait notamment de l’alimentation des animaux. Cela n’empĂȘche pas la grande distribution d’exercer une pression en vue de la baisse du prix du lait. Comment favoriser, selon vous, l’application effective de l’accord et faire en sorte que l’augmentation des coĂ»ts de production des Ă©leveurs soit rĂ©percutĂ©e sur les prix de vente des distributeurs ? Par ailleurs, comment parvenir Ă  imposer l’étiquetage de l’origine de la matiĂšre premiĂšre, qui offrira aux consommateurs une information loyale tout en valorisant les efforts de traçabilitĂ© rĂ©alisĂ©s tout au long de la chaĂźne ? Mme FrĂ©dĂ©rique Massat. Mon intervention portera sur l’élevage en zone de montagne, sujet sur lequel j’ai du reste Ă©tĂ© auditionnĂ©e par les rapporteurs au titre de l’association nationale des Ă©lus de la montagne. Cette audition a eu lieu au mois de mars dernier et des avancĂ©es au niveau europĂ©en sont intervenues depuis cette date. À la lecture du rapport, je comprends en quoi la convergence des aides risque de dĂ©sĂ©quilibrer les autres productions mais je tiens tout de mĂȘme Ă  relayer le souhait des Ă©leveurs des zones de montagne d’une convergence plus rapide. J’insiste d’autant plus sur la nĂ©cessitĂ© de les sortir de la situation pĂ©nalisante actuelle que le secteur se trouve aujourd’hui dans une situation particuliĂšrement difficile. Si demain il ne devait plus y avoir d’agriculture dans nos montagnes, l’entretien des paysages et la prĂ©servation de l’environnement seraient gravement remis en question. Il s’agit donc d’adapter les paiements de base aux spĂ©cificitĂ©s de la montagne. Certes des avancĂ©es ont Ă©tĂ© rĂ©alisĂ©es, avec notamment le relĂšvement des indemnitĂ©s compensatoires de handicaps naturels ICHN, mais demeure le problĂšme de la prime herbagĂšre agroenvironnementale PHAE, qui doit disparaĂźtre pour ĂȘtre prĂ©cisĂ©ment couplĂ©e aux ICHN. Les Ă©leveurs vont-ils y trouver leur compte, telle est leur inquiĂ©tude aujourd’hui. M. Daniel Fasquelle. Le cri d’alarme que nous pouvons tous pousser ce matin ne concerne pas seulement les zones de montagne. L’élevage laitier est en grande partie dĂ©stabilisĂ© partout en France, je partage le diagnostic dressĂ© par ce rapport, et il est donc urgent d’agir sur les aides ou encore sur la revalorisation des produits. À ce sujet, je regrette que dans le cadre du projet de loi sur la consommation, nous ne soyons pas allĂ©s jusqu’au bout de la volontĂ© d’indiquer l’origine des produits dans les plats prĂ©parĂ©s. S’agissant des rĂ©munĂ©rations annexes, il faut Ă  tout prix faire avancer le dossier de la mĂ©thanisation. Les projets qui sont aujourd’hui portĂ©s sur le terrain n’arrivent en effet pas Ă  aboutir. Je souhaite revenir aussi sur la question de la fiscalitĂ© et des charges sociales, et plus gĂ©nĂ©ralement sur le sujet de l’environnement lĂ©gislatif et rĂ©glementaire. Pouvons-nous tirer des enseignements auprĂšs de nos partenaires europĂ©ens, en particulier l’Allemagne, le Danemark et les Pays-Bas ? M. HervĂ© Pellois. Notre pays dispose de nombreux atouts, Ă  condition de mieux les exploiter. Il sera notamment nĂ©cessaire de se battre sur la question des indications gĂ©ographiques protĂ©gĂ©es IGP dans le cadre de la nĂ©gociation de l’accord entre l’Union europĂ©enne et les États-Unis. Je perçois par ailleurs une faiblesse Ă  l’export du fait du trop grand nombre d’interlocuteurs et d’initiatives prises aujourd’hui, sans compter les races rĂ©pertoriĂ©es et le nombre de labels. Chacun essaye de se positionner seul alors que nous devrions jouer groupĂ©s pour conforter nos points forts, comme par exemple notre avance en matiĂšre de gĂ©nĂ©tique animale. M. Dino Cinieri. Je tiens Ă  saluer le travail rĂ©alisĂ© par nos deux rapporteurs avant de les interroger sur deux points. Tout d’abord, pensez-vous nĂ©cessaire d’élaborer un nouveau systĂšme de rĂ©gulation du marchĂ© du lait au sein de l’Union europĂ©enne. Dans un rapport publiĂ© Ă  l’automne 2012, la Commission europĂ©enne a en effet confirmĂ© la suppression d’ici Ă  2015 du systĂšme des quotas, qui avait pourtant permis depuis 1984 de limiter les distorsions de concurrence dans le secteur laitier. Ce mĂȘme rapport ne laisse par ailleurs entrevoir aucune perspective de mise en place d’un nouveau systĂšme de rĂ©gulation. Les effets risques d’ĂȘtre dĂ©vastateurs sur la production de lait en Europe, d’autant que les deux tiers de cette production proviennent de zones dĂ©favorisĂ©es ou de zones de montagne. Avez-vous imaginĂ© des solutions permettant de pĂ©renniser les zones d’élevage les moins compĂ©titives et pour assurer un revenu stable aux producteurs laitiers français et europĂ©ens ? Hier, plus d’une centaine de producteurs laitiers de la Loire ont convergĂ© vers l’usine de Lactalis Ă  AndrĂ©zieux pour rĂ©clamer l’application des indicateurs Ă©conomiques moyens, soit 345 € par tonne de lait en 2013. Lactalis, premier groupe mondial dans le secteur, propose un prix de 334 €, qui ne permet pas de compenser l’augmentation de 35 % du coĂ»t de l’alimentation des animaux. Comment faire en sorte que les industriels permettent aux producteurs de vivre dĂ©cemment de leur travail ? M. FrĂ©dĂ©ric Roig. Cet excellent rapport pointe la souffrance d’une filiĂšre, mais insiste Ă©galement sur sa fonction sociale et Ă©conomique, ainsi que son rĂŽle dans l’amĂ©nagement du territoire et l’entretien des espaces. Les enjeux en matiĂšre de sĂ©curitĂ© alimentaire ont Ă©galement Ă©tĂ© mentionnĂ©s, ainsi que la question des circuits courts et de la vente directe. Un vrai potentiel de croissance existe ! Je tiens Ă  souligner Ă  cet effet l’intĂ©rĂȘt du projet de plateforme de commercialisation Agrilocal, menĂ© par le conseil gĂ©nĂ©ral de la DrĂŽme, dont nous nous inspirons Ă©galement dans l’HĂ©rault. Je souhaite Ă©voquer le modĂšle Ă©conomique des abattoirs de proximitĂ©, que la concentration du secteur tend Ă  faire disparaĂźtre. Dans mon dĂ©partement, nous avons adossĂ© un atelier de dĂ©coupe Ă  l’abattoir, ce qui permet d’équilibrer la rentabilitĂ© de l’ensemble. Une telle piste mĂ©riterait d’ĂȘtre approfondie, dans le prolongement de votre rapport. M. Yves Nicolin. Ce rapport ne lĂšve malheureusement pas les inquiĂ©tudes de la filiĂšre, qui sont aussi les nĂŽtres. Nous traversons aujourd’hui une vĂ©ritable crise de confiance qui met en pĂ©ril le secteur et face Ă  ce danger, les propositions que vous faites demeurent Ă  mon sens un peu timides. Dans le domaine de la simplification, vous avez identifiĂ© de vrais sujets, je pense aux tests ESB et aux installations classĂ©es, mais si vous ne harcelez pas le ministĂšre de l’agriculture pour que des mesures soient prises dans le sens que vous envisagez, je suis certain qu’il n’y aura aucune avancĂ©e. Ce travail constitue une base claire mais qui doit ĂȘtre consolidĂ©e. Une guĂ©rilla doit ĂȘtre menĂ©e auprĂšs des autoritĂ©s nationales et europĂ©ennes par nos deux rapporteurs, avec l’appui du prĂ©sident de la Commission. M. AndrĂ© Chassaigne. Je partage cette suggestion ! M. Jean Grellier. Avez-vous pu dresser un premier bilan de la mise en Ɠuvre de la contractualisation par la loi de modernisation de l’agriculture et comment apprĂ©ciez-vous le cas Ă©chĂ©ant le rapport de force entre les contractants ? Ce systĂšme pourrait-il ĂȘtre Ă©tendu Ă  d’autres secteurs, comme la viande ? S’agissant du secteur coopĂ©ratif, la dĂ©fiance des producteurs-sociĂ©taires envers les coopĂ©ratives se manifeste de plus en plus ouvertement. Dans ma rĂ©gion, le rachat de Bongrain par Terra Lacta suscite de vraies interrogations. J’avais dĂ©jĂ  dĂ©noncĂ©, sous la prĂ©cĂ©dente lĂ©gislature, la vente Ă  des amĂ©ricains de Yoplait par le groupement coopĂ©ratif Sodial. Au moment oĂč d’importantes restructurations interviennent, qui Ă©loignent les centres de dĂ©cisions des producteurs, quelle vision portez-vous sur la gouvernance des coopĂ©ratives ? Enfin, s’agissant de la surprime sur les cinquante premiers hectares, que j’avais accueillie favorablement, des effets de seuil annuleraient son bĂ©nĂ©fice. Pouvez-vous nous Ă©clairer et le cas Ă©chĂ©ant nous rassurer sur ce point ? M. Philippe Le Ray. Votre rapport est intĂ©ressant mais il faut employer des mots plus forts nous assistons aujourd’hui Ă  un vĂ©ritable Ă©croulement de l’élevage, qui se manifeste par une production en baisse et une diminution du nombre d’éleveurs. Il s’agit de mĂ©tiers trĂšs exigeants en main d’Ɠuvre, en technicitĂ©, en investissements, du fait aussi des obligations sanitaires. La filiĂšre laitiĂšre, un peu d’ailleurs comme la filiĂšre porcine, se caractĂ©rise cependant par une vĂ©ritable dĂ©sorganisation et l’absence d’une stratĂ©gie claire pour faire face Ă  l’avenir. La politique de l’aprĂšs quotas est totalement improvisĂ©e de sorte qu’en l’absence de rĂ©gulation, les prix se fixeront en fonction du marchĂ©. AprĂšs une pĂ©riode particuliĂšrement dure, les Ă©leveurs n’attendent plus grand-chose, et surtout pas des mesures de bricolage. De ce point de vue, je ne trouve rien de probant dans le projet de loi sur la consommation. On ne voit rien venir non plus du cĂŽtĂ© de l’Europe et pourtant, cela fait trente ans que nous rĂ©clamons un plan protĂ©ines ! Le besoin d’une politique claire est urgent, les discours ne suffiront pas Ă  inciter les jeunes Ă  s’installer
 Mme Marie-Lou Marcel. Vous faites des suggestions concernant le dĂ©veloppement des circuits courts. Des actions en ce sens ont Ă©tĂ© entreprises depuis longtemps par certaines collectivitĂ©s, notamment la rĂ©gion Midi-PyrĂ©nĂ©es. Comment concrĂštement aller plus loin ? Un fonds de solidaritĂ© des cĂ©rĂ©aliers Ă©leveurs Ă  hauteur de cinq millions d’euros a Ă©tĂ© mis en place par Orama, qui fĂ©dĂšre trois associations dĂ©pendantes du syndicat majoritaire. Ce fonds, qui pourrait ĂȘtre utilisĂ© pour la rĂ©novation des bĂątiments ou la mĂ©thanisation, a suscitĂ© de vives rĂ©actions. Qui est chargĂ© des modalitĂ©s de sa mise en Ɠuvre ? Ne constitue-t-il pas en quelque sorte une aumĂŽne des cĂ©rĂ©aliers vis-Ă -vis des autres agriculteurs ? Enfin, sur la modernisation des bĂątiments d’élevage, oĂč en est-on de la fongibilitĂ© des aides entre rĂ©gions, que j’avais Ă©voquĂ©e dans mon avis budgĂ©taire Ă  l’automne dernier ? M. Damien Abad. J’espĂšre que votre rapport mettra un peu de baume au cƓur des Ă©leveurs, qui n’ont pas toujours le sentiment que le ministre fait tout son travail pour les soutenir
 Je voudrais rappeler combien en l’état la loi sur la consommation est dĂ©cevante au sujet de l’étiquetage. Un vĂ©ritable effort doit ĂȘtre entrepris, au-delĂ  des Ă©tiquettes politiques ! Sur la politique agricole commune, il reste aussi du travail Ă  faire, d’autant qu’une question Ă©merge, dont vous ne parlez pas dans le rapport, Ă  savoir l’harmonisation europĂ©enne des normes sanitaires et sociales. Je voudrais souligner l’importance du travail du Parlement europĂ©en sur ces sujets. Je rejoins votre prĂ©conisation concernant le dĂ©veloppement des circuits courts et de proximitĂ© mais la question des modalitĂ©s de leur promotion par les marchĂ©s publics reste entiĂšre. Je rejoins aussi ce qui a Ă©tĂ© dit sur les abattoirs de proximitĂ©, en lien direct avec la question des circuits courts. Vous avez pointĂ© Ă  juste titre le problĂšme du diffĂ©rentiel entre les laits bĂ©nĂ©ficiant ou pas d’une AOC. Dans mon territoire du Haut-Bugey, le lait produit dans le pĂ©rimĂštre de l’AOC ComtĂ© se vend ainsi Ă  un prix correct, contrairement au lait industriel qu’on trouve dans le sud du territoire. Je souhaite enfin Ă©voquer rapidement la question du fonds entre Ă©leveurs et cĂ©rĂ©aliers – comment rendre ses obligations plus contraignantes ? –, les limites du principe de prĂ©caution, avec les tests ESB, et les retraites agricoles ! Ne les oubliez-pas ! Mme MichĂšle Bonneton. Merci pour ce rapport, trĂšs important. Effectivement, en France et en Europe, en particulier dans les pays voisins de la France, il est prĂ©vu que la demande, aussi bien en produits laitiers qu’en viande, augmente dans les annĂ©es Ă  venir. Or, le mĂ©tier d’éleveur est trĂšs contraignant et mal rĂ©munĂ©rĂ©. Il est donc fondamental, pour nos territoires, qu’on encourage les Ă©leveurs qui prĂ©sentent souvent une diversification de l’agriculture trĂšs complĂ©mentaire avec les autres activitĂ©s agricoles. Il est urgent d’amĂ©liorer leurs revenus et leurs conditions de vie. J’insisterai particuliĂšrement sur la nĂ©cessitĂ© de dĂ©velopper les circuits courts, les abattoirs de proximitĂ©, dont un certain nombre sont menacĂ©s. J’ai bon espoir qu’on sauve le nĂŽtre dans l’IsĂšre. Mais on peut aussi aider Ă  mettre en place des magasins de producteurs et favoriser, par l’intermĂ©diaire des conseils gĂ©nĂ©raux par exemple, ou d’autres collectivitĂ©s locales, le dĂ©veloppement de centrales d’achat locales. Ceci pourrait rĂ©pondre au questionnement de M. Abad, d’ailleurs. Bien entendu, inclure dans les marchĂ©s publics des clauses spĂ©cifiques concernant les circuits courts, les produits locaux, serait trĂšs important. Je voudrais insister tout particuliĂšrement sur des rĂ©glementations qui changent trĂšs frĂ©quemment, notamment en ce qui concerne les bĂątiments, ce qui demande aux agriculteurs des investissements importants, mĂȘme s’ils font souvent eux-mĂȘmes beaucoup de travaux. Quels aides pourraient-ils recevoir dans le cadre de fonds spĂ©cifiques ? M. François Sauvadet. Votre mission fait un certain nombre de constats et de suggestions, mais il faut dĂ©sormais les porter rapidement auprĂšs de la commission et du gouvernement, parce que le monde de l’élevage, qui souffre terriblement, attend des actes. En premier lieu, sur la question des charges, je vous invite Ă  prolonger le travail en allant voir ce qui se passe ailleurs en Allemagne par exemple, notamment chez nos voisins, qui sont Ă  la fois nos amis et nos concurrents directs. Ensuite, les contraintes qui pĂšsent sur les Ă©levages doivent faire l’objet de mises au point, sans dĂ©sarmer sur l’aspect sanitaire. S’il s’agit de lever le pied sur ce plan, il ne faut le faire qu’au niveau europĂ©en. J’étais prĂ©sident de la commission d’enquĂȘte sur la vache folle et c’est un dĂ©sastre dĂšs lors qu’il y a une suspicion de risque sanitaire Ă  juguler. Cela nĂ©cessite des moyens. Sur la tuberculose, par exemple, qui touche beaucoup certains secteurs, le gouvernement tarde Ă  indemniser pour les troupeaux abattus au point qu’un certain nombre d’éleveurs envisagent de ne plus faire les prophylaxies, faute d’ĂȘtre soutenus ; il faut faire attention et le gouvernement doit rĂ©agir sur ce sujet ! TroisiĂšmement, il faut identifier quelle viande est produite pour la valoriser au mieux. Ce travail, dĂ©jĂ  engagĂ©, doit ĂȘtre poursuivi, de maniĂšre trĂšs volontariste. Enfin, faites trĂšs attention au sujet de la surprime Ă  50 hectares dans les zones d’élevage, notamment intermĂ©diaires. Cela veut dire qu’on va supprimer un certain nombre d’élevages. Aujourd’hui, dans certaines rĂ©gions, nous sommes en dĂ©prise de prĂ©s des exploitants n’exploitent plus leurs prĂ©s. Faire une surprime, sans distinguer rĂ©gion par rĂ©gion, et alors qu’un exploitant ne peut aujourd’hui s’installer sur moins de 120 hectares, peut conduire Ă  dĂ©stabiliser complĂ©tement des zones extensives. Mme Marie-NoĂ«lle Battistel. Je voudrais Ă  mon tour, messieurs les rapporteurs, saluer votre travail de qualitĂ© sur ce secteur de l’élevage bovin, qui est stratĂ©gique pour l’économie et la vitalitĂ© des territoires ruraux. Le relĂšvement du plafond de l’ICHM est une bonne nouvelle, bien Ă©videmment, pour les Ă©leveurs de montagne, afin de leur permettre de maintenir leur capacitĂ© Ă  investir. Concernant la modernisation des bĂątiments, outre l’harmonisation europĂ©enne des normes, il faut veiller Ă  ce que la rĂšgle des plafonds en matiĂšre de subventions ne pĂ©nalise pas les secteurs de montagne, oĂč le coĂ»t de rĂ©habilitation est plus Ă©levĂ© et souvent mal Ă©valuĂ©. Or, sauf erreur de ma part, je n’ai pas vu cette question traitĂ©e dans votre rapport. Pouvez-vous m’en dire deux mots ? M. le prĂ©sident François Brottes. Messieurs les rapporteurs, vous avez de nombreuses sollicitations, notamment Ă  continuer le travail, beaucoup de fĂ©licitations pour un rapport de grande qualitĂ© qui balaie l’ensemble de la problĂ©matique, mĂȘme si quelques points ont semble-t-il Ă©tĂ© oubliĂ©s, ce qui est tout Ă  fait normal, vu que l’on manque toujours un peu de temps. M. Alain Marc, rapporteur. J’ai bien notĂ© que les aspects rĂ©glementaires et les contraintes qui pĂšsent sur les agriculteurs ont Ă©tĂ© Ă©voquĂ©s plusieurs fois. Nous allons demander Ă  l’exĂ©cutif qu’au niveau de l’administration dĂ©partementale, notamment, les Ă©leveurs n’aient pas l’impression de subir, Ă  chaque fois que des gens se dĂ©placent chez eux, un interrogatoire parfois trĂšs traumatisant. Il faudra bien que soit dĂ©brayĂ©e l’information Ă  partir du ministĂšre jusqu’au niveau local afin que l’on n’ait plus ce type de comportements de la part de certains contrĂŽleurs, qui y vont parfois un petit peu trop fort. Nous Ă©voquons les installations classĂ©es. Il est complĂštement anormal que nous soyons soumis en France Ă  ce type d’autorisations Ă  installations classĂ©es pour des Ă©levages Ă  50 vaches laitiĂšres, alors que, dans d’autres pays, c’est 100, ou plus. Il faut donc vraiment une harmonisation europĂ©enne. Nous allons bien Ă©videmment le dire trĂšs trĂšs fortement. Le maintien des abattoirs nĂ©cessitera une mission beaucoup plus prĂ©cise, car nous avons reçu les reprĂ©sentants des abattoirs et cette question centrale est trĂšs difficile Ă  traiter - suivant les espĂšces, trĂšs peu d’entre eux arrivent Ă  l’équilibre Ă©conomique. La formation, qui n’a pas tellement Ă©tĂ© l’objet de nos auditions, est quand mĂȘme trĂšs bien faite en France. Il y a eu certains soucis dans certains lycĂ©es et Michel Barnier nous a aidĂ©s, notamment Ă  maintenir l’élevage ovin bio dans certaines zones. Les filiĂšres agricoles doivent sans arrĂȘt ĂȘtre adaptĂ©es. En ce qui concerne les Ă©carts de prix, Laure de la RaudiĂšre nous a dit qu’en 2009 le prix des cĂ©rĂ©ales Ă©tait bas. C’était aussi le moment de la crise laitiĂšre, oĂč le prix du lait Ă©tait encore plus bas qu’il ne l’est aujourd’hui, ce qui nous a valu toutes ces manifestations au niveau national. Ce qui compte, c’est bien sĂ»r le prix auquel sont rĂ©munĂ©rĂ©s nos agriculteurs, mais aussi le prix des intrants, le prix des cĂ©rĂ©ales. C’est l’écart entre les deux qui permet le revenu. Lorsqu’il y a un effet de ciseaux, malheureusement, comme aujourd’hui avec l’augmentation sans prĂ©cĂ©dent de ces coĂ»ts-lĂ , on assiste Ă  une baisse sensible du revenu des agriculteurs. Antoine Herth a Ă©voquĂ© ce que pourrait ĂȘtre la caricature du nombre d’heures travaillĂ©es si l’on comparait les Ă©leveurs aux cĂ©rĂ©aliers. Les Ă©leveurs sont Ă  leur ferme 365 jours sur 365 et il est Ă©vident qu’à cĂŽtĂ© de ces problĂšmes conjoncturels de prix des intrants, il est bon de reconnaĂźtre la possibilitĂ© pour les Ă©leveurs de partir en vacances grĂące Ă  la dĂ©fiscalisation, ce qui n’était pas quelque chose d’assurĂ©e Ă  un moment donnĂ©. Pour certains d’entre eux, c’était la premiĂšre fois de leur vie, Ă  quarante-cinq ans, qu’ils partaient en vacances. Cela ne leur Ă©tait jamais arrivĂ© auparavant. C’est donc quelque chose de trĂšs intĂ©ressant, qu’il faut continuer. Je ne voudrais pas que les circuits courts relĂšvent en quelque sorte de "la tarte Ă  la crĂšme". C’est une niche trĂšs intĂ©ressante ; au niveau Ă©conomique, le montant global de ce que pourraient reprĂ©senter l’intĂ©gralitĂ© des circuits courts ne ferait toutefois que quelques pourcents de la production. Je suis d’accord qu’il faut les favoriser. Mais il ne faut sans doute pas en faire l’alpha et l’omĂ©ga de ce que doit ĂȘtre l’agriculture française dans l’avenir. En ce qui concerne les exploitations et le groupement export France » pour la viande, il y a effectivement des possibilitĂ©s extrĂȘmement intĂ©ressantes au niveau international. Il faudra de plus en plus de lait de vache et la demande mondiale de viande est prĂ©sente. En revanche, le vrai problĂšme est d’assurer nos exportations. Sur la poudre de lait, par exemple, nous avions connu du retard, que nous sommes progressivement en train de rattraper. Nous ne sommes pas trĂšs outillĂ©s Ă  l’export pour conquĂ©rir certains marchĂ©s. Nos ambassades et nos services Ă©conomiques Ă  l’extĂ©rieur ne sont peut-ĂȘtre pas suffisamment structurĂ©s pour permettre Ă  nos grandes coopĂ©ratives d’exporter sur les marchĂ©s Ă©mergents, malgrĂ© leur regroupement. A l’intĂ©rieur de l’outil qui pourrait ĂȘtre un GIE constituĂ©, nous pourrions avoir des outils bien meilleurs de façon Ă  acquĂ©rir ces marchĂ©s – ce que d’autres font, notamment les Allemands et les pays de l’Europe du Nord. M. Germinal Peiro, rapporteur. Tout d’abord, je voudrais dire Ă  M. Sauvadet que tout le monde attend des actes, et le Gouvernement français les a posĂ©s en dĂ©fendant le budget de la PAC, ce qui a Ă©tĂ© saluĂ© par toutes les organisations syndicales, y compris celles qui n’avaient pas appelĂ© Ă  voter pour lui. Les actes ont Ă©galement Ă©tĂ© posĂ©s de maniĂšre partagĂ©e au niveau de la Commission, du Parlement et du Conseil europĂ©en, en augmentant la possibilitĂ© de recouplage des aides qui passe de 10 % Ă  13 %, – ce qui est trĂšs important –, et en offrant une marge de manƓuvre de 2 % supplĂ©mentaire pour le plan protĂ©ines vĂ©gĂ©tales ». Ce sont des avancĂ©es notables, mais il faut aussi aujourd’hui aussi poser des actes au niveau franco-français et c’est l’objet des scĂ©narios que le ministre est en train de proposer aux reprĂ©sentants syndicaux depuis hier. En effet, selon le scĂ©nario, l’impact en faveur de l’élevage ne sera pas le mĂȘme quelle sera la part laissĂ©e au recouplage sur le 1er pilier, car il est possible d’atteindre 30 % ? Quel sera le choix sur la convergence ? A cet Ă©gard, il va falloir concilier les demandes des Ă©leveurs extensifs et des zones de montagnes qui actuellement sont Ă  moins de 200 € de droits Ă  paiement unique aujourd’hui et qui souhaitent atteindre rapidement une moyenne de 270 €, avec celles d’autres zones qui sont Ă  350 € voire 400 € et qui craignent une perte de revenus. Il faut donc que des choix soient rĂ©alisĂ©s au niveau national. Nous aurons ainsi l’occasion de montrer qui dĂ©fend vĂ©ritablement l’élevage. Concernant la surprime, il faut l’étudier de prĂšs pour l’élevage extensif car elle favorise aujourd’hui les exploitations jusqu’à 100 hectares, le point de bascule se faisant entre 90 et 100 hectares. Attention, il faut bien savoir que la surprime ne sapplique pas Ă  l’ensemble du droit Ă  paiement unique moyen la surprime est faite sur une partie de l’aide seulement. La difficultĂ© est de savoir comment on encourage l’emploi. Les 9 Md€ d’argent public versĂ©s annuellement Ă  l’agriculture doivent ĂȘtre utilisĂ©s de la façon la plus efficace possible en terme d’emploi, d’amĂ©nagement du territoire et de protection de l’environnement pour que la France reste un grand pays producteur, comme l’a affirmĂ© le Gouvernement et le PrĂ©sident de la rĂ©publique. Il est trĂšs difficile de trouver une formule qui aide l’emploi et la commission europĂ©enne l’a refusĂ©e. Au final la France n’aurait peut-ĂȘtre pas Ă©tĂ© gagnante en comparaison de pays comme la Roumanie ou la Bulgarie qui ont encore des millions d’agriculteurs avec de toutes petites exploitations. Supprimer les premiers hectares revient en rĂ©alitĂ© Ă  aider l’emploi car les chiffres indiquent clairement que ce sont sur les exploitations d’élevage que se trouvent le plus grand nombre d’emplois. C’est donc avec des outils franco-français que l’on va pouvoir aider l’élevage ou d’autres secteurs. Nous aurons ainsi l’occasion de montrer si l’élevage est vĂ©ritablement une grande cause nationale dans notre pays et s’il existe une volontĂ© nationale de le soutenir. Je ne reviens pas sur l’aspect caricatural du rapport qui nous a Ă©tĂ© reprochĂ©, car ni Alain Marc ni moi-mĂȘme n’avons voulu caricaturer les situations, mais c’est une Ă©vidence qu’un Ă©leveur laitier doit procĂ©der Ă  deux traites quotidiennes alors qu’un maĂŻsiculteur n’est pas obligĂ© de vĂ©rifier son champ tous les jours de l’annĂ©e. La question des revenus est Ă©galement une Ă©vidence absolue, mĂȘme s’il ne faut pas oublier qu’il y a 4 ou 5 ans, 1 500 tracteurs avaient envahi la place de la Nation Ă  cause de la baisse des cours. La volatilitĂ© des prix peut donc toucher aussi le secteur des cĂ©rĂ©ales. L’annĂ©e 2013 Ă©tant annoncĂ©e comme une annĂ©e record pour la production de cĂ©rĂ©ales, on verra ses consĂ©quences sur les prix, sachant aussi qu’il y a une demande croissante de cĂ©rĂ©ales dans le monde. Il ne faut pas oublier que la charge principale qui pĂšse sur le budget des exploitations d’élevage est celle liĂ©e Ă  l’alimentation, elle-mĂȘme liĂ©e au coĂ»t des cĂ©rĂ©ales. Un transfert doit donc s’opĂ©rer. C’est ainsi que nous avançons l’idĂ©e, pour une autre PAC, d’aides contracycliques, qui seront une forme de rĂ©gulation. Au sujet des circuits courts, la France en est encore Ă  la PrĂ©histoire. Elle a intĂ©rĂȘt Ă  mettre en place un plan national de relocalisation des activitĂ©s agricoles. J’y suis trĂšs attachĂ© et dĂ©fends cette idĂ©e depuis plusieurs annĂ©es dĂ©jĂ  car je crois Ă  la proximitĂ©, Ă  la traçabilitĂ©, au besoin des citoyens de consommer des produits qu’ils connaissent et qui reprĂ©sentent l’identitĂ© de leur territoire. La marge de manƓuvre est Ă©norme puisque 80 % de la viande consommĂ©e en restauration collective provient de l’importation. La France devrait parvenir Ă  faire en sorte que les vaches charolaises de Bourgogne soient consommĂ©es sur leur territoire de production sans devoir faire appel Ă  des vaches de rĂ©forme provenant des Pays Bas. Comme il l’a dĂ©jĂ  Ă©tĂ© soulignĂ©, l’un des coĂ»ts les plus importants pour les Ă©leveurs est l’alimentation, et le plan protĂ©ines vĂ©gĂ©tales »est une bonne solution. Avec les 2 % que la PAC autorise aujourd’hui, il faut encourager la culture des fĂ©veroles, des pois, de la luzerne, etc
 pour ne pas ĂȘtre totalement dĂ©pendant du soja OGM, venu notamment du BrĂ©sil. Concernant l’aprĂšs quotas, l’Union europĂ©enne a malheureusement dĂ©mantelĂ© le systĂšme de rĂ©gulation des quotas mis en place en 1984. Pourtant, celui-ci a permis non seulement de maintenir une production laitiĂšre en France, mais surtout de la rĂ©partir sur l’ensemble du territoire. Aujourd’hui, sans les quotas, le risque majeur en France rĂ©side dans la concentration de la production laitiĂšre. Au sujet de l’étiquetage et de la traçabilitĂ©, nous sommes tous d’accord pour poursuivre les efforts. En matiĂšre d’accords internationaux, que ce soit ceux de l’OMC ou la libĂ©ralisation des Ă©changes entre les États-Unis et l’Union europĂ©enne, il faut ĂȘtre vigilant puisqu’à terme, avec la pression pour l’ouverture de nos marchĂ©s, nous serons forcĂ©s d’accepter les produits aux hormones et aux OGM que nous refusons encore aujourd’hui. En conclusion, nous avons voulu, avec Alain Marc, pousser le cri d’alarme et poser des actes. S’il n’y a pas une meilleure rĂ©partition des aides de la PAC dans notre pays, l’élevage va quasiment disparaĂźtre dans beaucoup de rĂ©gions, et cela ne va pas dans l’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral de la France, qui consiste Ă  maintenir une activitĂ© d’élevage rĂ©partie sur l’ensemble du territoire, crĂ©ant des emplois et valorisant la production agricole en matiĂšre de lait, la France est un des plus grands producteurs de fromage et de produits transformĂ©s et pour la filiĂšre viande », il est aussi possible d’amĂ©liorer notre production. Il faut garder Ă  l’esprit que si la France connaĂźt un succĂšs touristique aussi important avec 83 millions de visiteurs en 2012, c’est grĂące Ă  son patrimoine historique, naturel mais aussi gastronomique, qui fait de la France un pays un peu Ă  part dans le monde. Monsieur le prĂ©sident Brottes. Merci pour ce travail d’une excellente qualitĂ©. Une audition spĂ©cifique sera organisĂ©e prochainement sur les abattoirs. 26 mars 2013 Association nationale des Ă©lus de la montagne ANEM Mme FrĂ©dĂ©rique Massat, prĂ©sidente M. HervĂ© Benoit, chargĂ© de mission Institut de l’élevage M. Philippe Chotteau, chef du dĂ©partement Ă©conomie M. Christophe Perrot, chargĂ© de mission Économie, Ă©levage et territoire Syndicat National de l’Industrie de la Nutrition Animale SNIA M. François Cholat, vice-prĂ©sident M. StĂ©phane Radet, directeur 2 avril 2013 FĂ©dĂ©ration nationale des exploitants d’abattoirs prestataires de service FNEAP M. AndrĂ© Eloi, directeur FĂ©dĂ©ration nationale des syndicats d’exploitants agricoles FNSEA M. Henri Brichart, vice-prĂ©sident M. Antoine Suau, chargĂ© de mission Économie Mme Nadine Normand, chargĂ©e des Relations avec le Parlement 9 avril 2013 FĂ©dĂ©ration nationale des exploitants d’abattoirs prestataires de service FNEAP M. AndrĂ© Eloi, directeur FĂ©dĂ©ration nationale des producteurs de lait FNPL M. Gilles Psalmon, directeur Coordination rurale CRUN M. François Lucas, vice-prĂ©sident de la CRUN M. Michel Manoury, prĂ©sident de la section viande de la CRUN Mme VĂ©ronique Le Floch, membre du conseil d’administration de l’Organisation des producteurs de lait OPL FĂ©dĂ©ration des entreprises du Commerce et de la Distribution FCD M. Mathieu Pecqueur, directeur Agriculture et qualitĂ© M. GĂ©rard CladiĂšre, reprĂ©sentant de la FCD au sein d’Interbev, M. Antoine Sauvagnargues, chargĂ© de mission Affaires publiques ConfĂ©dĂ©ration paysanne M. GĂ©rard Durand, SecrĂ©taire national en charge du dossier Ă©levage M. Yves Sauvaget, responsable de la commission lait M. Christian Drouin, responsable de la commission bovins viande 16 avril 2013 SODIAAL M. FrĂ©dĂ©ric Chausson, directeur du dĂ©veloppement coopĂ©ratif FĂ©dĂ©ration Nationale des CoopĂ©ratives LaitiĂšres FNCL M. Dominique ChargĂ©, prĂ©sident Mme ChristĂšle Josse, directrice Centre d’économie rurale M. Philippe Boullet, directeur du dĂ©veloppement M. Alain Le Boulanger, spĂ©cialiste Ă©levage, directeur des Ă©tudes Ă©conomiques Cerfrance Normandie Maine, animateur du groupe veille Ă©conomique filiĂšre lait du rĂ©seau Cerfrance M. Jean-Marie Seronie, responsable de la veille Ă©conomique FranceAgriMer M. FrĂ©dĂ©ric Gueudar-Delahaye, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint M. AndrĂ© Barlier, directeur des marchĂ©s, Ă©tudes et prospectives M. FrĂ©dĂ©ric Douel, dĂ©lĂ©guĂ© de la filiĂšre lait M. Michel Meunier, dĂ©lĂ©guĂ© de la filiĂšre viande 23 avril 2013 MinistĂšre de l’agriculture M. Jean-Guillaume Bretenoux, conseiller technique chargĂ© des filiĂšres animales et agroalimentaires M. Bruno Ferreira, conseiller technique chargĂ© des questions de sĂ©curitĂ© sanitaire et de l’alimentation Direction gĂ©nĂ©rale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires DGPAAT Mme VĂ©ronique Borzeix, adjointe au sous-directeur produits et marchĂ©s Coop de France M. Bruno Colin, prĂ©sident de la filiĂšre bovine de Coop de France et vice-prĂ©sident de la CoopĂ©rative agricole Lorraine CAL M. Philippe Dumas, prĂ©sident de SICAREV, groupe coopĂ©ratif en production bovine, porcine et abattage M. Denis Gilliot, coordinateur filiĂšres au pĂŽle animal Mme IrĂšne de Bretteville, chargĂ©e des relations parlementaires FĂ©dĂ©ration nationale bovine FNB M. Pierre Chevalier, prĂ©sident M. Guy Hermouet, premier vice-prĂ©sident M. Thierry Rapin, directeur M. Jean-Pierre Fleury, secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral 14 mai 2013 Association des producteurs de lait indĂ©pendants APLI M. Paul de Montvalon, administrateur M. Dominique Langlois, prĂ©sident M. Marc PagĂšs, directeur gĂ©nĂ©ral adjoint M. Yves Berger, dĂ©lĂ©guĂ© gĂ©nĂ©ral FĂ©dĂ©ration nationale de l’industrie et des commerces en gros de viandes FNICGV M. HervĂ© des DĂ©serts, directeur gĂ©nĂ©ral M. Henri Demaegdt, prĂ©sident de la commission gros bovins Mme Marine Colli, chargĂ©e des relations parlementaires AssemblĂ©e permanente des chambres d’agriculture APCA M. Daniel Gremillet, prĂ©sident de la chambre d’agriculture des Vosges 28 mai 2013 LACTALIS M. Michel Nalet, directeur des relations extĂ©rieures Syndicat national de l’industrie des viandes SNIV-SNCP M. Jean-Paul Bigard, prĂ©sident M. Pierre Halliez, directeur gĂ©nĂ©ral Jeunes agriculteurs M. JĂ©rĂŽme Chapon, vice-prĂ©sident en charge de l’économie, Mme Suzanne Dalle, conseillĂšre productions animales M. RĂ©gis Rivailler, attachĂ© de direction, conseiller parlementaire et affaires publiques 4 juin 2013 Observatoire des prix et des marges M. Philippe Chalmin, prĂ©sident PAS VENU, auditionnĂ© par tĂ©lĂ©phone ?? Groupe Bongrain M. Daniel Chevreul, directeur des approvisionnements laitiers Centre national interprofessionnel de l’économie laitiĂšre CNIEL M. Thierry Roquefeuil, prĂ©sident M. Benoit Mangenot, directeur gĂ©nĂ©ral M. Benoit Rouyer, chef du service Ă©conomie Mme Marie-Pierre Vernhes, responsable de la communication institutionnelle 4 AssemblĂ©e nationale, Rapport d’information n° 3863 marchĂ© des matiĂšres premiĂšres volatilitĂ© des prix, spĂ©culation, rĂ©gulation. PrĂ©sidente Mme Pascale Got. Rapporteurs Mme Catherine Vautrin et M. François Loos. 8 Centre Ă©tudes et prospectives du ministĂšre de l’agriculture, analyse 11, juillet SĂ©nat, Jean Bizet, Le prix du lait dans les États membres de l’Union europĂ©enne », SĂ©nat, Jean Bizet, Le prix du lait dans les États membres de l’Union europĂ©enne », Centre d’études et de prospective, n° 53, juin 2012, Marie Sophie Dedie et Pierre Rapport de Mme Marion GUILLOU, mai 2013, sur l’agro-Ă©cologie Ă  M. StĂ©phane LE FOLL, Ministre de l’Agriculture, de l’Agroalimentaire et de la ForĂȘt.

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ï»żAffiner par gĂ©ographieCouturier / CouturiĂšreEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesPour parfaire son Ă©quipe, Point Retouche recrute un couturier / retoucheur H/F Ă  temps complet Pour un atelier de retouches, vous effectuez des retouches sur vĂȘtements de toutes matiĂšres. Poste Polyvalent - Accueil des clients, Prise de mesures, Saisie informatique, ContrĂŽle qualitĂ©... Vous avez une expĂ©rience dans la retouche ou l'assemblage et le montage de vĂȘtements. Travail sur machines de type industrielles Vous avez une formation de base dans la couture. PossibilitĂ© de formation avant l'embauche en clinicien / clinicienneEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesDans un environnement pluridisciplinaire et partenarial, le/la psychologue contribue avec l'Ă©quipe Ă  la prise en charge des mineurs au sein de l'unitĂ© Ă©ducative d'activitĂ© de jour. Il/elle co-anime diverses activitĂ©s groupales, avec ou sans mĂ©diation, et participe Ă  certains ateliers, ce qui lui permet d'avoir des temps d'observation et de rencontre en dehors du cadre des entretiens individuels. Il/elle apporte un Ă©clairage clinique sur les situations des mineurs confiĂ©s au service. Il/elle conduit des entretiens auprĂšs des jeunes et de leurs familles dans le cadre de leur accompagnement Ă  l'insertion et leur restitue des Ă©lĂ©ments de comprĂ©hension. Ponctuellement, il/elle peut ĂȘtre amenĂ©e Ă  proposer un bilan cognitif au cours du suivi de certains jeunes et Ă  rĂ©diger certains compte-rendu afin de complĂ©ter les rapports Ă©ducatifs transmis au magistrat. Il/elle peut ĂȘtre porteur/euse de projets psycho-Ă©ducatifs. Ilelle participe Ă  l'organisation et au fonctionnement institutionnel, notamment au travers du travail d'unitĂ© de services Ă  la personneEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesCREEZ votre entreprise dans le secteur des SERVICES Ă  la PERSONNE, en profitant du savoir-faire de l'un des acteurs majeurs dans cette activitĂ©. Cette offre intĂ©resse les personnes qui souhaitent crĂ©er leur propre entreprise, avec un minimum d'investissement. Le secteur des SERVICES Ă  la PERSONNE est en forte croissance. L'enseigne propose une offre globale de solutions pour rĂ©pondre aux besoins des clients particuliers. Le partenariat est formalisĂ© par un contrat de mandataire indĂ©pendant. L'enseigne assure une formation complĂšte et vous apporte une assistance permanente en cours d'exploitation. Experte sur ce marchĂ©, l'enseigne possĂšde un rĂ©el savoir dont vous allez bĂ©nĂ©ficier en rejoignant notre rĂ©seau. L'investissement de dĂ©marrage de votre entreprise est trĂšs faible du fait du protocole de fonctionnement / VendangeuseEmploi Ulmes, 49, Maine-et-Loire, Pays de la LoireUne dizaine de personnes sont recherchĂ©es pour effectuer les vendanges manuelles. Vous rĂ©coltez le raisin en caisse. Vous travaillez pour 3 semaines environ Ă  compter du 29 AOUT en fonction des conditions mĂ©tĂ©o. Vous avez un moyen de locomotion pour vous rendre sur l'exploitation car il n'y a ni possibilitĂ© de transport en commun. L'employeur ne loge pas , ne nourrit / Aide-soignante en gĂ©riatrieEmploi Saint-Étienne-lĂšs-Remiremont, 88, Vosges, Grand EstPour renforcer l'Ă©quipe actuelle, vous occupez le poste d'aide soignant h/f Vous ĂȘtes chargĂ©e d'accompagner les personnes ĂągĂ©es pour rĂ©aliser les gestes de la vie quotidienne LevĂ©, prise de repas, continence, marche ... Vous travaillez en collaboration avec les agents sociaux sous la direction de l'infirmiĂšre et du mĂ©decin coordonnateur. Vous participez au confort des rĂ©sidents. ****Pour postuler vous devez avoir le diplĂŽme d'AMP au AIDE SOIGNANT****Electrotechnicien h/fEmploi Electronique - ElectromĂ©caniqueSaint-Étienne-le-Molard, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesUn poste de technicien Electronique vous est proposĂ© au sein d'une entreprise High Tech, PME Ă  taille humaine ! Un contrat de 6 mois vous attend vous ĂȘtes disponible, foncez ! Au sein d'une Ă©quipe de 3 personnes Vous aurez en charge une partie de la mise en route de nos instruments de test d'aprĂšs des procĂ©dures prĂ©-dĂ©finies Vous ferez Ă©galement un premier niveau diagnostic des instruments en pannes, Ă©ventuellement les petites rĂ©parations Vous ĂȘtes de formation bac +2/3 type BTS/DUT Electronique, Licence PRO ou Ă©quivalent Vos connaissances en Ă©lectronique, informatique feront la diffĂ©rence La maĂźtrise de l'anglais technique est nĂ©cessaire. Vous avez l'esprit d'Ă©quipe, vous ĂȘtes un bon communicant ! Dans le cadre de sa politique diversitĂ©, Manpower Ă©tudie, Ă  compĂ©tences Ă©gales, toutes candidatures dont celles de personnes en situation de handicapHĂŽte / HĂŽtesse de caisseEmploi Saint-Étienne-de-Fontbellon, 72, ArdĂšche, Pays de la LoireLe poste Votre agence PROMAN recherche pour l'un de ses clients un hĂŽte de caisse H/F. Vos missions consisteront Ă  -Accueillir et informer les clients. -Assurer la gestion de la caisse et le rendue de monnaie Ce poste est Ă  pourvoir dĂšs que possible. Misison Ă  la semaine renouvelable, horaire en coupĂ© travail le samedi Profil recherchĂ© Vous connaissez et appliquez les rĂšgles de sĂ©curitĂ© et d'hygiĂšne. Vous appreciez echanger avec le public. Vous savez vous servir d'une caisse et contrĂŽler les produits. Vous ĂȘtes motivĂ© et disponible. Une formation en interne est prĂ©vue sur le poste. Tous nos postes sont ouverts aux personnes en situation de de fabrication polyvalente en industrieEmploi Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, 38, IsĂšre, Auvergne-RhĂŽne-AlpesAdecco recherche pour un de ses clients, leader de la transformation des matĂ©riaux composites pour les industriels, un agent de production H/F. A vous de jouer ! Vous intĂ©grez une entreprise de transformation des matĂ©riaux composites, spĂ©cialisĂ©e dans la rĂ©alisation de petites et moyennes sĂ©ries. Cette sociĂ©tĂ© bĂ©nĂ©ficie d'un savoir-faire reconnu dans la transformation des matĂ©riaux composites. Son outil industriel est performant et moderne. Elle emploie 180 collaborateurs rĂ©partis sur trois sites. Votre mission - Fabrication des piĂšces en matĂ©riaux composites selon procĂ©dĂ©s de stratification sur moule - DĂ©coupe de matiĂšre - Montage, assemblage - ContrĂŽle visuel Informations pratiques - Horaires en 2x8 5H-13H / 13H-21H - Salaire 11,07€/H + Panier € / jour - Environnement allergĂšne utilisation de fibre de verre et rĂ©sine Ces postes sont accessibles avec une expĂ©rience professionnelle en tant que stratifieur H/F, opĂ©rateur en matĂ©riaux composites H/F, mouleur en stratifiĂ© H/F ou bien dans un mĂ©tier manuel mĂ©canique, menuiserie..., sans diplĂŽme particulier. Attention, il y a de fortes odeurs dans l'atelier, et la fibre de verre, ça dĂ©mange ! Si[...]Accompagnante Ă©ducatif ve sociale structure collectiveEmploi Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, 38, IsĂšre, Auvergne-RhĂŽne-AlpesCDI SEPTEMBRE 2022 AMP ou AES, venez rejoindre une Ă©quipe dynamique et sympa oĂč le RĂ©sident est notre prioritĂ©. ActivitĂ©s Accompagner les rĂ©sidents dans le cadre de leur projet d'accompagnement personnalisĂ© PAP. Proposer et animer des activitĂ©s culturelles, cognitives, artistiques, sportives.... Accompagner les rĂ©sidents dans les actes de la vie quotidienne et collective. Observer, analyser et rendre compte des besoins et des capacitĂ©s de la personne accueillie. Observer, Ă©laborer, participer Ă  la mise en ?uvre, actualiser, Ă©valuer les PAP dont il est coordonnateur. Faire des propositions dans la conception et l'amĂ©lioration des outils d'accompagnement, d'observation et d'Ă©valuation. Travailler en Ă©quipe pluridisciplinaire. MaĂźtriser et s'adapter aux Ă©volutions des pratiques Ă©ducatives et des outils. DĂ©velopper et entretenir le lien avec les familles des rĂ©sidents, les reprĂ©sentants lĂ©gaux et les partenaires extĂ©rieurs. Aider ses co-Ă©quipiers Ă  faire preuve de discernement et de prise de recul. Participer au bon dĂ©roulement de la dĂ©marche qualitĂ© dans l'Ă©tablissement en lien avec le rĂ©fĂ©rent qualitĂ©. Participer Ă  l'Ă©laboration au dĂ©ploiement[...]Vendeur / Vendeuse de fruits et lĂ©gumesEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesVous aurez pour mission - la vente - la mise en rayon - l'encaissement - l'entretien du magasinEmployĂ© / EmployĂ©e de rayonEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesVenez rejoindre nos Ă©quipes en tant qu'EmployĂ© Principal F/H ! Vous contribuez Ă  l'augmentation du chiffre d'affaires, Ă  la satisfaction et la fidĂ©lisation des clients en veillant Ă  la bonne tenue du magasin et Ă  un encaissement correct. Vous serez notamment amenĂ© Ă  renseigner les clients et traiter les rĂ©clamations, mettre les articles en rayon, prĂ©parer et rĂ©aliser la cuisson du pain, effectuer le contrĂŽle des palettes rĂ©ceptionnĂ©es, passer des commandes de produits, rĂ©aliser des encaissements Vous participez Ă©galement au bon fonctionnement du magasin en coordonnant et encadrant l'activitĂ© courante des EmployĂ©s Commerciaux. [Vos atouts] VĂ©ritable commerçant, vous ĂȘtes orientĂ© satisfaction client. GrĂące Ă  votre polyvalence, vous ĂȘtes en mesure d'ĂȘtre sur plusieurs fronts en faisant preuve d'implication et de dynamisme. Le travail en Ă©quipe est pour vous essentiel. Vous savez vous adapter et vos qualitĂ©s relationnelles sont reconnues. [Ce que nous vous proposons] De statut employĂ©, le poste est Ă  pourvoir en CDI Ă  temps plein. Un parcours d'intĂ©gration et de formation adaptĂ© Ă  votre futur poste. Des missions diversifiĂ©es et enrichissantes. Des responsabilitĂ©s importantes[...]Agent / Agente de mise sous plisEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesLa mise sous pli est un travail qui consiste Ă  placer un document dans une enveloppe afin d'envoyer cette lettre Ă  un destinataire. Cette tĂąche est effectuĂ©e en masse, souvent dans le cadre de campagnes de marketing direct - lettres commerciales, brochures, flyers - ou tout simplement par des entreprises traitant de gros volumes de courriers factures, fiches de paie . La mise sous pli peut aussi ĂȘtre effectuĂ©e dans le cadre de campagnes Ă©lectorales. Vous enverrez alors le programme des candidats Ă  l'Ă©lection prĂ©sidentielle j'ai personnellement fait ce job !. Bien que la mise sous pli soit un travail simple, il est trĂšs rĂ©pĂ©titif et demande pas mal de temps, les entreprises prĂ©fĂšrent donc dĂ©lĂ©guer cette tĂąche trĂšs commercial des forces de venteEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesNous recrutons des managers des forces de vente H/F dans le cadre de notre partenariat avec nos clients dans le domaine de l'Ă©nergie, des assurances et de la presse. Acteur principal de la technique commerciale, vous ĂȘtes une redoutable force de vente externalisĂ©e tout en encadrant efficacement une Ă©quipe de commerciaux H/F. Vos qualitĂ©s indispensables - Vous ĂȘtes soucieux de l'Ă©panouissement et de l'efficacitĂ© de l'Ă©quipe dont vous avez la responsabilitĂ© ; - Vous avez un excellent relationnel, tant avec vos collaborateurs qu'avec votre clientĂšle ; - Vous ĂȘtes pugnace, dĂ©terminĂ© et avez l'esprit challenger ; - Vous savez dĂ©velopper un chiffre d'affaires sur un secteur donnĂ© et rendre compte directement au directeur d'agence. Votre salaire est composĂ© de commissions non plafonnĂ©es, reprĂ©sentant une fourchette mensuelle de l'ordre de 2000-2500 euros ; tickets restaurant, mutuelle plus voiture et frais de dĂ©placement font partie de votre commercial des forces de venteEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesAu cours de vos deux premiers mois, vous travaillez au sein d'une Ă©quipe en tant que conseillerĂšre commerciale ; dans le but de vous former au poste de chef des ventes. Au terme de cette pĂ©riode, nous vous attribuons un secteur ainsi que deux commerciaux Ă  manager. Vous rĂ©alisez l'intĂ©gration, la formation, l'animation, la prĂ©paration de rĂ©unions, la gestion de secteur et la formation des vendeursses. Vos atouts - Un leadership naturel ; - Un sens de l'Ă©coute ; - Un esprit de conviction ; - Un sens de la pĂ©dagogie. En bref, vous ĂȘtes meneurse» des commerciaux ou managers dans l'Ăąme. Vous aimez relever des dĂ©fis quotidiens. Votre salaire est composĂ© de commissions non plafonnĂ©es, reprĂ©sentant une fourchette mensuelle de l'ordre de 2500-3000 euros ; tickets restaurant, mutuelle plus voiture et frais de dĂ©placement font partie de votre commerciale auprĂšs des particuliersEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesDans le cadre de notre partenariat avec des partenaires de notoriĂ©tĂ© nationale, dans le domaine de l'Ă©nergie, l'assurance ou encore la presse, nous recrutons des conseillers commerciaux H/F Vos missions - La prospection et la commercialisation de nos produits, auprĂšs des particuliers ; - Identifier les besoins des clients ; - Convaincre et fidĂ©liser une nouvelle clientĂšle ; - VĂ©hiculer l'image et les valeurs de la sociĂ©tĂ©. Profil recherchĂ© - Sens du contact ; - Sens de l'Ă©coute ; - PersĂ©vĂ©rant. Que vous soyez expert ou dĂ©butant, votre profil nous intĂ©resse. Votre salaire est composĂ© de commissions non plafonnĂ©es, reprĂ©sentant une fourchette mensuelle de l'ordre de 1500-2000 euros, tickets restaurant et commercial des forces de venteEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesDans le cadre de la commercialisation des offres FIBRE pour notre client SFR, vous aurez pour missions - le recrutement et la formation de vos futurs collaborateurs ; - l'encadrement et l'animation de votre Ă©quipe de commerciaux ; - le bon dĂ©veloppement du portefeuilles de prospects de votre secteur. Vous ĂȘtes garant du plein effectif de votre Ă©quipe, animez, dĂ©veloppez et pilotez une agence et ses Ă©quipes composĂ©es de personnalitĂ©s variĂ©es, enthousiastes et motivĂ©es. Vous assurez le reporting des activitĂ©s auprĂšs de votre hiĂ©rarchie, et proposez des axes d'Ă©volution. Garant de la promotion interne et du dĂ©veloppement commercial, vous faites grandir vos collaborateurs en leur offrant un environnement propice Ă  la rĂ©vĂ©lation de leurs talents. GrĂące Ă  leur Ă©volution, vous dĂ©veloppez et accompagnez votre agence au service de l'atteinte d'objectifs partagĂ©s. Avantages, rĂ©munĂ©ration Ă  la commission VRP Multicarte, salaire dĂ©plafonnĂ© et tickets commerciale auprĂšs des particuliersEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesSpĂ©cialistes de la vente directe, nous recrutons pour le compte de notre partenaire SFR des commerciaux H/F pour l'offre FIBRE OPTIQUE. Sous la responsabilitĂ© de votre manager, vous aurez pour principale mission de promouvoir notre gamme de produits auprĂšs d'une clientĂšle de particuliers. Missions Prospecter de nouveaux clients afin de conquĂ©rir de nouvelles parts de marchĂ© Identifier et dĂ©terminer les besoins de vos futurs clients PrĂ©senter l'offre commerciale GĂ©rer et suivre votre clientĂšle Vous ĂȘtes reconnue pour votre tĂ©nacitĂ© et votre capacitĂ© Ă  relever les dĂ©fis. Nous recherchons des profils dynamiques et volontaires ; autonomes et prĂȘts Ă  se dĂ©passer. Force de conviction, votre aisance relationnelle est un rĂ©el point fort. VOUS AVEZ LA FIBRE » COMMERCIALE c'est parfait ! Vous savez vous battre et donner le meilleur de vous-mĂȘme pour atteindre et dĂ©passer les objectifs qui vous sont fixĂ©s, c'est vous que nous recherchons !CĂąbleur / CĂąbleuse de rĂ©seaux Ă©lectriquesEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesSous la responsabilitĂ© du chef d'Ă©quipe, vous serez amenĂ© Ă  rĂ©aliser des opĂ©rations d'installation de cĂąblages aĂ©riens et souterrains, de rĂ©seaux de distribution Ă©lectricitĂ©, signaux, tĂ©lĂ©phonie,... selon les rĂšgles de sĂ©curitĂ©. Vos principales missions sont les suivantes - Participer au balisage et Ă  la signalisation sur le chantier - Prendre connaissance des plans d'exĂ©cution et des schĂ©mas de montage - RĂ©aliser le dĂ©roulage de cĂąbles, la pose et le raccordement souterrain et aĂ©rien - RĂ©aliser les essais et rĂ©glages des installations -DĂ©placements nationaux avec un vĂ©hicule fourni par la sociĂ©tĂ© Ă  prĂ©voir Quelques avantages offerts par la sociĂ©tĂ© primes pouvant faire l'Ă©quivalent d'un 13Ăšme mois panier repas logement assurĂ© lors des dĂ©placements dans la rĂ©gionAide Ă  domicileEmploi Saint-Étienne-Lardeyrol, 43, Haute-Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesURGENT / Couple de personnes ĂągĂ©es recherche femme/homme de mĂ©nage pour s'occuper de l'entretien de sa maison 4 heures par semaine. Prise de poste immĂ©diate. Paiement en / Agente de transitEmploi Saint-Étienne-du-Rouvray, 76, Seine-Maritime, NormandieLes missions sont les suivantes -Assurer auprĂšs des agences un suivi adaptĂ© et en phase avec leurs attentes dans un objectif de satisfaction Ø Renseigner les clients Ø Gestion des dĂ©parts en tournĂ©e Ø Ajustement des tournĂ©es Ø VĂ©rification du reste Ă  quai Ø Accueil des chauffeurs Ø Suivi et traitement journalier des anomalies Ø Gestion des tĂąches administratives en lien avec l'activitĂ© quotidienne -Traiter les rĂ©clamations Ø Analyser les anomalies rĂ©currentes Ø Gestion des problĂšmes de livraison Ø RĂ©cupĂ©rer les informations nĂ©cessaires Ă  la prise de dĂ©cision Ø Coordonner les actions correctives auprĂšs du rĂ©seau Ø Travailler en Ă©troite collaboration avec l'Ă©quipe de production et plus particuliĂšrement l'Ă©quipe Camionnage pour assurer la bonne rĂ©alisation des livraisons et des impĂ©ratifs / OuvriĂšre paysagisteEmploi Bricolage - JardinageVitry-sur-Seine, 94, Val-de-Marne, Île-de-FranceUne sociĂ©tĂ© d'Ă©lagage basĂ©e Ă  Vitry sur seine recherche un ouvrier paysagiste H/F Vos missions Vous serez chargĂ© /chargĂ©e de la taille en rideaux au sol, d'assister les Ă©lagueurs. De mettre en place le balisage routier, de procĂ©der au ramassage des branches et broyage, nettoyage du chantier. Vous ĂȘtes impliquéé dans votre travail et travaillez en extĂ©rieur. PossibilitĂ© d'Ă©volution vers le mĂ©tier d' / OuvriĂšre paysagisteEmploi Bricolage - JardinageVitry-sur-Seine, 94, Val-de-Marne, Île-de-FranceSociĂ©tĂ© d'Ă©lagage basĂ©e Ă  Vitry sur seine recherche un ouvrier paysagiste, conducteur d'engins forestiers H/F Vos missions De mettre en place le balisage routier, de procĂ©der au ramassage des branches et broyage, nettoyage du chantier. Conduite d'engins forestiers type Jarraff et Chaptrack. Vous ĂȘtes impliquéé dans votre travail et travaillez en extĂ©rieur. DĂ©placements Ă  prĂ©voir hors Ile de France. Poste Ă  pourvoir / Élagueuse espaces vertsEmploi Bricolage - JardinageVitry-sur-Seine, 94, Val-de-Marne, Île-de-FranceUne sociĂ©tĂ© d'Ă©lagage basĂ©e Ă  Vitry sur seine recherche un elagueur H/F Vos missions Vous maĂźtrisez les techniques de taille et de dĂ©placement dans les arbres. Vous ĂȘtes titulaire du certificat CS Arboriste- Grimpeur. Vous aimez et respectez la nature, vous souhaitez vous investir dans une entreprise tournĂ©e vers des objectifs l'excellence, la prĂ©servation naturelle et la satisfaction client. Poste Ă  pourvoir de travaux vrd h/fEmploi Construction - BTP - TPSaint-Étienne-le-Molard, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesVos missions - Planifier les diffĂ©rentes Ă©tapes du chantier ; - Piloter la gestion du contrat en respectant les obligations de coĂ»ts et dĂ©lais ; - Distribuer les consignes aux Ă©quipes et contrĂŽler la conformitĂ© des travaux rĂ©alisĂ©s avec la commande du client ; - GĂ©rer les relations clients et sous-traitants en dĂ©fendant les intĂ©rĂȘts de l'entreprise ; - RĂ©aliser un reporting rĂ©gulier de l'activitĂ© au siĂšge lyonnais ; - Manager les hommes pour les impliquer et dĂ©velopper leurs compĂ©tences ;Chef de chantier vrd h/fEmploi Construction - BTP - TPSaint-Étienne-le-Molard, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesVos missions - Participer aux rĂ©unions de chantier et ĂȘtre garant de la relation client ; - S'occupe du mĂ©trĂ©, des commandes et de la gestion des livraisons ; - Distribuer les consignes aux Ă©quipes et amĂ©nager le chantier lieu de vie
 ; - Être garant de la sĂ©curitĂ© et des objectifs QSSE ; - Manager les hommes pour les impliquer et dĂ©velopper leurs compĂ©tences ;Vendangeur / VendangeuseEmploi Saint-Étienne-de-Valoux, 72, ArdĂšche, Pays de la LoireVous travaillez pour une petite exploitation pour le ramassage du raisin. Nous recherchons des personnes polyvalentes, sur des postes de porteurs et coupeurs de raisin. Pas de possibilitĂ© de logement sur l'exploitation. Vous ĂȘtes motivĂ©, dynamique, et aimez travaillez de vos mains. Vendanges prĂ©vues aux alentours de fin aoĂ»t pour une durĂ©e de 10 jours mĂ©nager / mĂ©nagĂšre Ă  domicileEmploi Saint-Étienne-des-Sorts, 30, Gard, OccitanieRecherche aide Ă  domicile sur le secteur Gard Rhodanien. Personne sĂ©rieuse, dynamique et autonome. Nombreux dĂ©placements. L'aide Ă  domicile devra effectuer l'entretien du domicile de notre clientĂšle. ExpĂ©rience polyvalent / EmployĂ©e polyvalente de restaurationEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesMission Ă  ce poste, vous interviendrez sur l'ensemble des mĂ©tiers - PrĂ©paration, Production - Accueil, conseil, vente tĂ©lĂ©phonique ou en restaurant - PrĂ©paration des commandes et Livraison en entreprise exclusivement - Nettoyage entretien Vous serez affectĂ© en prioritĂ© Ă  la Production Brasserie et Traiteur Horaires 5h par jour entre 7H et 14H FermĂ©s les soirs et WE Savoir-ĂȘtre / Savoir-faire Vous ĂȘtes une personne respectueuse et bienveillante Ă  l'Ă©gard des autres personnel et clients. A l'Ă©coute de l'Ă©quipe vous ĂȘtes rĂ©actif et pratiquez l'entraide. OrganisĂ©, rigoureux, motivĂ© vous disposez d'une premiĂšre expĂ©rience en restauration rapide et ĂȘtes titulaire du permis B. IntĂ©gration - Formation DĂšs votre intĂ©gration, nous vous apporterons sur site et en la formation nĂ©cessaire Ă  l'accomplissement de votre mission en particulier HygiĂšne et sĂ©curitĂ© alimentaire. Vous intĂ©grerez ensuite le cycle de de la Class'Croute Academy en fonction de vos besoins En synthĂšse nous vous proposons[...]Assistant / Assistante de directionEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-Alpes- Accueil tĂ©lĂ©phonique filtrer tous les appels du SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et les orienter Ă©ventuellement au bureau concernĂ© et suivi des messages urgents. - Accueil physique assurer l'accueil des personnes ayant rendez-vous avec M. le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral - Gestion de l'agenda de M. le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral prise de rendez-vous et prĂ©paration de certaines rĂ©unions - Gestion du courrier adressĂ© Ă  M. le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral et des parapheurs soumis Ă  sa signature - Organiser ses dĂ©placements en liaison avec les chauffeurs et le bureau du budget et des moyens pour la rĂ©servation des titres de transports - Frappe des courriers de M. le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ral - Assistance sur des sujets ou des dossiers confiĂ©s par M. le SecrĂ©taire GĂ©nĂ©ralOuvrier / OuvriĂšre horticoleEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesOuvrier des RĂ©gies Horticoles H/F Classification et emploi-cible cat1niv2 - Ouvrier qualifiĂ© Rattachement hiĂ©rarchique Responsable de service RĂ©gie Horticole Positionnement dans l'organisation PĂŽle Territoires RĂ©gies horticoles Mission gĂ©nĂ©rale RĂ©alisation des opĂ©rations techniques d'entretien et d'amĂ©nagement des espaces verts parcs, jardins, etc.. ActivitĂ©s spĂ©cifiques - PrĂ©parer les sols terrassement, dĂ©sherbage, etc.. - Effectuer des plantations de vĂ©gĂ©taux et les protĂ©ger. - RĂ©aliser les tailles et les abattages des arbres et arbustes. - RĂ©aliser la maçonnerie lĂ©gĂšre bordures, dalles, pavĂ©s, etc. - Appliquer les rĂšgles de sĂ©curitĂ© dans le cadre de l'utilisation des matĂ©riels, des outils et des produits. - Respect des consignes de sĂ©curitĂ©, d'hygiĂšne et de santĂ©, - Utiliser et entretenir les matĂ©riels, et outils. - GĂ©rer les dĂ©chets produits par le site. CompĂ©tences Savoirs faire - Lecture de plan - Utilisation d'engins de tonte autotractĂ©/autoportĂ© - Utilisation d'outils de taille sĂ©cateur, tronçonneuse, ... - Connaitre les principales caractĂ©ristiques des vĂ©gĂ©taux - Connaissance des techniques culturales - Connaissance des techniques de taille[...]EmployĂ© polyvalent / EmployĂ©e polyvalente de restaurationEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesMission Ă  ce poste, vous interviendrez sur l'ensemble des mĂ©tiers - PrĂ©paration, Production - Accueil, conseil, vente tĂ©lĂ©phonique ou en restaurant - PrĂ©paration des commandes et Livraison en entreprise exclusivement - Nettoyage entretien Vous serez affectĂ© en prioritĂ© Ă  la Livraison en entreprise Avantage FermĂ© Soir et Week end. Savoir-ĂȘtre / Savoir-faire Vous ĂȘtes une personne respectueuse et bienveillante Ă  l'Ă©gard des autres personnel et clients. A l'Ă©coute de l'Ă©quipe vous ĂȘtes rĂ©actif et pratiquez l'entraide. OrganisĂ©, rigoureux, motivĂ© vous disposez d'une premiĂšre expĂ©rience en restauration rapide et ĂȘtes titulaire du permis B. IntĂ©gration - Formation DĂšs votre intĂ©gration, nous vous apporterons sur site et en la formation nĂ©cessaire Ă  l'accomplissement de votre mission en particulier HygiĂšne et sĂ©curitĂ© alimentaire. Vous intĂ©grerez ensuite le cycle de de la Class'Croute Academy en fonction de vos besoins En synthĂšse nous vous proposons d'intĂ©grer une entreprise Ă  l'enseigne leader, solidement implantĂ©e localement, dotĂ©e d'une Ă©quipe jeune,[...]RĂ©ceptionniste en hĂŽtellerieEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesHoraires 22h HEBDO, Contrat CDI Ă  pourvoir au 5 septembre RĂ©munĂ©ration 11,20 € bruts / heure ExpĂ©rience souhaitĂ©e 2 mois au moins Formation BAC+2 Langues anglais correct et 2Ăšme langue souhaitĂ©e CaractĂ©ristiques du poste ActivitĂ© liĂ©e au fonctionnement de la rĂ©ception - accueil personnalisĂ© et information de la clientĂšle - contrĂŽle et tenue du Registre des rĂ©servations - Ă©tablissement des mains courantes - Ă©tablissement des notes hĂŽtel et restaurant - service petit-dĂ©jeuner - information commerciale Lettre de motivation et CV uniquement par mailPrĂ©parateur / PrĂ©paratrice logistique en entrepĂŽtEmploi Saint-Étienne-de-Montluc, 44, Loire-Atlantique, Pays de la LoireLe poste Notre agence PROMAN NANTES 2 recherche pour le compte de son client, des PREPARATEURS DE COMMANDES EN SURGELE H/F. Vous travaillez Ă  temps plein du lundi au vendredi de 7h30 Ă  14h45. Travail de manutention manuelle rĂ©pĂ©titive. Prendre en charge un ordre de prĂ©paration pour les commandes de produits Ă  destinations de grandes surfaces. RepĂ©rer et signaler des anomalies de manutention emballages dĂ©fectueux, colis manquants... Participer au maintien de bon Ă©tat de propretĂ© de l'entrepĂŽt et aux opĂ©rations de nettoyage Salaire + prime de surgelĂ©s, pause payĂ©e et panier. TempĂ©rature -25°C Profil recherchĂ© Vous ĂȘtes impĂ©rativement vĂ©hiculĂ©e car l'entreprise n'est pas desservie par les transports en commun. Vous avez dĂ©jĂ  eu une expĂ©rience dans un entrepĂŽt logistique. Vous possĂ©dez impĂ©rativement CACES 1 Vous ĂȘtes dynamique, endurante et rĂ©sistante, vous n'avez pas de contrainte relative au port de charge rĂ©pĂ©titif. Tous nos postes sont ouverts aux personnes en situation de / EmployĂ©e de libre-serviceEmploi Saint-Étienne-du-Rouvray, 76, Seine-Maritime, NormandieAu sein du point de vente, vous procĂ©dez Ă  l'agencement et au rangement des produits en rayon. Vous effectuez et contrĂŽlez le balisage et l'Ă©tiquetage des produits en rayon. Ponctuellement, et selon l'affluence dans le magasin, vous gĂ©rez la caisse. horaires 6h00-12h30 et 14h30-21h selon planning. Vous devez avoir une premiĂšre expĂ©rience en caisse ou en vente, idĂ©alement en grande polyvalent / Agente polyvalente d'hĂŽtellerieEmploi Saint-Étienne-du-Rouvray, 76, Seine-Maritime, NormandieVous assurez l'accueil physique et tĂ©lĂ©phonique et le service au restaurant. Vous aimez le contact avec la clientĂšle. L'activitĂ© principale est le service qui reprĂ©sente 60% de l'activitĂ© et 40%sont consacrĂ©s Ă  l'accueil des clients. Horaires 6h00 12h00 ou 18h00 bĂątiment h/fEmploi Construction - BTP - TPSaint-Étienne-du-GrĂšs, 13, Bouches-du-RhĂŽne, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurManpower TARASCON recherche , un Manoeuvre batiment H/F pour une mission de 1 mois renouvelable - Vous n'avez pas peur du travail en hauteur ? Alors cette offre est faite pour vous. Vos missions - Aide pour remplacement de tuiles en toiture - Habilitations Travail en hauteur - Votre rĂ©munĂ©ration - Taux horaire 11,07 euros - + congĂ©s payĂ©s 10%, - + vos IFM IndemnitĂ© de Fin de Mission 10%. - Vos horaires - Horaires de journĂ©e Vous avez des connaissances dans le BTP ou avez envie de dĂ©couvrir ce milieu, vous ĂȘtes prĂȘt Ă  vous investir sur le terrain et ĂȘtes Ă  l'aise avec le petit outillage et avez une bonne condition physique. Le travail en hauteur ne vous fait pas peur et vous ĂȘtes dotĂ© d'une bonne rĂ©sistance physique. Pas de contrainte horaire, vous ĂȘtes disponibles du lundi au vendredi Vous ĂȘtes dĂ©tenteur du Permis B Avoir un diplĂŽme dans le secteur du BĂątiment est un plus Dans le cadre de sa politique diversitĂ©, Manpower Ă©tudie, Ă  compĂ©tences Ă©gales, toutes candidatures dont celles de personnes en situation de handicapEconomiste construction h/fEmploi IngĂ©nierie - Bureau d'EtudesSaint-Étienne-le-Molard, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesVous voulez rejoindre une sociĂ©tĂ© dynamique, innovante, en plein dĂ©veloppement ! L'Ă©conomie de la construction c'est votre mĂ©tier ! Vous ĂȘtes disponible dĂšs le 1/9/22 ! Au sein de la structure, vous serez en charge des tĂąches suivantes - dĂ©termination des premiĂšres hypothĂšses d'Ă©tude - estimation et devis en phase d'avant-projet - analyse des dossiers de consultation - prĂ©paration des mĂ©thodes d'organisation pour estimer le coĂ»t global des travaux - mĂ©trĂ©s, chiffrage, estimation selon les contraintes de coĂ»t, de qualitĂ©, de dĂ©lai - consultation, nĂ©gociation avec les entreprises - passation des marchĂ©s - rĂ©ception des DCE... Votre formation Economiste de la Construction ou votre premiĂšre expĂ©rience sur un mĂȘme type de poste Vous avez une bonne connaissance des prix pratiquĂ©s dans le domaine, la maĂźtrise des outils CAO, la maĂźtrise des normes lĂ©gislatives et rĂšglementaires de la construction Dans le cadre de sa politique diversitĂ©, Manpower Ă©tudie, Ă  compĂ©tences Ă©gales, toutes candidatures dont celles de personnes en situation de handicapTechnicien mĂ©thodes h/fEmploi IngĂ©nierie - Bureau d'EtudesSaint-Étienne-le-Molard, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesRejoignez un groupe leader mondial dans son secteur d'activitĂ© apport de solutions innovantes notamment pour l'aĂ©ronautique et l'Ă©nergie !! Sous la direction du Responsable Projet, vous devrez dĂ©velopper les nouveaux projets - rĂ©alisation des Ă©tudes pour l'industrialisation de nouvelles piĂšces - dĂ©finition des gammes opĂ©ratoires - rĂ©daction des notices techniques, des fiches liĂ©es Ă  la production - dĂ©termination des temps prĂ©visionnels de production - suivi des projets d'amĂ©lioration continue Votre formation bac +2/3 idĂ©alement en conception, mĂ©canique, productique ! Une expĂ©rience, une alternance serait apprĂ©ciĂ©e ! Vous savez lire un plan, vous connaissez la CAO idĂ©alement Solidworks Vous avez un bon relationnel ?Temps plein Dans le cadre de sa politique diversitĂ©, Manpower Ă©tudie, Ă  compĂ©tences Ă©gales, toutes candidatures dont celles de personnes en situation de handicapAssistante administratifve et comptableEmploi Saint-Étienne-sur-Chalaronne, 13, Ain, Provence-Alpes-CĂŽte d'AzurAu sein d'un cabinet de conseil en gestion - Assurer le suivi de la gestion administrative et comptable d'une sociĂ©tĂ© de services aux entreprises. - Assister la direction et le chargĂ© de mission dans leurs tĂąches administratives liĂ©s au suivi des dossiers des entretien maintenance polyvalente en collectivitĂ©Emploi Saint-Étienne-de-Fontbellon, 72, ArdĂšche, Pays de la LoireMissions - Travaux de maçonnerie gĂ©nĂ©rale, peinture, carrelage, placo, etc. - RĂ©alisation en rĂ©gie de petits travaux de rĂ©novation et de rĂ©paration des bĂątiments communaux - Maintenir en Ă©tat les espaces publics balayer les rues, ramasser les dĂ©chets, vider les poubelles, nettoyer les abords des espaces de tri sĂ©lectif. - DĂ©sherber et maintenir en Ă©tat de propretĂ© les voies urbaines et les espaces publics - Entretien des espaces verts - Nettoyage des Ă©quipements urbains tels les bancs publics, les abribus, les trottoirs, etc. - Effectuer les travaux d'intervention de premier niveau sur la voirie - Entretien des chemins communaux dĂ©broussaillage, etc. DiplĂŽmes, compĂ©tences, qualitĂ©s Polyvalence en petits travaux avec une spĂ©cialitĂ© en maçonnerie gĂ©nĂ©rale Savoir organiser son travail en fonction du planning et des consignes donnĂ©es Aptitude au travail en Ă©quipe Rigueur, ponctualitĂ©, autonomie, sens du service public Permis B exigĂ© Temps de travail hebdomadaire 35 h poste Ă  pourvoir le 3 octobre 2022 Adresser les candidatures CV et lettre de motivation avant le 16 septembre 2022Conducteur / Conductrice de poids lourdEmploi Saint-Étienne-de-Fontbellon, 72, ArdĂšche, Pays de la LoireRattachĂ© au responsable de la structure, vous avez en charge - Le chargement de votre vĂ©hicule en piĂšce de viandes - En fonction du planning de tournĂ©e, la conduite d'un poids lourds en respectant les rĂšgles de conduite sur route ainsi que la rĂ©glementation de transport de marchandises et la chaĂźne du froid - La livraison des clients Boucheries et GMS, principalement - Le transport manuel des piĂšces de viande. Vous travaillez principalement en horaires du matin horaires variables selon les jours pouvant dĂ©buter Ă  2 heures. PrĂ©voir une semaine sur trois de travailler deux jours dans la semaine sur un horaire coupĂ© avec 2 heures l'aprĂšs-midi, ainsi que travail 2 heures le samedi matin navette abattoir. Vous vous dĂ©placez dans toute le sud de la rĂ©gion. Attention, il y a beaucoup de devez ĂȘtre titulaire du permis C Ă  jour et avoir au moins 2 annĂ©es d'expĂ©rience dans le domaine du transport idĂ©alement dans le mĂȘme domaine d'activitĂ©. La FIMO et/ou FCO doivent ĂȘtre Ă  jour. Nos intĂ©rimaires bĂ©nĂ©ficient d'une mutuelle et peuvent choisir de placer leurs indemnitĂ©s de fin de mission 10% d'indemnitĂ© de prĂ©caritĂ©+10% d'indemnitĂ© de congĂ©s payĂ©s sur un compte[...]Vendeur / Vendeuse en boulangerie-pĂątisserieEmploi Bergerac, 24, Dordogne, Nouvelle-AquitaineVous serez en charge du service de la clientĂšle, de la production traiteur, de l'encaissement, du nettoyage et de la fermeture du magasin. Vous devez maĂźtriser les mĂ©thodes d'encaissements, et la caisse automatique. Connaissance des normes HACCP principe du TACT; PEPS... Vous travaillez du Mardi au samedi l'aprĂšs-midi avec les horaires suivant Lundi repos mardi 16h45-19h45 3 mercredi 13h15 - 19h45 jeudi 16h45 - 19h45 3 vendredi 15h45 - 19h45 4 samedi 14h15 - 19h45 Le contrat pourra ĂȘtre pĂ©renniser. Prise de poste pour le 5 / VendangeuseEmploi Chanos-Curson, 26, DrĂŽme, Auvergne-RhĂŽne-AlpesURGENT Recherche vendangeurs H/F pour une durĂ©e de 10 jours environ Ă  partir de 29/08. Aucun logement n'est possible. ExpĂ©rience exigĂ©e pour ce de fabrication polyvalente en industrieEmploi Saint-Étienne-de-Saint-Geoirs, 38, IsĂšre, Auvergne-RhĂŽne-AlpesAdecco recherche pour un de ses clients, leader de la transformation des matĂ©riaux composites pour les industriels, un agent de production H/F. A vous de jouer ! Vous intĂ©grez une entreprise de transformation des matĂ©riaux composites, spĂ©cialisĂ©e dans la rĂ©alisation de petites et moyennes sĂ©ries. Cette sociĂ©tĂ© bĂ©nĂ©ficie d'un savoir-faire reconnu dans la transformation des matĂ©riaux composites. Son outil industriel est performant et moderne. Elle emploie 180 collaborateurs rĂ©partis sur trois sites. Votre mission - Fabrication des piĂšces en matĂ©riaux composites selon procĂ©dĂ©s de stratification sur moule - DĂ©coupe de matiĂšre - Montage, assemblage - ContrĂŽle visuel Informations pratiques - Horaires en 2x8 5H-13H / 13H-21H - Salaire 11,07?/H + Panier ? / jour - Environnement allergĂšne utilisation de fibre de verre et rĂ©sine Ces postes sont accessibles avec une expĂ©rience professionnelle en tant que stratifieur H/F, opĂ©rateur en matĂ©riaux composites H/F, mouleur en stratifiĂ© H/F ou bien dans un mĂ©tier manuel mĂ©canique, menuiserie..., sans diplĂŽme particulier. Attention, il y a de fortes odeurs dans l'atelier, et la fibre de verre, ça dĂ©mange ! Si[...]Vendeur / Vendeuse en tĂ©lĂ©phonieEmploi NĂ©goce - Commerce grosSaint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesEn tant que Vendeur/Formateur en tĂ©lĂ©phonie mobile H/F de la marque La Poste Mobile vous devez prĂ©senter les produits de notre client et mettre en avant les bĂ©nĂ©fices consommateurs. Vous bĂ©nĂ©ficierez d'une formation pour vous permettre de maĂźtriser les arguments et offres produits. Cette formation est rĂ©munĂ©rĂ©e et obligatoire. Dans le cadre de cette mission, vous serez positionnĂ©e dans un bureau de poste dans le but de VENDRE, en - Assurant les dĂ©monstrations aux clients et les explications orientĂ©es usages - Renseignant les clients au sujet des services de la marque - RĂ©alisant les dĂ©monstrations en rayon, face Ă  un ou plusieurs clients de maniĂšre ludique - Formant le personnel du point de vente sur les nouveautĂ©s produits - S'assurant de la bonne visibilitĂ© des produits en magasin - Assurant un reporting journalier de votre activitĂ© via un outil en ligne. - Êtant force de proposition sur les outils et techniques de formation enfin d'assurer un reporting qualitatif de votre activitĂ©. Profil recherchĂ© Nous recherchons pour ce poste des personnes dynamiques, autonomes, sĂ©rieuses et rigoureuses avec une premiĂšre expĂ©rience rĂ©ussie 2 ans au minimum dans la tĂ©lĂ©phonie[...]Assistant / Assistante de gestion administrativeEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesL'assistante sera en charge d'accompagner la Responsable de territoire dans la gestion quotidienne et opĂ©rationnelle des Centres de santĂ© de son territoire AURA - GĂ©rer la continuitĂ© des activitĂ©s ambulatoires Remplacement des MĂ©decins, Infirmiers et secrĂ©taires dans le respect des procĂ©dures. - Organiser, enregistrer et couvrir les remplacements prĂ©visibles congĂ©s payĂ©s, formation et non prĂ©visibles. - Transmettre, communiquer les informations liĂ©es Ă  la gestion des plannings et Ă  l'intĂ©gration des nouveaux salariĂ©s. - Assurer un lien de proximitĂ© avec les agents pour l'Ă©change de toutes les informations et documents nĂ©cessaires Ă  la vie du salariĂ© dans la structure. - Assurer le suivi des stocks, achats et commandes de matĂ©riels. - Accompagner le Responsable de territoire dans le suivi de l'activitĂ©, subventions et rĂ©sultats des Centres. - Accompagner les Centres dans la dĂ©marche qualitĂ©. - Assurer le lien avec les diffĂ©rents services supports en charge des Centres de santĂ© service patrimoine, service achat, service ordonnancement et communication, comptabilitĂ© - Mettre Ă  jour et crĂ©er des Ă©lĂ©ments de communication pour les Centres de santĂ© affichage[...]Assistant / Assistante de gestion administrativeEmploi -, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-AlpesNotre agence AdĂ©quat TERTIAIRE de St Etienne recrute des nouveaux talents ASSISTANT ADMINISTRATIF EN IMMOBILIER F/H Statut Agent de Maitrise Missions -Gestion administrative sur logiciel Excel -Contact avec les administrations en lien avec l'activitĂ© du service -Recherche de documents -Alimentation d'une base de donnĂ©es -Archivage Profil -Maitrise de l'outil informatique -Connaissances dans le secteur immobilier ou 1Ăšre expĂ©rience en immobilier -CapacitĂ© d'analyse , rigueur et organisation RĂ©munĂ©ration et avantages - Taux horaire fixe + 10% de fin de mission + 10% de congĂ©s payĂ©s - Primes collective et/ou individuelle + participation aux bĂ©nĂ©fices + CET 5% - Acompte de paye Ă  la semaine si besoin, - PossibilitĂ© d'intĂ©gration rapide, de formation et d'Ă©volution, - BĂ©nĂ©ficiez d'aides et de services dĂ©diĂ©s mutuelle, logement, garde enfant, dĂ©placement . Nos clients sont informĂ©s des mesures de protection contre le COVID19 et s'engagent Ă  les mettre en Ɠuvre pour l'ensemble des / EmployĂ©e de restauration collectiveEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-Alpes*** poste Ă  pourvoir Ă  partir du 1er septembre 2022 **** Voici les diffĂ©rentes fonctions recherchĂ©es - Assure le ravitaillement des points de distribution, - PrĂ©pare, aide et dresse des mets simples froids ou chauds - Assure le service des repas auprĂšs des Ă©lĂšves, - DĂ©barrasse, nettoie et range la salle et la cuisine. *** Travail tous les jours, repos pendant toutes les petites et grandes vacances scolaires *** MERCI D ADRESSER lettre de motivation et CV au plus tard le vendredi 26 aout 2022 au Service Ressources HumainesAccueillant familial/Accueillante familiale auprĂšs d'enfantsEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-Alpes*** Lettre de motivation et CV Ă  adresser avant le 29 aoĂ»t *** *** JOURS ET HEURES TRAVAILLES lundi, mardi, jeudi, vendredi 8h30/11h30 Hors pĂ©riode de vacances scolaires *** Chaque sĂ©ance d'accueil est animĂ©e par un binĂŽme de professionnelles. Installation du matĂ©riel en fonction des besoins des enfants et des parents et des contraintes spĂ©cifiques liĂ©es au lieu partagĂ© par d'autres services du centre social afin de mettre en place un espace d'Ă©change et de convivialitĂ© ouvert aux enfants et aux parents. Accueillir les familles en garantissant une qualitĂ© d'accueil. Faire respecter les rĂšgles de fonctionnement adoptĂ©es prĂ©sentation des rĂšgles de vie du lieu et du respect de leur mise en Ɠuvre. Etre Ă  l'Ă©coute et disponible dans la tolĂ©rance et le respect d'autrui et non dans le conseil. Etre en capacitĂ© de prendre du recul par rapport Ă  ses propres rĂ©fĂ©rences en matiĂšre d'Ă©ducation et de parentalitĂ©. Être attentif Ă  l'Ă©volution de l'enfant et Ă  ses relations avec l'adulte prĂ©sent. Favoriser la prise d'initiative et l'appropriation du lieu par les adultes accompagnants, accompagner parents et enfants aux jeux. Garantir l'anonymat et respecter la confidentialitĂ©[...]Assistant administratif / Assistante administrativeEmploi Saint-Étienne, 42, Loire, Auvergne-RhĂŽne-Alpes- Mise en Ɠuvre des procĂ©dures d'Ă©loignement analyse des situations, rĂ©daction des mesures d'Ă©loignement, placement en centre de rĂ©tention administrative et assignation Ă  rĂ©sidence, et des piĂšces subsĂ©quentes, contentieux de l'Ă©loignement via l'application TĂ©lĂ©recours, organisation matĂ©rielle des dĂ©parts. - Suivi des dossiers sensibles » et anticiper les opĂ©rations Ă  rĂ©aliser en amont afin de mettre Ă  exĂ©cution l'Ă©loignement - Inscription des mesures d'Ă©loignement au Fichier des Personnes RecherchĂ©es FPR - Accueil tĂ©lĂ©phonique et recherches de dossiers ou d'Ă©lĂ©ments d'informations sur requĂȘtes des forces de l'ordre, les autres prĂ©fectures, le pĂŽle juridique interministĂ©riel PJI, autres sections du bureau de l'immigration -Mise Ă  jour des tableaux de suivi exemple tableau de police et statistiques - En cas de congĂ© de l'agent chargĂ© de ces dossiers, suivi des dossiers d'Ă©trangers expulsĂ©s - assurer le secrĂ©tariat de la commission d'expulsion COMEX - 1 Ă  2 sessions/an et 4 dossiers en moyenne - NumĂ©risation des dossiers sur l'application Gargantua » ; travail souvent effectuĂ© avec l'aide de contractelle/stagiaire. - Suivi des demandes de dĂ©part volontaire[...]Ressources supplĂ©mentairesBouches-du-RhĂŽneDordogneDrĂŽmeGardHaute-LoireIsĂšreLoireLoire-AtlantiqueMaine-et-LoireSartheSeine-MaritimeVal-de-MarneVosgesBricolage - JardinageConstruction - BTP - TPElectronique - ElectromĂ©caniqueIngĂ©nierie - Bureau d'EtudesNĂ©goce - Commerce gros
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Communede Pornic - Entretien, élagage, abattage et découpe d'arbres pour la Ville de Pornic - ClÎturé le 05/07/2021. Tous les marchés publics dématérialisés et leur DCE (Document de Consultation des Entreprises) sur un seul site. notre offre; notre blog; Nous contacter ; Me connecter Essai Gratuit. Tous les appels d'offres ; Pays de la Loire ; Loire-Atlantique ; Pornic ;

Vertou prÚs de Nantes : huit arbres abattus à l'aube, en toute discrétion. Dans la nuit du 17 au 18 novembre, huit arbres ont été abattus dans le parc de SÚvres à Vertou. Une opération

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Ceprojet nĂ©cessite cependant l’abattage de deux arbres situĂ©s au centre de la parcelle, dont un constitue un habitat du Grand capricorne (Cerambyx cerdo). La consultation a eu lieu du 15 dĂ©cembre 2021 au 3 janvier 2022 inclus.
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  • 543pmvdouv.pages.dev/62
  • 543pmvdouv.pages.dev/369
  • 543pmvdouv.pages.dev/384
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  • 543pmvdouv.pages.dev/167
  • interbev consultation abattage pays de la loire