Sedonner à la mort, c’est le sacrifice de soi comme seule réponse possible au beau. Mais c’est aussi une façon d’aller chercher dans l’infini de la mort ce qui est à même de tenir lieu de réponse. Etant donné que le beau nous fait deviner l’écart, lui-même infini, d’une réponse au beau qui viendrait du vivant particulier
Le deal à ne pas rater Coffret Pokémon Ultra Premium Dracaufeu 2022 en français où le ... Voir le deal Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon où commander le coffret Pokémon Go Collection ... € Voir le deal DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE Témoignages, discernement, cas concrets ╬ +10monge - ancienJ&BThéodéricCécileDenysAbenaderjean-luc56Arnaud DumouchMiles TempliRenéMatheux14 participantsAller à la page 1, 2AuteurMessageInvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 20/3/2015, 2129 Arnaud Dumouch a écrit Il n'ira pas en enfer, bien qu'il ait enseigné toute sa vie qu'il irait ^puisque 1° Il a quitté l'Eglise Il n'est plus uni au successeur de Pierre3° Il n'a que violence à la les conditions qu'il décrit comme étant des péchés mortels ! Mais heureusement, il ne connaît pas Dieu ! Pourquoi avoir effacé mon message au sujet d'Abenader ? InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 20/3/2015, 2206 Il a un grand coeur poilu. Et comme le cochon, il devra être passé au feu pour perdre ses poils !Que des mots d'amour fou, je croirais lire les cantiques ! monge - ancien Messages 4382Inscription 19/01/2014Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1332 Nathalie2 a écrit Code La doctrine catholique est claire sur ce point si l'on meurt en état de péché mortel, on va direct en enfer. ok, imaginons qu'un assassin tue une personne en état de péché mortel. Or celle-ci, si elle avait vécu jusqu'au bout, aurait eu le temps de se est vraiment coupable ? Coupable de quoi? Le temps pour se convertir on l'a à chaque instant du présent, si vous remettez ce temps de conversion à plus tard et que entre temps vous mourrez alors vous allez en Enfer et ce sera à cause de votre refus de vous repentir aujourd'hui, tout de devons être responsable de nos actes, la patience de Dieu a des limites, un jour il va nous rappeler à l'improviste il a insisté sur ce détail en disant qu'il viendra comme un voleur.... Alors quand on veut commettre un péché, pensons que Dieu risque de ne pas nous donner une chance supplémentaire de repentir, et ce péché peut de nous damner éternellement! Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1333 Nathalie2 a écrit Il a un grand coeur poilu. Et comme le cochon, il devra être passé au feu pour perdre ses poils !Que des mots d'amour fou, je croirais lire les cantiques ! _________________Arnaud Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1335 Simon a écrit Pourquoi avoir effacé mon message au sujet d'Abenader ? Moi ? Je ne me rappelle pas avoir fait cela ? _________________Arnaud InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1432 L'idiot, je posais la question à abenader je crois, je ne sais plus.Par rapport à son raisonnement... bref, rien à voir avec moi. Et il m'a répondu. InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1436 Arnaud Dumouch a écrit Simon a écrit Pourquoi avoir effacé mon message au sujet d'Abenader ? Moi ? Je ne me rappelle pas avoir fait cela ? Cécile ? Espérance ? L'assoiffé ?Mauvaise manip de ma part ? InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 1734 mortderirej'adore lire ce genre de trucs, les admi qui se censurent entre eux !Ce n'est pas la première fois pour toi, simon, cela doit être un complot. ThéodéricMessages 18140Inscription 21/08/2007Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 2113 Bonsoir Jean Lucje te répond en bleu dans ta remarque jean-luc56 a écrit ""la Maison de Dieu n'est pas un foutoir , si vous choisissez Sa Maison Son Royaume et que vous y travaillez réellement le démon ne viendra même pas vous enquiquiner !Paul dit " fuyez le démon et il fuira loin de vous !" c'est l'évidence la Sainteté ne l'attire pas ! "" Et la tentation de jésus par le malin,c'est quoi??Jésus Est Celui porte le péché du monde donc il est évidant que le démon ne cessera d el'atatquer Jésus Est venu pour cela pourrait on dire !beaucoup d'être sur le chemin sont tentés régulièrement ,est ce un test pour avancer? là encore le démon vient mais ne domine pas il tente ben oui c'est la seule chose qu'il sait faire ! mais répond lui par Le Christ et il part , de toute façon le temps que 'lon est ici il viendra nous casser les pieds ! mais si tu marches droit il viendra beaucoup moins parqu'il reconnais bien Jésus qui l'a vaincu si tu marches a la suite du Christ !si le démon nous tente c'est parce que nous y sommes disposé quelque part , il s'accroche a ce qui est a lui !!peu de Saint sur cette terre mais beaucoup de démons, il suffit de regarder la vie de l'humanité pour comprendre. c'est tout le but cesser d'être du monde par l'Esprit du Christ Qui Est d'en haut , l'erreur principale est de vouloir diriger le monde , Jésus n'a promit que de nous faire entrer Au Royaume de Dieu et non pas de régler le bazar du monde l’Église est là pour le Royaume et permettre d'y faire entrer le maximum d'homme pas pour régler le monde , il n'y a que si l'humanité entière se convertissait au Christ en recevant l'Esprit Saint que cela aurait lieu ! l’Église n'a pas vocation a assumer la politique sauf celle du Christ donc le Royaume = l'Esprit Saint que le monde ne peut recevoir ni Connaitre dims Messages 7119Inscription 27/01/2009Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 21/3/2015, 2237 Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 22/3/2015, 1311 Nathalie2 a écrit mortderirej'adore lire ce genre de trucs, les admi qui se censurent entre eux !Ce n'est pas la première fois pour toi, simon, cela doit être un complot. C'est le fantome de Docteur Angélique. Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 22/3/2015, 1320 dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Trop rapide. Les décorporations sont là avec leur vision OBJECTIVE et VERIFIABLE de la Mosquito Messages 341Inscription 26/01/2015Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 22/3/2015, 1325 dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Cela va dans le sens de manipulations du Diable dans les NDE. dims Messages 7119Inscription 27/01/2009Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 22/3/2015, 1624 Les témoignages proviennent des religieux comme des non religieux. Les Chrétiens verront l apparition du Christ, les musulmans verront des apparitions qui concordent avec l islam et les athées pourront rencontrer des êtres proches ou des êtres lumineux qui n'ont pas de signification religieuse. Mais le problème c'est que les Chrétiens ont vite intégré ce phénomène à leur croyance. Pourtant des personnes qui ne croient pas en Jésus et qui peut être en ont jamais entendu parlé ont vécu cela. dims Messages 7119Inscription 27/01/2009Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 23/3/2015, 2147 Petit ajout N'oublions aussi les témoignages des NDE négatives. ThéodéricMessages 18140Inscription 21/08/2007Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 23/3/2015, 2150 Nathalie2 a écrit mortderirej'adore lire ce genre de trucs, les admi qui se censurent entre eux !Ce n'est pas la première fois pour toi, simon, cela doit être un complot. Nathalie2désolés d'voir répondu sur le fil "les messes noirs " et que ta douce réponse ai fini par faire blacklister le sujet alors que ta charité ne voulait que me blacklister moi !! Mon Dieu y a pas de justice !! pour ton information je en suis pas ce que l'on peut appeler typiquement catholique , bien que je ne soit pas anti catholique et quand je trouve de belles choses je le dis , comme le fait de citer les Saints ! mais avec toi en fait discuter revient a se ranger a ton avis sinon on est blacklister et insulté ; ce qui fait que coté crédibilité Chrétienne tu repasseras qu'en même !! je ne sais plus qui parle d'Amour de Dieu qi implique celle du prochain dans les évangiles ; mais tu pourrais lire c'est intéressant et même parfois ça nous concerne ! a une prochaine fois , et 1000excuses d'être venu répondre là , mais l'autre sujet a été bouclé avant que j'ai pu te répondre !t'es pas la seule a balcklister j'ose pas te coller une fleur ou une bise la fois dernière ça a déclencher un mitraillage d'insultes de ta part ; donc ben Heu heu euu pff ThéodéricMessages 18140Inscription 21/08/2007Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 23/3/2015, 2151 Mosquito a écrit dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Cela va dans le sens de manipulations du Diable dans les NDE. mouhai sauf ceux qui se sont convertit au Christ après l’expérience , eux on les mets dans quelle catégorie ?? Abenader Messages 5899Inscription 12/11/2010Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 23/3/2015, 2225 RenéMatheux a écrit Abenader a écrit Dumouch et R'né, z'êtes vraiment deux gros comiques !!!Merci! C'est gentil! Donc, je reprends Citation CATECHISME DU CONCILE DE TRENTELes Pasteurs ont donc à prévenir les Fidèles que celui qui veut s’approcher de Dieu pour Lui faire cette demande, est obligé d’abord de reconnaître ses propres fautes, puis de ressentir une véritable douleur de les avoir commises, et en même temps d’être bien persuadé que Dieu a la volonté de pardonner à tous les pécheurs qui sont dans les dispositions que nous venons de rappeler. Autrement, le souvenir plein d’amertume et la vue effrayante de tous nos péchéspourraient nous jeter dans le désespoir de Caïn et de Judas, qui ne voulurent voir en Dieu qu’un Vengeur et un Justicier, et non point la Bonté même de la Miséricorde infinie. De plus, saint Pierre, premier Pape, a bien ditquelque part dans les Actesque Judas est allé dans son lieu à lui. Pourraient.......... Euhh... oui, on est sur de la syntaxe de base, mon les fidèles ne sont pas persuadés de la miséricorde divine, ils pourraient tomber dans le péché de Caïn et de quoi le problème ?De plus, puisque vous regimbez, tenez, de la liturgie orthodoxe Citation Judas, ta vie est désespérée - A la compassion tu n'as pas incliné - Mais tu as fermé ton coeur dur - en trahissant le seul Miséricordieux. dimanche des saints PèresJudas aime l'argent dans son coeur - Malveillant, il se tourne contre le Maître - il médite et prépare la trahison - Il déchoit de la lumière et reçoit les ténèbres - Il marchande et vend Celui qui n'a pas de prix - Malheureux, il trouve en retour la pendaison et la mort douloureuse. mardi saint 3ème cathismeIl vend le Christ comme un esclave fugitif - C'est la coutume des voleurs de jeter les choses précieuses - Maintenant le disciple a donné aux chiens ce qui est saint - Maître - Fuyons son oeuvre. Seigneur patient, gloire à Toi. apostiches de laudes ça vous va, ou on continue ?_________________"Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" Saint Pie X RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 24/3/2015, 1401 Un dogme ou un anathème est vrai au mot près!Le texte que vous citez, à supposer qu'il soit dogmatique, n'empèche pas du tout ce que je dis!Avec "pourrait", tout est possible! Eh, old boy? Et ce que dit l'évangile est clair "si vous avez visité un malade avec de la vraie charité......."De toutes façons rien n'empèche qu'au moment de la mort, Jésus envoie à ces ames une lumière suffisante pour qu'il regrette leur péché mortel si ils en ont fait. C'est même certain vous avez fait un acte d'amour envers Jésus il vous le rendra! Paf Mon vieux ! InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 24/3/2015, 1409 théodéricJe ne vois pas le rapport à part encore faire un HS et faire des histoires de bonne femme hystérique !Ok, pas de soucis, je n'avais jusqu'à présent aucune raison de le faire également, bon c'est fait. Abenader Messages 5899Inscription 12/11/2010Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 25/3/2015, 2156 RenéMatheux a écrit Un dogme ou un anathème est vrai au mot près!Le texte que vous citez, à supposer qu'il soit dogmatique, n'empèche pas du tout ce que je dis!Avec "pourrait", tout est possible! Eh, old boy? Et ce que dit l'évangile est clair "si vous avez visité un malade avec de la vraie charité......."De toutes façons rien n'empèche qu'au moment de la mort, Jésus envoie à ces ames une lumière suffisante pour qu'il regrette leur péché mortel si ils en ont fait. C'est même certain vous avez fait un acte d'amour envers Jésus il vous le rendra! Paf Mon vieux ! Je n'en sais rien cher ce que je sais c'est celaSi on meurt en état de grâce, on va on on meurt avec un ou des péchés véniels sur l'âme, on va en on meurt en état de péché mortel, on va en à l'agonie, le diable redouble de tentations pour essayer de ravir l'âme du mourant. Mais le bon Dieu, au même moment, redouble de grâces pour la sauver..._________________"Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" Saint Pie X InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 25/3/2015, 2159 Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Abenader Messages 5899Inscription 12/11/2010Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 25/3/2015, 2209 ça, je ne sais tout cas, cette scène de ce film qui pour moi est surnaturel, d'une beauté et d'une profondeur inégalées est fort bien faut bien comprendre que la douloureuse agonie de Notre-Seigneur était aussi violente pour son âme que l'étaient les tortures pour son Corps. Lors de l'agonie, tous les péchés des hommes depuis la Création se déversaient dans l'âme de notre doux Jésus. Il en était tellement troublé qu'il souffrait de fièvre et d'une sueur de sang. Alors que le diable l'ait tenté en lui disant, comme dans le film, qu'il était impossible de porter ce fardeau, c'est fort possible. Je crois que le diable a tout fait pour lui faire perdre espoir, bien que ce fut savez, cher Simon, ce sont des Mystères tellement profonds et tellement adorables... _________________"Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" Saint Pie X InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 26/3/2015, 0215 Oui, c'est un grand mystère d'amour que la Passion ! RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1730 Abenader a écrit RenéMatheux a écrit Un dogme ou un anathème est vrai au mot près!Le texte que vous citez, à supposer qu'il soit dogmatique, n'empèche pas du tout ce que je dis!Avec "pourrait", tout est possible! Eh, old boy? Et ce que dit l'évangile est clair "si vous avez visité un malade avec de la vraie charité......."De toutes façons rien n'empèche qu'au moment de la mort, Jésus envoie à ces ames une lumière suffisante pour qu'il regrette leur péché mortel si ils en ont fait. C'est même certain vous avez fait un acte d'amour envers Jésus il vous le rendra! Paf Mon vieux ! Je n'en sais rien cher ce que je sais c'est celaSi on meurt en état de grâce, on va on on meurt avec un ou des péchés véniels sur l'âme, on va en on meurt en état de péché mortel, on va en à l'agonie, le diable redouble de tentations pour essayer de ravir l'âme du mourant. Mais le bon Dieu, au même moment, redouble de grâces pour la sauver... Oui!Mais la tradition de l'Eglise dit que dieu intervient au dernier moment pour sauver une ame! RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1731 Simon a écrit Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Dans l'évangile, il n'est pas écrit que, après la tentation au désert, le diable devait revenir? InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1817 "Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé." Luc 4, 13 Catena Aurea a écrit Théophyl. Ou bien, comme il l'avait tenté dans le désert par l'attrait de la sensualité, il se retira de lui jusqu'au temps de sa passion, où il devait le tenter par la crainte de la douleur. jean-luc56 Messages 3941Inscription 27/11/2011Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1825 le diable a compris à qui il avait à faire. pas fou le malin _________________""l'eau d'une rivière est toujours plus pure à la source" Le respect est ce que nous devons; L’amour est ce que nous donnons» – Philip James Bailey "Respecter les uns comme les autres nous fait éviter le mal."Proverbe hébreu ; Les sentences et proverbes des anciens Rabbins 1629 InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1852 Simon a écrit Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Je n'ai pas vu le film ni lu les méditations d'AC Emmerich, mais il me semble qu'à Gethsémani, Jésus était seul, s'est senti abandonné et a dû - humainement - se demander si ça valait le coup d'aller jusqu'au bout. On sent vraiment sa détresse, le besoin humain d'avoir ses disciples veiller avec pense, oui, que c'était bien Satan qui le tentait et que Jésus a vécu son agonie tiraillé entre sa mission divine et sa nature humaine. RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1854 Simon a écrit "Ayant ainsi épuisé toutes les formes de tentations, le diable s’éloigna de Jésus jusqu’au moment fixé." Luc 4, 13 Catena Aurea a écrit Théophyl. Ou bien, comme il l'avait tenté dans le désert par l'attrait de la sensualité, il se retira de lui jusqu'au temps de sa passion, où il devait le tenter par la crainte de la douleur. Merci de la référence!Bon ben, c'est clair! InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 1854 Espérance a écrit Simon a écrit Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Je n'ai pas vu le film ni lu les méditations d'AC Emmerich, mais il me semble qu'à Gethsémani, Jésus était seul, s'est senti abandonné et a dû - humainement - se demander si ça valait le coup d'aller jusqu'au bout. On sent vraiment sa détresse, le besoin humain d'avoir ses disciples veiller avec pense, oui, que c'était bien Satan qui le tentait et que Jésus a vécu son agonie tiraillé entre sa mission divine et sa nature humaine. Pour lire les méditations voir le film InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 28/3/2015, 2222 Comment ce nomme cet Sainte connu qui au moment de ça mort voyer le diable au pied de son lit et la sainte Vierge lui parler de ne pas s'inquièter?? Mosquito Messages 341Inscription 26/01/2015Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 1/4/2015, 1157 Théodéric a écrit Mosquito a écrit dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Cela va dans le sens de manipulations du Diable dans les NDE. mouhai sauf ceux qui se sont convertit au Christ après l’expérience Convertis au Christ, c'est vite dit. Théodéric a écrit eux on les mets dans quelle catégorie ?? Dans la catégorie de ceux qui ont été abusés 2 Corinthiens 1114. RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 4/4/2015, 1751 Mosquito a écrit Théodéric a écrit Mosquito a écrit dims a écrit Les NDE sont juste une modification du champs de conscience. Il n y a pas de réelle vérité dans l'expérience car elle souvent matérialisée par les croyances de celui qui l'expérimente. Cela va dans le sens de manipulations du Diable dans les NDE. mouhai sauf ceux qui se sont convertit au Christ après l’expérience Convertis au Christ, c'est vite dit. Pourquoi?C'est la doctrine constante, Jésus viendra nous proposer le salut au dernier moment! InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 4/4/2015, 1912 Je n'avais pas pu répondre, mais je le fais jésus prêchait les démons se mettaient à s'agiter et vociférer. "viens-tu nous tourmenter avant l'heure, messie". Oui en plus ils vendaient Jésus en déclarant qu'il était le messie. Le diable était constamment près de lui, automatiquement. On n'exorcise pas en ne faisant pas de tremblements dans les sous célèbre phrase dite à Pierre "Vas-t-en derrière moi, satan, car tes paroles ne sont pas celles de dieu". Satan a bien influencé Pierre, ou soufflé ce qui ne voulait pas dire que pierre était possédé InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 4/4/2015, 1916 Espérance a écrit Simon a écrit Le diable a-t-il pu tenter Jésus à Gethsémani, comme le suggère le film La Passion du Christ et les méditations d'Anne-Catherine Emmerich ? Je n'ai pas vu le film ni lu les méditations d'AC Emmerich, mais il me semble qu'à Gethsémani, Jésus était seul, s'est senti abandonné et a dû - humainement - se demander si ça valait le coup d'aller jusqu'au bout. On sent vraiment sa détresse, le besoin humain d'avoir ses disciples veiller avec pense, oui, que c'était bien Satan qui le tentait et que Jésus a vécu son agonie tiraillé entre sa mission divine et sa nature humaine. Il tombe sur la face, et ses gouttes de sueur faisaient des grumeaux !Juste par la simple pensée de ce qu'il allait devoir endurer. Du statut de dieu à un simple homme faible, c'est dur, avec en plus la souffrance extrême. de la pure torture. monge - ancien Messages 4382Inscription 19/01/2014Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 5/4/2015, 0939 Nathalie2 a écrit Il tombe sur la face, et ses gouttes de sueur faisaient des grumeaux !Juste par la simple pensée de ce qu'il allait devoir endurer. Du statut de dieu à un simple homme faible, c'est dur, avec en plus la souffrance extrême. de la pure torture. ça c'est l'interprétation qui correspond à notre faiblesse d'amour et on souhaiterait que Jésus ait partagé cette même faiblesse d'amour que nous, afin de justifier notre replie sur nous même dans certaine circonstance de la vie. C'est une interprétation, car les écritures ne nous disent pas ce qui angoisse Jésus, elles ne nous disent pas pourquoi il a demandé à son Père de faire passer la coupe loin de y a une autre interprétation à laquelle j'adhère qui est tirée justement des visions de Cathérine Em et d'autre mystique qui ont eu des visions sur la passion du Christ. Le diable en tentant Jésus en ce moment à montrer à Jésus toutes la multitude qui ira en Enfer malgré sa passion, il a fait croire au Christ que passion ne servirait donc à rien. Les gouttes de sang de Jésus c'était à cause de tout ceux qu'il voyait tomber en Enfer, alors dans la faiblesse de son intelligence humaine il a cru que sa passion ne servirait à rien, c'est pour cela qu'il a demandé à son Père de faire passer la coupe loin de j'adhère a cette interprétation? parce-que l'amour parfait consiste à s'oublier soit même pour se faire du soucis pour le bien de ceux qu'on aime, et seul le malheur du bien aimé et non son propre malheur peut angoisser celui qui aime à la perfection. Déjà on voit certaine femme être prête à se jeter dans l'eau pour sauver son enfant oubliant qu'elle même ne sait pas nager. On voit des animaux affronter certain danger pour protéger leur petit. Et c'est Jésus qui est l'amour parfait qui aurait d'abord son regard tourné sur son bien être plutôt que d'avoir soucis du salut de l'humanité? c'est absurde. boulo Messages 18943Inscription 25/12/2011Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 0836 Petit appelle Liens/Videos du 9/9/2015 à sponsoriser un documentaire de Sonia Barkallah sur une croix mystérieuse . Cette cinéaste a déjà réalisé un documentaire sur les EMI . RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1224 Qu'est ce qu'elle a de mystérieuse, mon bon????? boulo Messages 18943Inscription 25/12/2011Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1307 Elle a été posée vers le 12e siècle au milieu d'une falaise dont l'escalade est impossible avec les moyens traditionnels pitons et cordes .Le bois de cette croix a été daté " au carbone 14 " . RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1343 C'est quand même pas la santa casa de Lorrette qui a volé de Nazareth en yougoslavie puis en italie???? Abenader Messages 5899Inscription 12/11/2010Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1409 Il y a aussi l'escalier miraculeux de saint Joseph..._________________"Vous serez appelés Papistes, cléricaux, rétrogrades, intransigeants. VANTEZ-VOUS EN !" Saint Pie X RenéMatheux Messages 23828Inscription 28/06/2008Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/9/2015, 1414 Il n'a pas volé à Santa fé, lui! La santa casa, elle, a volé! cederic Messages 1448Inscription 06/10/2013Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 10/2/2016, 2249 Nathalie2 a écrit jean-luc56 a écrit on nous cache tout,on nous ne dit rien;c'est cela le cadeau Bonux grrrrr ! je veux savoir moi !Mais sérieusement, quoi ? à moins que les emi nde sont de la pure dope !après il est vrai que dès qu'on a franchi une frontière on ne peut plus revenir, qu'est ce qu'il y a derrière la frontière ? magnifique image Spoiler boulo Messages 18943Inscription 25/12/2011Sujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/2/2016, 1136 élément qui n'est pas assez pris en compte , c'est que ces EMI semblent se compter par millions et que le public particulièrement les catholiques et les laïcards tarde à s'y intéresser ou est très réticent . Heureusement , quelques journalistes plus courageux que les autres , bravent les menaces de représailles quant à leur carrière ._________________Elargissement du Credo latin par Bardet en 1970 Y H W H signe la Trinité , ne se prononce pas , se chante par l'Esprit , est UNMOUVEMENT , de toute éternité 24/05/2021 .NB La couleur rouge est réservée à la modération .Dernière édition par boulo le 11/2/2016, 1727, édité 1 fois InvitéInvitéSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? 11/2/2016, 1402 Bonjour tout le monde .RenéMatheux voici ce que tu recherche des témoignages de nde négatives, j'ai galéré pour trouvé tellement il y'en a peu là est le seul témoignage de nde négatives que j'ai lu mais il doit surment y'en avoir d'autres.. Pour trouvé celui là je suis parti sur google et j'ai tapé "nderf témoignage de nde négatives" . Aprés avoir lu le témoignage vous comprendrez la phrase ci-dessous C'est surment dans cette même obscurité et dans ce même vide que les anges qui ont péché sont lié en attendant le jugement 2 pierre 24 . RenéMatheux j'espére t'avoir aidé , a+ Contenu sponsoriséSujet Re NDE et Approches de la mort = mensonges? NDE et Approches de la mort = mensonges? Page 2 sur 2Aller à la page 1, 2 Sujets similaires» RAPPEL Arnaud Dumouch n'enseigne pas un salut APRES la mort mais A L'HEURE de la mort » Devant la mort, juste avant la mort, aux derniers moments de la vie» Mensonges balayés par Saint-Seraphim» Les mensonges d'une société???» Les mensonges de wikipediaPermission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumDOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE Témoignages, discernement, cas concrets ╬Sauter vers
Bénisceux qui s'aime Lefebvre, Georges Bénis soit-tu O Père Bonheur aujourd'hui Berthier, Jacques Berthet, Nicole Cantique de l'Épitre aux romains K 022 Celui que l'on croyait mort Celui qui aime a déjà franchi la mort Scouarnec, Michel Celui qui aime est né de Dieu Bayard Presse Liturgie C'est beau la vie Ferrat, Jean pas de musique C
RECHERCHEZ VOS CHANSONS ET VOS ARTISTES Paroles Chansons de messe d'enterrement Les derniers titres sortis Les plus grands succès
Onest chez mon frère, celui qui jamais nous envie, Celui qui aime la terre, l'eau, qui a les enfants pour amis, Lui il sait se taire, on écoute ce qu'il dit, Car jamais, jamais, jamais de sa bouche n'apparaît le mépris. L'humour est son petit frère, l'amour son aîné, Son nom représente la terre: il s'appelle YAKAMONEYE!
Article réservé aux abonnés LE STEEPLE-CHASE est une discipline impitoyable pour les chevaux et les jockeys. Le Grand Steeple-chase de Paris, disputé dimanche 18 juin à Auteuil, a connu une fin dramatique. Peu après avoir franchi la ligne en vainqueur, Ubu III, monté par Philippe Chevalier, s'est mis à tituber, avant de s'écrouler mort. Le cheval, qui appartenait à la marquise de Moratalla, a été victime d'une rupture d'anévrisme. Avec 1 million de francs au propriétaire du gagnant, le Grand Steeple-chase est la course d'obstacles la mieux dotée en Europe. Mais c'est également la plus éprouvante, avec un itinéraire de 5 800 mètres et vingt-trois obstacles à franchir. Seuls les spécialistes peuvent aller jusqu'au bout d'un tel parcours. Les chevaux destinés aux courses d'obstacles sont âgés de cinq ans minimum. En majorité, ce ne sont pas des pur-sang fragiles, mais des demi-sang désignés sur les programmes par les initiales AQPSA Autres que pur-sang anglais. Comme Ubu III, les demi-sang sont capables de sauter et de galoper des kilomètres durant sans reprendre leur souffle, d'aller jusqu'au bout de leur capacité thoracique. Aussi les appelle-t-on buveurs d'air », car ils ne s'arrêtent que lorsqu'ils ne peuvent plus respirer... Souvent, le poteau est déjà franchi. Fort heureusement, un cas extrême comme celui d'Ubu III reste exceptionnel. Ils récupèrent généralement très vite. Ces sauteurs possèdent souvent moins de vitesse que les chevaux de plat, mais disposent d'une aptitude quasi héréditaire à franchir les obstacles. Des étalons comme Cadoudal, tête de liste des reproducteurs, transmettent à leurs produits une sorte de don inné. Il suffit ensuite aux entraîneurs de les dresser avec patience par de longues séances de gymnastique matinale. Ainsi, ils passent tout naturellement, en souplesse et sans appréhension, presque les yeux fermés », les gros obstacles d'Auteuil. Principalement le rail ditch and fence, le juge de paix » selon les jockeys un bond de 4 mètres de long et 1,60 mètre de haut. Quant à la fameuse rivière des Tribunes, elle mesure 2,85 mètres. Il fallait la franchir deux fois dans le Grand Steeple-chase de Paris. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Nousavons tous parfois ressenti une terrible sensation d’abandon, et ce qui nous fait le plus peur dans la mort, est précisément cela, comme des enfants, nous avons peur de rester seuls dans l’obscurité, et seule la présence d’une personne qui nous aime peut nous rassurer. Voilà , c’est précisément ce qui est arrivé le jour du Samedi Saint: dans le
Copyright © 2022 Apple Inc. Todos los derechos reservados
Listento Celui qui aime à déjà franchi la mort on the French music album Célèbres chants d'église pour les funérailles by Stéphane Audoin, Ensemble Vocal l'Alliance, Béatrice Gobin, only on JioSaavn. Play online or download to listen offline free - in
Ignorez-vous que nous tous qui avons été baptisés en Jésus-Christ, c’est en sa mort que nous avons été baptisés? Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême en sa mort, afin que, comme Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, de même nous aussi nous marchions en nouveauté de vie. En effet, si nous sommes devenus une même plante avec lui par la conformité à sa mort, nous le serons aussi par la conformité à sa résurrection, sachant que notre vieil homme a été crucifié avec lui, afin que le corps du péché fût détruit, pour que nous ne soyons plus esclaves du péché; car celui qui est mort est libre du péché. Or, si nous sommes morts avec Christ, nous croyons que nous vivrons aussi avec lui, sachant que Christ ressuscité des morts ne meurt plus; la mort n’a plus de pouvoir sur lui. Car il est mort, et c’est pour le péché qu’il est mort une fois pour toutes; il est revenu à la vie, et c’est pour Dieu qu’il vit. Ainsi vous-mêmes, regardez-vous comme morts au péché, et comme vivants pour Dieu en Jésus-Christ" Romains 6 1-11. La conversion à Jésus-Christ ne consiste pas à croire en une doctrine chrétienne, ni à s’engager dans une religion chrétienne. Mais c’est avant tout une mort et une résurrection, en Christ et avec Christ. Sans cette mort et cette nouvelle naissance, il n’y a aucune vie chrétienne authentique possible! En Christ, nous mourons à toute notre vie passée de péché, et nous ressuscitons à une vie entièrement nouvelle, la vie éternelle. Tous les fondements de notre vie chrétienne et de notre unité chrétienne doivent s’appuyer sur cette seule réalité incontournable celle de notre mort et de notre résurrection en Christ. C’est ce baptême ou "plongeon" dans la mort et la résurrection de Jésus-Christ qui est le seul véritable baptême chrétien, dont les baptêmes ultérieurs d’eau et d’Esprit ne sont que la représentation et la confirmation. Sans ce baptême dans la mort et la résurrection de Jésus, le baptême d’eau n’aurait aucune valeur ni aucune signification. Et il ne serait pas possible non plus d’être baptisé dans le Saint-Esprit. La Bible mentionne donc trois baptêmes chrétiens, et ces trois-là sont un le baptême dans la mort et la résurrection de Jésus, le baptême d’eau, et le baptême dans le Saint-Esprit. Le baptême d’eau représente notre mort et notre résurrection en Jésus-Christ. Ce baptême est à la fois un ensevelissement en Christ, l’engagement d’une bonne conscience envers Dieu, et un acte d’obéissance à l’ordre formel du Seigneur Jésus. Le baptême dans le Saint-Esprit est donné à tous ceux qui le demandent, et qui veulent obéir au Seigneur. C’est le Saint-Esprit, lorsqu’Il nous remplit, qui seul peut nous conduire, d’une manière pratique, dans la mort effective de tout notre passé de péché, et dans la vie concrète de résurrection en Christ. En effet, si nous sommes morts et ressuscités en Christ, si nous sommes bien baptisés dans la mort et la résurrection de Christ, c’est en esprit que nous le sommes, dès le moment de notre conversion à Christ et de notre nouvelle naissance en Christ. Toutefois, cette réalité spirituelle, qui est déjà la nôtre en Christ, doit ensuite passer dans tous les aspects de notre vie pratique. Et ce sont les baptêmes d’eau et d’Esprit qui nous garantissent un bon départ dans notre vie chrétienne. Si nous voulons bien arriver, il nous faut commencer par bien partir! C’est la raison pour laquelle le Seigneur Jésus Lui-même a ordonné à Son Eglise d’être baptisée d’eau et d’Esprit, et c’est aussi pour cela que l’Eglise primitive accordait une importance capitale à ces baptêmes. Etre baptisé d’eau et d’Esprit sont en effet les deux premiers commandements que le Seigneur adresse à Ses disciples, une fois qu’ils sont passés par la nouvelle naissance. "Jésus, s’étant approché, leur parla ainsi Tout pouvoir m’a été donné dans le ciel et sur la terre. Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu’à la fin du monde" Matthieu 28 18-20. "Comme il se trouvait avec eux, il leur recommanda de ne pas s’éloigner de Jérusalem, mais d’attendre ce que le Père avait promis, ce que je vous ai annoncé, leur dit-il; car Jean a baptisé d’eau, mais vous, dans peu de jours, vous serez baptisés du Saint-Esprit. Alors les apôtres réunis lui demandèrent Seigneur, est-ce en ce temps que tu rétabliras le royaume d’Israël? Il leur répondit Ce n’est pas à vous de connaître les temps ou les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. Mais vous recevrez une puissance, le Saint-Esprit survenant sur vous, et vous serez mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée, dans la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. Après avoir dit cela, il fut élevé pendant qu’ils le regardaient, et une nuée le déroba à leurs yeux" Actes 1 4-9. L’Eglise primitive attachait une extrême importance au fait d’obéir à ces ordres du Seigneur Jésus. Tout nouveau converti était baptisé d’eau immédiatement après sa conversion. On n’attendait même pas le lendemain! Aujourd’hui, on peut faire attendre un nouveau converti pendant des mois avant de le baptiser, pour toutes sortes de raisons humaines, dont aucune n’est spirituelle! Il est temps, bien-aimés, que nous réapprenions à obéir au Seigneur! N’oublions pas que nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ, et que nous devrons tous Lui rendre des comptes! Quand nous voyons aujourd’hui le peu d’importance, ou même le mépris, accordé au baptême d’eau, dans certains milieux chrétiens, on ne peut que constater le niveau d’apostasie atteint dans l’Eglise visible. Pour toutes sortes de raisons, on en vient même à considérer le baptême d’eau comme une simple formalité optionnelle. On en a fait aussi un "sacrement salvateur" administré à des bébés ou à des petits enfants, alors qu’il est l’engagement volontaire et conscient de ceux qui sont d’abord passés par la repentance, et qui ont déjà reçu le Seigneur Jésus comme leur Sauveur et Maître. Devant toutes ces dérives, nous affirmons, Bible à l’appui, que tous ceux qui négligent, ou même qui refusent, en toute connaissance de cause, de se soumettre à l’ordre formel de leur Seigneur de passer par le baptême d’eau, tous ceux-là rejettent les conditions qu’Il a imposées à Ses disciples pour faire partie de Son Corps et de Son Epouse sainte. Peuvent-ils encore espérer que le Seigneur, lorsqu’Il reviendra prendre Son Epouse, considèrera qu’ils en font partie? Ils feraient mieux de ne pas se bercer de cette illusion! Ils feraient mieux d’obéir au plus vite à Celui qu’ils considèrent comme leur Seigneur, tant qu’il est encore temps! Soyons clairs il n’est nullement nécessaire d’être baptisé d’eau et d’Esprit pour recevoir le salut de Dieu en Jésus-Christ. Pour être sauvé, il suffit de se repentir de ses péchés, et de croire en Jésus. Le brigand sur la croix a été sauvé, mais il n’était baptisé ni d’eau ni d’Esprit. Son entrée dans le Paradis de Dieu lui a été assuré. Mais s’il avait survécu, il n’aurait pas manqué de passer par ces baptêmes, pour faire partie de l’Eglise de Jésus-Christ. En quel nom faut-il baptiser d’eau les nouveaux convertis? Dans certains milieux chrétiens, on insiste sur la nécessité de baptiser d’eau uniquement "au nom de Jésus". On fait même "refaire" les baptêmes qui ont été accomplis "au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit". Qu’en est-il exactement dans la Bible? Dans les Actes des Apôtres, il est écrit qu’ils baptisaient "au nom de Jésus-Christ" Actes 2 38, ou "au nom du Seigneur Jésus" Actes 8 16 et 19 5, ou encore "au nom du Seigneur" Actes 10 48. Déjà , nous pouvons remarquer qu’ils n’utilisaient pas une "formule unique" pour baptiser. Les partisans du baptême "au nom de Jésus" affirment que les apôtres et les disciples ont interprété de cette manière l’ordre du Seigneur Jésus, donné dans Matthieu 28 19. Ils disent que, lorsque Jésus a demandé de baptiser "au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit", cela devait être interprété comme un baptême "au nom de Jésus", comme les Actes semblent l’indiquer. Nous devons nous élever énergiquement contre une telle interprétation erronée. En effet, il aurait été très facile, pour le Seigneur Jésus, de dire à Ses disciples "Vous devrez baptiser Mes disciples en Mon nom". Dans plusieurs passages, le Seigneur Jésus, dans les Evangiles, a demandé à Ses disciples de faire certaines choses "en Son nom". Il nous a demandé par exemple de "prier le Père en Son nom", de "chasser les démons en Son nom", "d’imposer les mains aux malades en Son nom"… Mais nulle part Il n’a demandé de "baptiser en Son nom". Au contraire, Il a clairement demandé de baptiser "au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit". Jean 1410 Ne crois-tu pas que je suis dans le Père, et que le Père est en moi? Les paroles que je vous dis, je ne les dis pas de moi-même; et le Père qui demeure en moi, c'est lui qui fait les oeuvres. 1411 Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces oeuvres. 1412 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui croit en moi fera aussi les oeuvres que je fais, et il en fera de plus grandes, parce que je m'en vais au Père; 1413 et tout ce que vous demanderez en mon nom, je le ferai, afin que le Père soit glorifié dans le Fils. 1414 Si vous demandez quelque chose en mon nom, je le ferai. 1415 Si vous m'aimez, gardez mes commandements. 1416 Et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu'il demeure éternellement avec vous, 1417 l'Esprit de vérité, que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit point et ne le connaît point; mais vous, vous le connaissez, car il demeure avec vous, et il sera en vous. 1418 Je ne vous laisserai pas orphelins, je viendrai à vous. 1420 En ce jour-là , vous connaîtrez que je suis en mon Père, que vous êtes en moi, et que je suis en vous. 1421 Celui qui a mes commandements et qui les garde, c'est celui qui m'aime; et celui qui m'aime sera aimé de mon Père, je l'aimerai, et je me ferai connaître à lui. 1423 Jésus lui répondit Si quelqu'un m'aime, il gardera ma parole, et mon Père l'aimera; nous viendrons à lui, et nous ferons notre demeure chez lui. 1424 Celui qui ne m'aime pas ne garde point mes paroles. Et la parole que vous entendez n'est pas de moi, mais du Père qui m'a envoyé. 1425 Je vous ai dit ces choses pendant que je demeure avec vous. 1426 Mais le consolateur, l'Esprit Saint, que le Père enverra en mon nom, vous enseignera toutes choses, et vous rappellera tout ce que je vous ai dit. 1427 Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre coeur ne se trouble point, et ne s'alarme point. 1429 Et maintenant je vous ai dit ces choses avant qu'elles arrivent, afin que, lorsqu'elles arriveront, vous croyiez. 168 Et quand il sera venu, il convaincra le monde en ce qui concerne le péché, la justice, et le jugement 169 en ce qui concerne le péché, parce qu'ils ne croient pas en moi; 1613 Quand le consolateur sera venu, l'Esprit de vérité, il vous conduira dans toute la vérité; car il ne parlera pas de lui-même, mais il dira tout ce qu'il aura entendu, et il vous annoncera les choses à venir. 1614 Il me glorifiera, parce qu'il prendra de ce qui est à moi, et vous l'annoncera. 1615 Tout ce que le Père a est à moi; c'est pourquoi j'ai dit qu'il prend de ce qui est à moi, et qu'il vous l'annoncera. 1620 En vérité, en vérité, je vous le dis, vous pleurerez et vous vous lamenterez, et le monde se réjouira vous serez dans la tristesse, mais votre tristesse se changera en joie. 1621 La femme, lorsqu'elle enfante, éprouve de la tristesse, parce que son heure est venue; mais, lorsqu'elle a donné le jour à l'enfant, elle ne se souvient plus de la souffrance, à cause de la joie qu'elle a de ce qu'un homme est né dans le monde. 1622 Vous donc aussi, vous êtes maintenant dans la tristesse; mais je vous reverrai, et votre coeur se réjouira, et nul ne vous ravira votre joie. 1623 En ce jour-là , vous ne m'interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, il vous le donnera en mon nom. 1624 Jusqu'à présent vous n'avez rien demandé en mon nom. Demandez, et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite. 1625 Je vous ai dit ces choses en paraboles. L'heure vient où je ne vous parlerai plus en paraboles, mais où je vous parlerai ouvertement du Père. 1626 En ce jour, vous demanderez en mon nom, et je ne vous dis pas que je prierai le Père pour vous; 1627 car le Père lui-même vous aime, parce que vous m'avez aimé, et que vous avez cru que je suis sorti de Dieu. 1633 Je vous ai dit ces choses, afin que vous ayez la paix en moi. Vous aurez des tribulations dans le monde; mais prenez courage, j'ai vaincu le monde. Matthieu Venez à moi, vous tous qui êtes fatigués et chargés, et je vous donnerai du repos. Hébreux 4 Craignons donc, tandis que la promesse d'entrer dans son repos subsiste encore, qu'aucun de vous ne paraisse être venu trop tard. Car cette bonne nouvelle nous a été annoncée aussi bien qu'à eux; mais la parole qui leur fut annoncée ne leur servit de rien, parce qu'elle ne trouva pas de la foi chez ceux qui l'entendirent. Pour nous qui avons cru, nous entrons dans le repos, selon qu'il dit Je jurai dans ma colère Ils n'entreront pas dans mon repos! Il dit cela, quoique ses oeuvres eussent été achevées depuis la création du monde. Car il a parlé quelque part ainsi du septième jour Et Dieu se reposa de toutes ses oeuvres le septième jour. Et ici encore Ils n'entreront pas dans mon repos! Or, puisqu'il est encore réservé à quelques-uns d'y entrer, et que ceux à qui d'abord la promesse a été faite n'y sont pas entrés à cause de leur désobéissance, Dieu fixe de nouveau un jour-aujourd'hui-en disant dans David si longtemps après, comme il est dit plus haut Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, N'endurcissez pas vos coeurs. Car, si Josué leur eût donné le repos, il ne parlerait pas après cela d'un autre jour. Il y a donc un repos de sabbat réservé au peuple de Dieu. Car celui qui entre dans le repos de Dieu se repose de ses oeuvres, comme Dieu s'est reposé des siennes. Efforçons-nous donc d'entrer dans ce repos, afin que personne ne tombe en donnant le même exemple de désobéissance. Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles; elle juge les sentiments et les pensées du coeur. Nulle créature n'est cachée devant lui, mais tout est à nu et à découvert aux yeux de celui à qui nous devons rendre compte. Ainsi, puisque nous avons un grand souverain sacrificateur qui a traversé les cieux, Jésus, le Fils de Dieu, demeurons fermes dans la foi que nous professons. Car nous n'avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché. Approchons-nous donc avec assurance du trône de la grâce afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans nos besoins. Colossiens 115 Il est l'image du Dieu invisible, le premier-né de toute la création. 116 Car en lui ont été créées toutes les choses qui sont dans les cieux et sur la terre, les visibles et les invisibles, trônes, dignités, dominations, autorités. Tout a été créé par lui et pour lui. 117 Il est avant toutes choses, et toutes choses subsistent en lui. 118 Il est la tête du corps de l'Église; il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. 119 Car Dieu a voulu que toute plénitude habitât en lui; 120 il a voulu par lui réconcilier tout avec lui-même, tant ce qui est sur la terre que ce qui est dans les cieux, en faisant la paix par lui, par le sang de sa croix. 121 Et vous, qui étiez autrefois étrangers et ennemis par vos pensées et par vos mauvaises oeuvres, il vous a maintenant réconciliés par sa mort dans le corps de sa chair, 122 pour vous faire paraître devant lui saints, irrépréhensibles et sans reproche, 123 si du moins vous demeurez fondés et inébranlables dans la foi, sans vous détourner de l'espérance de l'Évangile que vous avez entendu, qui a été prêché à toute créature sous le ciel, et dont moi Paul, j'ai été fait ministre. 124 Je me réjouis maintenant dans mes souffrances pour vous; et ce qui manque aux souffrances de Christ, je l'achève en ma chair, pour son corps, qui est l'Église. 125 C'est d'elle que j'ai été fait ministre, selon la charge que Dieu m'a donnée auprès de vous, afin que j'annonçasse pleinement la parole de Dieu, 126 le mystère caché de tout temps et dans tous les âges, mais révélé maintenant à ses saints, 127 à qui Dieu a voulu faire connaître quelle est la glorieuse richesse de ce mystère parmi les païens, savoir Christ en vous, l'espérance de la gloire. 128 C'est lui que nous annonçons, exhortant tout homme, et instruisant tout homme en toute sagesse, afin de présenter à Dieu tout homme, devenu parfait en Christ. Proverbes 81 La sagesse ne crie-t-elle pas? L'intelligence n'élève-t-elle pas sa voix? 82 C'est au sommet des hauteurs près de la route, C'est à la croisée des chemins qu'elle se place; 83 A côté des portes, à l'entrée de la ville, A l'intérieur des portes, elle fait entendre ses cris 84 Hommes, c'est à vous que je crie, Et ma voix s'adresse aux fils de l'homme. 85 Stupides, apprenez le discernement; Insensés, apprenez l'intelligence. 86 Écoutez, car j'ai de grandes choses à dire, Et mes lèvres s'ouvrent pour enseigner ce qui est droit. 87 Car ma bouche proclame la vérité, Et mes lèvres ont en horreur le mensonge; 88 Toutes les paroles de ma bouche sont justes, Elles n'ont rien de faux ni de détourné; 89 Toutes sont claires pour celui qui est intelligent, Et droites pour ceux qui ont trouvé la science. 810 Préférez mes instructions à l'argent, Et la science à l'or le plus précieux; 811 Car la sagesse vaut mieux que les perles, Elle a plus de valeur que tous les objets de prix. 812 Moi, la sagesse, j'ai pour demeure le discernement, Et je possède la science de la réflexion. 813 La crainte de l'Éternel, c'est la haine du mal; L'arrogance et l'orgueil, la voie du mal, Et la bouche perverse, voilà ce que je hais. 814 Le conseil et le succès m'appartiennent; Je suis l'intelligence, la force est à moi. 815 Par moi les rois règnent, Et les princes ordonnent ce qui est juste; 816 Par moi gouvernent les chefs, Les grands, tous les juges de la terre. 817 J'aime ceux qui m'aiment, Et ceux qui me cherchent me trouvent. 818 Avec moi sont la richesse et la gloire, Les biens durables et la justice. 819 Mon fruit est meilleur que l'or, que l'or pur, Et mon produit est préférable à l'argent. 820 Je marche dans le chemin de la justice, Au milieu des sentiers de la droiture, 821 Pour donner des biens à ceux qui m'aiment, Et pour remplir leurs trésors. 822 L'Éternel m'a créée la première de ses oeuvres, Avant ses oeuvres les plus anciennes. 823 J'ai été établie depuis l'éternité, Dès le commencement, avant l'origine de la terre. 824 Je fus enfantée quand il n'y avait point d'abîmes, Point de sources chargées d'eaux; 825 Avant que les montagnes soient affermies, Avant que les collines existent, je fus enfantée; 826 Il n'avait encore fait ni la terre, ni les campagnes, Ni le premier atome de la poussière du monde. 827 Lorsqu'il disposa les cieux, j'étais là ; Lorsqu'il traça un cercle à la surface de l'abîme, 828 Lorsqu'il fixa les nuages en haut, Et que les sources de l'abîme jaillirent avec force, 829 Lorsqu'il donna une limite à la mer, Pour que les eaux n'en franchissent pas les bords, Lorsqu'il posa les fondements de la terre, 830 J'étais à l'oeuvre auprès de lui, Et je faisais tous les jours ses délices, Jouant sans cesse en sa présence, 831 Jouant sur le globe de sa terre, Et trouvant mon bonheur parmi les fils de l'homme. 832 Et maintenant, mes fils, écoutez-moi, Et heureux ceux qui observent mes voies! 833 Écoutez l'instruction, pour devenir sages, Ne la rejetez pas. 834 Heureux l'homme qui m'écoute, Qui veille chaque jour à mes portes, Et qui en garde les poteaux! 835 Car celui qui me trouve a trouvé la vie, Et il obtient la faveur de l'Éternel. 836 Mais celui qui pèche contre moi nuit à son âme; Tous ceux qui me haïssent aiment la mort. Jean 1523 Celui qui me hait, hait aussi mon Père. Luc 1123 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. 926 Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles, le Fils de l'homme aura honte de lui, quand il viendra dans sa gloire, et dans celle du Père et des saints anges. 723 Heureux celui pour qui je ne serai pas une occasion de chute! 646 Pourquoi m'appelez-vous Seigneur, Seigneur! et ne faites-vous pas ce que je dis? Matthieu 721 Ceux qui me disent Seigneur, Seigneur! n'entreront pas tous dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. Luc 1257 Et pourquoi ne discernez-vous pas de vous-mêmes ce qui est juste? Jean 101 En vérité, en vérité, je vous le dis, celui qui n'entre pas par la porte dans la bergerie, mais qui y monte par ailleurs, est un voleur et un brigand. 102 Mais celui qui entre par la porte est le berger des brebis. 103 Le portier lui ouvre, et les brebis entendent sa voix; il appelle par leur nom les brebis qui lui appartiennent, et il les conduit dehors. 104 Lorsqu'il a fait sortir toutes ses propres brebis, il marche devant elles; et les brebis le suivent, parce qu'elles connaissent sa voix. 105 Elles ne suivront point un étranger; mais elles fuiront loin de lui, parce qu'elles ne connaissent pas la voix des étrangers. 109 Je suis la porte. Si quelqu'un entre par moi, il sera sauvé; il entrera et il sortira, et il trouvera des pâturages. Matthieu 713 Entrez par la porte étroite. Car large est la porte, spacieux est le chemin qui mènent à la perdition, et il y en a beaucoup qui entrent par là . 714 Mais étroite est la porte, resserré le chemin qui mènent à la vie, et il y en a peu qui les trouvent. Jean 146 Jésus lui dit Je suis le chemin, la vérité, et la vie. Nul ne vient au Père que par moi. Luc 1324 Efforcez-vous d'entrer par la porte étroite. Car, je vous le dis, beaucoup chercheront à entrer, et ne le pourront pas. 1325 Quand le maître de la maison se sera levé et aura fermé la porte, et que vous, étant dehors, vous commencerez à frapper à la porte, en disant Seigneur, Seigneur, ouvre-nous! il vous répondra Je ne sais d'où vous êtes. 1326 Alors vous vous mettrez à dire Nous avons mangé et bu devant toi, et tu as enseigné dans nos rues. 1327 Et il répondra Je vous le dis, je ne sais d'où vous êtes; retirez-vous de moi, vous tous, ouvriers d'iniquité. 1328 C'est là qu'il y aura des pleurs et des grincements de dents, quand vous verrez Abraham, Isaac et Jacob, et tous les prophètes, dans le royaume de Dieu, et que vous serez jetés dehors. 1329 Il en viendra de l'orient et de l'occident, du nord et du midi; et ils se mettront à table dans le royaume de Dieu. 1330 Et voici, il y en a des derniers qui seront les premiers, et des premiers qui seront les derniers. Jean 1248 Celui qui me rejette et qui ne reçoit pas mes paroles a son juge; la parole que j'ai annoncée, c'est elle qui le jugera au dernier jour. 1249 Car je n'ai point parlé de moi-même; mais le Père, qui m'a envoyé, m'a prescrit lui-même ce que je dois dire et annoncer. 1250 Et je sais que son commandement est la vie éternelle. C'est pourquoi les choses que je dis, je les dis comme le Père me les a dites. Luc 1726 Ce qui arriva du temps de Noé arrivera de même aux jours du Fils de l'homme. 1727 Les hommes mangeaient, buvaient, se mariaient et mariaient leurs enfants, jusqu'au jour où Noé entra dans l'arche; le déluge vint, et les fit tous périr. 1728 Ce qui arriva du temps de Lot arrivera pareillement. Les hommes mangeaient, buvaient, achetaient, vendaient, plantaient, bâtissaient; 1729 mais le jour où Lot sortit de Sodome, une pluie de feu et de souffre tomba du ciel, et les fit tous périr. 1730 Il en sera de même le jour où le Fils de l'homme paraîtra. 962 Jésus lui répondit Quiconque met la main à la charrue, et regarde en arrière, n'est pas propre au royaume de Dieu. 524 Or, afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a sur la terre le pouvoir de pardonner les péchés Je te l'ordonne, dit-il au paralytique, lève-toi, prends ton lit, et va dans ta maison. Marc 1331 Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. Matthieu 1811 Car le Fils de l'homme est venu sauver ce qui était perdu. 1230 Celui qui n'est pas avec moi est contre moi, et celui qui n'assemble pas avec moi disperse. 1929 Et quiconque aura quitté, à cause de mon nom, ses frères, ou ses soeurs, ou son père, ou sa mère, ou sa femme, ou ses enfants, ou ses terres, ou ses maisons, recevra le centuple, et héritera la vie éternelle. 1930 Plusieurs des premiers seront les derniers, et plusieurs des derniers seront les premiers.
Chant: Celui qui aime a déjà franchi la mort R/ Celui qui aime a déjà franchi la mort. Rien ne pourra le séparer de l’amour du Dieu vivant. 5 – Si le désir de ton visage nous a fait crier ton nom, Devant toi, Seigneur, nous aurons le cœur en paix. Septième station :
1Comme les gens de la campagne en font l'expérience, quand on retire des petits à leurs mères ─ par exemple, des chatons ─, les réactions de celles-ci peuvent être extrêmement variables ou bien elles se comportent comme si rien ne s'était passé, ou bien elles réclament leurs petits et poussent des cris déchirants pendant plusieurs jours. De l'indifférence à la douleur cette ambivalence animale peut surprendre la plupart des humains adultes au XXIe siècle, au moins dans les régions du monde et dans les catégories sociales dites avancées », c'est-à -dire où les conditions de vie sont bonnes, soit parce que ces humains se croient trop éloignés des animaux pour considérer que ceux-ci puissent exprimer des émotions, soit parce que le prix attaché à toute vie humaine rend impensable l'indifférence devant la mort du nouveau-né, du nourrisson, ou de l'enfant en bas âge. Pourtant, une telle ambivalence n'est sans doute pas propre à l'animal, et peut s'observer à des époques antérieures à la nôtre. Les conditions de vie, les conditions démographiques, sanitaires, sociales et économiques, influencent certainement de façon importante les sentiments et les émotions des adultes, ainsi que l'expression de ces sentiments et de ces émotions, face à la mort du petit enfant. Pour l'Ancien Régime, et en particulier pour le XVIe siècle, nous pouvons retenir, à titre d'hypothèse, l'interprétation de Philippe Ariès Il y en avait trop, dont la survie était si problématique ! Le sentiment était et est resté longtemps très fort qu'on faisait plusieurs enfants pour en conserver seulement quelques-uns. […] On ne pouvait s'attacher trop à ce qu'on considérait comme un éventuel déchet1 ». 2Cependant, affirmer d'emblée que la réaction des adultes, et notamment des parents, face à la mort du petit enfant, dépend uniquement des conditions de vie paraît un peu simple. Dans l'exemple animal précédent, l'observation de réactions variables selon les individus peut être faite par le même maître, dans la même maison, avec la même nourriture. Malgré des mortalités infantile et enfantine très élevées, l'époque de la découverte de l'enfance2 » n'est-elle pas aussi, pour une part, celle d'une sensibilité particulière à la vie et à la mort du petit enfant ? 3Les connaissances médicales et psychologiques actuelles indiquent que la perte d'un jeune enfant est ressentie par la mère, physiquement et psychologiquement, comme une mutilation3. Ce phénomène ne serait absolument pas lié à un environnement culturel. Il existerait indépendamment de toute culture et de toutes les conditions extérieures ─ aussi bien que la respiration et le besoin de nourriture, par exemple ─ et leur préexisterait même, comme un trait de l'homo sapiens, voire des mammifères. Inversement, les conditions de vie et l'environnement culturel peuvent interférer avec un phénomène physiologique et psychologique dans sa manifestation ou au contraire son refoulement ─ par exemple, et pour ce qui concerne la littérature, dans la forme ou l'absence de son expression verbale. Ainsi, selon les époques, le port du corset, les pratiques sportives ou la qualité de l'air interfèrent avec la respiration, les pratiques agricoles et l'art culinaire avec les besoins alimentaires. La douleur plus ou moins éprouvée par les mères à la perte de leur jeune enfant subit nécessairement un traitement culturel qu'il s'agira de préciser. Les sources littéraires étant essentiellement masculines au XVIe siècle, rien ne permet de supposer que, dans la plupart des cas, cette douleur maternelle s'exprime ou soit rapportée autrement que de façon indirecte, à supposer qu'elle soit exprimée. Il est possible que les mœurs et les conditions de vie influencent les mentalités maternelles elles-mêmes. 4D'autre part, les sources littéraires essentiellement masculines livrent certainement des témoignages plus nombreux des sentiments paternels devant la vie et la mort du jeune enfant. Encore ces sentiments trouvent-ils sans doute moins d'occasions de s'exprimer, les jeunes enfants étant au XVIe siècle, beaucoup plus que de nos jours4, confiés presque exclusivement à des femmes ─ mère ou nourrice ─ pour les soins du maternage », donc justement aux adultes qui sont très rarement des écrivains. Il n'est que de relire certaines pages du De pueris d'Erasme chaque fois que l'humaniste évoque les soins et les premiers apprentissages de la petite enfance, il les rapporte à des figures féminines, que ce soit pour y trouver des éléments de comparaison avec son propos5, ou pour critiquer un maternage trop tardif, voire néfaste6. Les sources non seulement sont paternelles, mais elles demeurent le plus souvent peu représentatives de l'ensemble des conditions sociales. Dans le chapitre de l'ouvrage collectif Histoire de l'enfance en Occident qu'elle consacre à L'enfant, la mémoire et la mort dans l'Italie des XIVe et XVe siècles7 », Christiane Klapisch-Zuber utilise abondamment les données que l'on peut tirer des livres de famille ou livres de ricordanze de familles florentines. Il s'agit toujours de livres rédigés par des hommes ─ pères ou descendants mâles8 ─ issus de familles aisées, commerçants pour la plupart. Le caractère doublement partiel des sources utilisées par l'historien se retrouve quand il s'agit des sources littéraires. Un Montaigne écrivant ses Essais rédige une œuvre d'une toute autre ampleur et d'une tout autre portée qu'un livre de famille ─ même si l'avis au lecteur » de mars 1580 lui assignait une fin domestique et privée » ; pourtant, certaines pages du livre évoquent la vie familiale de l'auteur tandis que celui-ci, par son sexe, sa fonction paternelle, sa catégorie sociale, occupe une place comparable à celle des rédacteurs de livres de ricordanze. 5Deux autres genres littéraires pourront nous éclairer sur la sensibilité à la vie des enfants en bas âge le roman rabelaisien d'une part, et d'autre part la poésie officielle héritée des Grands Rhétoriqueurs, telle que la pratique Marot dans L'Avant-naissance du troisième enfant de Madame, Madame la duchesse de Ferrare. Il faudra bien sûr faire la part du type de personnage et du genre littéraire, chaque fois que nécessaire. 6Avant d'aborder directement le XVIe siècle, un détour par l'Antiquité et par l'époque contemporaine va nous permettre de prendre quelques repères chronologiques et anthropologiques, voire de constater l'existence d'invariants, de données propres à l'espèce humaine en dehors de la temporalité. Entre ces deux bornes, nous nous demanderons ce qu'il en est du XVIe siècle français, et, plus largement, de la Renaissance européenne. Néron et Claudia Augusta, Camille Laurens et Philippe 7Dans les Annales, Tacite relate la joie de Néron à la naissance de sa fille Claudia Augusta, puis le désespoir causé par la mort de l'enfant Memmio Regulo et Verginio Rufo consulibus, natam sibi ex Poppaea filiam Nero ultra mortale gaudium accepit appellavitque Augustam, dato et Poppaeae eodem cognomento. Locus puerperio colonia Antium fuit, ubi ipse generatus erat. Jam senatus uterum Poppaeae commendaverat dis votaque publice susceperat, quae multiplicata exsolutaque. Et additae supplicationes templumque Fecunditatis et certamen ad exemplar Actiacae religionis decretum, utque Fortunarum effigies aureae in solio Capitolini Jovis locarentur, ludicrum circense, ut Juliae genti apud Bovillas, ita Claudiae Domitiaeque apud Antium ederetur. Quae fluxa fuere, quartum intra mensem defuncta infante. Rursusque exortae adulationes censentium honorem divae et pulvinar aedemque et sacerdotem ; atque ipse, ut laetitiae, ita maeroris immodicus egit. Sous le consulat de Memmius Regulus et de Verginius Rufus, Poppée mit au monde une fille, que Néron accueillit avec une joie plus qu'humaine ; il l'appela Augusta et donna le même surnom à Poppée. L'accouchement eut lieu dans la colonie d'Antium, où lui-même était né. Déjà le sénat avait recommandé aux dieux la grossesse de Poppée et prononcé des vœux au nom de l'Etat ; ils furent multipliés et exécutés. On y ajouta des supplications, un temple de la Fécondité et un concours à l'image des cérémonies d'Actium, et l'on décida que des statues en or des deux Fortunes seraient placées sur le trône de Jupiter Capitolin et que les jeux du cirque institués à Bovillae en l'honneur de la famille Julia seraient donnés aussi à Antium pour les familles Claudia et Domitia. Ces mesures devinrent caduques, l'enfant étant morte avant l'âge de quatre mois. De là surgirent de nouvelles adulations, le vote des honneurs divins, d'un coussin sacré, d'un temple et d'un prêtre ; quant à Néron, de même que son allégresse, son chagrin fut démesuré9. 8Tacite insiste sur l'excès, sur l'extravagance des sentiments de Néron et de leur expression officielle. La notion d'hybris n'est pas loin et signale la disproportion entre les événements et leur résonance sur Néron. Pour Tacite, conformément aux traditions romaines, la mort d'un enfant de moins de un an ne justifie pas de deuil10. De plus, comme l'a montré la critique des sources historiographiques sur Néron, Tacite et d'autres historiens de l'Antiquité ont dressé un portrait extrêmement partial et défavorable de l'empereur. Depuis l'ouvrage d' Eugen Cizek, les recherches s'orientent vers la mise en évidence d'une contradiction entre la sensibilité et les goûts d'artiste de Néron d'une part, et les contraintes de l'exercice du pouvoir et de la dignité de la fonction impériale d'autre part11. Bien des comportements de Néron durent choquer ses contemporains, qui les considéraient comme autant d'extravagances. La douleur éprouvée et extériorisée à la perte de la petite Claudia en fit sûrement partie, même si les sources concernant d'autres enfants morts en bas âge ne laissent guère de doutes sur la sensibilité des Romains et des auteurs grecs de l'époque de Néron à ce type d'événement12. C'est sans doute le père et l'homme sensible, d'une sensibilité artiste, qui réagit, plus que l'empereur, pour qui la perte d'un descendant mâle aurait été d'une autre conséquence. 9A la fin du XXe siècle, une femme, Camille Laurens, raconte dans un petit livre la joie de l'enfant à venir et le chagrin immense de la perte de cet enfant âgé de quelques heures13. Elle le fait tantôt avec la crudité lucide de la révolte, tantôt avec un lyrisme déchirant, toujours avec une grande dignité. Ici la détresse se double de la révolte contre un malheur que les moyens du temps auraient dû éviter. L'évocation du désespoir du père, Yves, pour être indirecte, n'en a pas moins de force Yves, prévenu au Maroc de l'accouchement, attrape un avion dans l'après-midi. Il a le voyage pour espérer. Ce n'est qu'à Paris, la nuit, en appelant de la gare de Lyon, qu'il apprend que notre bébé est mort. Lorsqu'il sort de la cabine, des clochards qui cherchent la bagarre, malgré son bronzage et son beau manteau noir, s'écartent pour le laisser passer14. 10Malgré l'écart temporel et culturel, le chagrin de l'empereur romain et celui de l'homme moderne » qui prend l'avion sont-ils si différents ? Quant aux réactions variables de l'entourage, des amis », elles font songer à la réticence romaine devant le deuil officiel et à la critique de Tacite Il y a ceux pour qui ça n'est pas bien grave dans leur bouche, la naissance devient une sorte d'extrême fausse couche, et ils s'étonnent de l'enterrement comme d'un luxe au romantisme excessif. Il y a ceux qui établissent une hiérarchie du malheur le pire, c'est quand même de perdre un enfant, un vrai, une fillette de sept ans ou un fils de vingt ans ─ ils ont tous des exemples. Là , c'est vraiment terrible, car les parents restent avec leurs souvenirs15. 11Le rapprochement peut certes sembler audacieux. Si, selon le mot célèbre d'un seiziémiste, l'anachronisme est le péché mortel en histoire16, cela suppose cependant que tout change et que tout soit culturel. Or, nous l'avons rappelé en commençant, l'espèce humaine est la même depuis l'apparition de l'homo sapiens. La culture existe, mais la nature aussi. C'est le dialogue entre les deux et entre les disciplines qui peut s'avérer intéressant sur une question comme celle-ci. Pour revenir à Claudia Augusta et à Philippe, peut-on recenser brièvement les ressemblances et les différences entre les deux situations et les deux sensibilités ? 12Les moyens techniques de la surveillance de la grossesse au XXe siècle permettent aux parents de se projeter davantage dans l'avenir. Ils connaissent le sexe de l'enfant et choisissent son prénom Il y a ceux qui établissent une hiérarchie du malheur le pire, c'est quand même de perdre un enfant, un vrai, une fillette de sept ans ou un fils de vingt ans ─ ils ont tous des exemples. Là , c'est vraiment terrible, car les parents restent avec leurs souvenirs. Je ne dis rien. Je garde pour moi le bruit de son cœur qui battait à chaque consultation, ses cabrioles sur l'écran de l'échographie On t'a vu à la télévision », lui racontait Yves, le soir, nos conversations à trois quand nous lui demandions s'il était d'accord pour s'appeler Philippe et qu'il nous répondait en morse ; je garde pour moi la mémoire des nuits, la plénitude, et puis toutes les autres images, les pages du livre de sable Philippe apprenant à lire, Philippe me dépassant d'une tête, Philippe montant sur le podium comme son arrière-grand-père, au son de la Marseillaise […], le sourire de Philippe. Peu importe l'âge auquel meurt un enfant si le passé est court, demain sera sans limites. Nous portons le deuil le plus noir, celui du possible. Tous les parents pleurent les mêmes larmes ils ont des souvenirs d'avenir17. 13Le dialogue tactile et vocal avec l'enfant, lui, est certainement de toutes les époques, au moins pour la mère, avec une participation variable du père. Quant à la projection dans l'avenir et au travail de l'imagination, ils n'ont pas besoin des images très imprécises de l'échographie pour s'effectuer. 14Quelles que soient les évolutions techniques, l'environnement socio-économique ou culturel, on s'aperçoit que le désir d'enfant est déterminant. Tacite écrit que Néron aimait passionnément Poppée et désirait des enfants18. Ce désir peut exister quelle que soit l'époque. Cependant, il peut prendre des formes différentes. Dans les deux exemples précédents, il s'agit, semble-t-il, non pas du désir d'une descendance ou d'un héritier, mais du désir de mettre au monde un individu et de favoriser son épanouissement personnel. C'est précisément ce qui rend l'enfant irremplaçable. L'idée que l'on fait plusieurs enfants pour en conserver seulement quelques-uns19 » appartient à une sensibilité que l'on pourrait qualifier de quantitative ». 15La différence majeure entre le deuil de Claudia et celui de Philippe réside dans l'existence d'un livre écrit par la mère et destiné à compenser l'absence J'écris pour dire Je t'aime. Je crie parce que tu n'as pas crié, j'écris pour qu'on entende ce cri que tu n'as pas poussé en naissant ─ et pourquoi n'as-tu pas crié, Philippe, toi qui vivais si fort dans mes ténèbres ? J'écris pour desserrer cette douleur d'amour, je t'aime, Philippe, je t'aime, je crie pour que tu cries, j'écris pour que tu vives. Ci-gît Philippe Mézières. Ce qu'aucune réalité ne pourra jamais faire, les mots le peuvent. Philippe est mort, vive Philippe. Pleurez, vous qui lisez, pleurez que vos larmes le tirent du néant20. 16Néron, le père, avait le pouvoir de faire voter des honneurs et des symboles mémoriels21. Dix-neuf siècles plus tard, c'est une mère qui tient la plume et conjure la mort de son enfant. 17Ces deux deuils ont enfin un point commun ils s'inscrivent tous deux sur un fond de banalisation, voire de déni. Données démographiques et sensibilités du XIVe au XVIe siècle 18Entre ces deux repères, qu'en est-il du XVIe siècle français, et, plus largement, de la Renaissance européenne ? L'époque de la découverte de l'enfance » est-elle aussi celle d'une sensibilité particulière à la vie et à la mort du petit enfant ? 19Dans l'Antiquité comme au Moyen Âge et au-delà de la Renaissance, la mortalité infantile et enfantine est très élevée en Europe occidentale. C'est un trait constant, même s'il existe des variations liées par exemple aux épidémies, comme la Peste Noire du XIVe siècle. Même en dehors de ces périodes critiques, Une étude systématique des données biographiques consignées par les Florentins des classes aisées dans leurs ricordanze permet aujourd'hui de donner quelque substance à l'affirmation souvent répétée, mais mal établie, d'une redoutable érosion des cohortes de nouveau-nés pendant l'enfance. Nous pouvons en effet l'estimer avec une relative précision, inhabituelle pour la fin du Moyen Âge, en reconstituant » les familles et le destin de la descendance des couples. Cette étude, portant sur près d'un millier d'enfants nés de 152 unions légitimes entre 1300 et 1550, révèle que, globalement, 20% d'entre eux étaient morts avant l'âge de trois ans […], 30% avant celui de dix ans, et 34% avant d'avoir atteint quinze ans et l'adolescence22. 20Ces chiffres s'accusent avec la peste ─ ainsi, de 1348 à 1449, c'est avant l'âge d'un an que 20% d'enfants meurent ─ et la mortalité est plus élevée chez les filles, même après 1500. De façon générale, Le niveau de cette mortalité enfantine pèche sans doute par sous-évaluation plutôt que par surestimation ; il n'en représente pas moins une approximation plausible. Il est assurément assez proche de celui qu'on observe au XVIIe siècle23. 21Le propos de P. Ariès, que nous avions retenu à titre d'hypothèse, paraît donc corroboré par ces études plus récentes. La sensibilité à la perte d'un enfant, et en particulier d'un enfant en bas âge, serait émoussée, selon lui, par la fréquence de ce genre d'événement. À cette banalisation et à ce refoulement s'ajoutent peut-être d'autres phénomènes. 22Dans les livres de ricordanze consultés par C. Klapisch-Zuber, l'expression des sentiments éprouvés par les parents à la naissance ou à la mort d'un enfant est rare. La formulation en reste souvent stéréotypée même les textes les plus prolixes expriment avant tout l'acceptation chrétienne de la mort des tout-petits, d'ordinaire admise avec fort peu d'emphase ». La piété se teinte parfois d'attendrissement pour une enfant de trois mois morte en 1509, mais, la plupart du temps, l'espérance placée par ses parents dans l'enfant prématurément disparu nous est peu déchiffrable24 ». Le deuil paraît bien plus perceptible quand il s'agit d'un garçon que d'une fille, et d'un garçon ayant déjà franchi les premières étapes de l'enfance, promettant d'être un bon marchand et un bon citoyen » et de perpétuer la famille et le nom. Les deux exemples que donne C. Klapisch-Zuber sont ceux de garçons âgés de neuf et de quatorze ans. 23À partir de là , les constats et les hypothèses que l'on peut formuler ─ et garder en mémoire pour aborder Les Essais de Montaigne ─ sont les suivants 24─ l'intérêt des scripteurs des livres de ricordanze pour leurs jeunes enfants semble augmenter avec l'âge des enfants, et être bien plus grand lorsqu'il s'agit d'un enfant mâle ; 25─ il est possible que l'enfant qui grandit ou qui a déjà grandi suffisamment suscite un intérêt plus grand parce que les parents, et surtout le père, savent qu'il a déjà échappé à un certain nombre de dangers, notamment à des maladies, et que les chances de le garder en vie augmentent elles aussi, la courbe de la mortalité tendant à se tasser avec l'âge ; 26─ il est très probable que l'intérêt paternel s'accroisse au fur et à mesure que l'enfant grandit, parce que celui-ci sort du cadre du maternage et se trouve plus souvent au contact de son père ; 27─ il est très probable aussi que, pour un enfant mâle, ses éventuelles qualités d'écolier ou de fils obéissant, perceptibles lorsqu'il est sorti de la prime enfance, correspondent davantage à l'attente paternelle d'un héritier, d'un continuateur, d'un représentant de la famille. C. Klapisch-Zuber rappelle que les filles ont pour vocation de quitter la famille, telles les sœurs et les épouses représentées par les arbres généalogiques de la fin du XVe siècle, assises sur une branche coupée ou déracinée25 ». Montaigne et ses enfants 28Dans Les Essais de Montaigne, un certains nombre de passages évoquent la vie familiale et mêlent à un propos lui-même bigarré, multiple, changeant, le fil de ce qui aurait pu être un livre de famille » à la manière des livres de ricordanze des commerçants florentins. On peut ainsi relever l'essai XIV du livre I, Que le goût des biens et des maux dépend en bonne partie de l'opinion que nous en avons » ─ avec pour exemple principal celui de la mort ─, le chapitre VIII du livre II, De l'affection des pères aux enfants », et le chapitre V du livre III, Sur des vers de Virgile ». Désintérêt et répugnance paternels pour les nourrissons 29L'essai II, VIII critique l'affection spontanée des pères pour leurs enfants et souligne, chez Montaigne, une difficulté ─ spontanée elle aussi, dirait-on, mais non soumise à critique ─ à supporter la proximité des bébés, même ceux dont il est le père [A] […] la seule raison doit avoir la conduite de nos inclinations. J'ai, de ma part, le goût étrangement mousse [émoussé] à ces propensions qui sont produites en nous sans l'ordonnance et entremise de notre jugement. Comme, sur ce sujet dequoi je parle, je ne puis recevoir cette passion dequoi on embrasse les enfants à peine encore nés, n'ayant ni mouvement en l'âme, ni forme reconnaissable au corps, par où ils se puissent rendre aimables. [C] Et ne les ai pas soufferts volontiers nourris près de moi26. 30P. Villey transcrit en note le mot nourris » par élevés », mais ce n'est peut-être pas nécessaire, car en évoquant le premier âge, il est probable que Montaigne pense aux nourrissons il aurait donc pratiqué l'hébergement d'une nourrice, comme le faisaient les familles les plus aisées de Florence décrites par C. Klapisch-Zuber, contrairement à des familles plus modestes qui se séparaient de leur enfant pour qu'il soit allaité à la campagne ─ tandis que certains enfants pauvres, dont la mère en nourrissait d'autres, étaient confiés à l'hospice, les familles plus aisées réclamant l'exclusivité pour leur enfant, ou encore nourris par des animaux27. 31Il s'agit bien des enfants que Montaigne n'a pas eu le temps de voir grandir Ils meurent tous en nourrice28 », écrit-il dix pages avant, mentionnant dans le livre III sa fille unique, Léonor Ma fille c'est tout ce que j'ai d'enfants est en l'âge auquel les lois excusent les plus échauffées de se marier29. 32Comme on l'a souvent relevé, l'allaitement pouvait durer jusqu'à l'âge de trois ans c'est le cas pour la Juliette de Shakespeare, qui met en scène la nourrice de la jeune fille. C'est donc bien le premier âge, l'âge du maternage et des nourrices dont Montaigne se désintéresse, ou même qui lui répugne. La proximité des bébés est une affaire de femmes. Si la nourrice ou l'épouse de Montaigne avaient pu s'exprimer à ce sujet, elles auraient peut-être pu affirmer que les tout-petits ont des mouvements en l'âme » et une forme reconnaissable au corps ». Quant à l'expression surprenante d' enfants à peine encore nés », elle n'est peut-être pas seulement le fait d'une exagération teintée de mépris pour le père, il est bien possible que la naissance » intervienne plus tard. Ainsi, [A] Une vraie affection et bien réglée devrait naître et s'augmenter avec la connaissance qu'ils nous donnent d'eux ; et lors, s'ils le valent, la propension naturelle marchant quant et la raison, les chérir d'une amitié vraiment paternelle ; et en juger de même, s'ils sont autres, nous rendant toujours à la raison, nonobstant la force naturelle. Il en va fort souvent au rebours ; et le plus communément nous nous sentons plus émus des trépignements, jeux et niaiseries puériles de nos enfants que nous ne faisons après de leurs actions toutes formées, comme si nous les avions aimés pour notre passetemps, [C] comme des guenons, non comme des hommes30. 33La répartition des tâches entre les hommes et les femmes cause le désintérêt paternel et le renforce en ce qu'elle empêche le père de connaître précocement son enfant ; ne le connaissant pas, il attend que ce soit lui qui lui donne connaissance » de lui-même. Cette méconnaissance, ajoutée à la critique d'une certaine incohérence des parents, conduit à l'image caricaturale ajoutée dans l'exemplaire de Bordeaux. Les enfants se trouvent ravalés au rang d'animaux de compagnie, et défigurés. Bien qu'il s'agisse de critiquer une attitude banale des adultes, les enfants qui n'ont pas encore donné connaissance » d'eux sont présentés comme des jouets vivants. Leur part d'humanité n'a pas encore émergé de leur nature informe, et toute émotion spontanée ressentie à leur contact doit être refoulée car non fondée en raison. 34Cette indifférence, cette froideur, cette méfiance pour ses propres émotions n'appartiennent pas seulement à une première rédaction des Essais dans laquelle la sagesse exigeante, voire arrogante, de Montaigne pouvait les expliquer ; l'ajout de l'exemplaire de Bordeaux montre que la pensée de Montaigne s'est consolidée sur ce point. Pourtant, quand il s'agit d'enfants plus âgés, en âge de fréquenter l'école ou d'avoir un précepteur, l'auteur des Essais donne des preuves d'une grande capacité d'empathie. Dans l'essai I, XXVI, De l'institution des enfants », tantôt il montre la difficulté du rôle du pédagogue en soulignant la nécessité de s'adapter au niveau de l'élève31, tantôt il emploie une première personne du pluriel pour s'associer au chœur des enfants ─ leur donnant ainsi la parole ─ et de tous ceux, adultes ou enfants, que l'on gave comme des oies ou que l'on torture à force de bourrage de crâne32, tantôt il écrit un réquisitoire véhément et plein de sensibilité contre les châtiments corporels33. C'est donc bien qu'à partir d'un certain âge, sans doute l'âge des acquisitions scolaires, l'enfant devient beaucoup plus intéressant pour Montaigne, beaucoup plus qu'à l'âge du nourrisson. Cette différence d'attitude s'explique sans doute essentiellement par la répartition des tâches au sein de la famille, le père se préoccupant encore moins du petit enfant que la mère qui se décharge sur une nourrice. Quel deuil pour la perte d'enfants en nourrice ? 35Quand il s'agit des enfants que Montaigne a perdus, la phrase dans laquelle il livre son insensibilité relative a souvent été citée par les historiens, mais sortie de son contexte. Dans l'essai I, XIV, Que le goût des biens et des maux dépend en bonne partie de l'opinion que nous en avons », Montaigne cite des exemples de mépris de la douleur, non seulement physique, mais aussi morale. Un paragraphe est consacré à des personnages ayant perdu leurs enfants. On lit dans l'exemplaire de Bordeaux [C] Q. Maximus enterra son fils consulaire, M. Cato le sien prêteur désigné ; et L. Paulus les siens deux en peu de jours, d'un visage rassis et ne portant aucun témoignage de deuil. Je disais en mes jours de quelqu'un en gaussant, qu'il avait choué [trompé] la justice divine car la mort violente de trois grands enfants lui ayant été envoyée en un jour pour un âpre coup de verge, comme il est à croire, peu s'en fallut qu'il ne la print à gratification. Et j'en ai perdu, mais en nourrice, deux ou trois, sinon sans regret, au moins sans fâcherie. Si n'est-il guère accident qui touche plus au vif les hommes34. 36La phrase que nous soulignons est celle que l'on cite souvent. On commente la figure de correction qui la clôt, on souligne l'absence de peine, de souffrance, mais on relève rarement l'étrange imprécision deux ou trois ». Peu importe le nombre, peu importe s'il n'en a pas gardé le souvenir on dirait qu'il s'agit de cadavres d'animaux prestement enterrés, ou d'objets ─ des déchets », selon le mot de Philippe Ariès. Ce ne sont pas des individus, c'est une quantité vague, un lot. C'est en quelque sorte le tribut payé à la mort pour pouvoir garder au moins un enfant ─ la jeune Léonor de l'essai III, V. Tandis que la dernière phrase souligne l'acuité de ce type de douleur, et que les exemples précédents sont présentés comme un idéal de stoïcisme ─ il s'agit de grands enfants » ─, l'incise mais en nourrice » semble viser à diminuer la sagesse de Montaigne, à atténuer son mérite. La référence à l'âge de ses enfants sert donc de clause de modestie. 37Le texte de l'édition de 1595 ─ réalisée à partir d'une copie, fautive, mais parfois plus complète, de l'exemplaire de Bordeaux ─ est légèrement différent […] peu s'en fallut qu'il ne la print à faveur et gratification singulière du ciel. Je n'ensuis pas ces humeurs monstrueuses ; mais j'en ai perdu en nourrice deux ou trois, sinon sans regret, au moins sans fâcherie. Si n'est-il guère accident qui touche plus au vif les hommes35. » 38L'exemple d'extrême stoïcisme, marqué d'une plus grande emphase, est devenu monstrueux, et Montaigne marque nettement sa différence. La référence aux nourrissons n'apparaît plus comme une clause de modestie par rapport à un idéal, mais comme une situation banale. L'accent s'est donc déplacé de façon à proposer une sagesse plus accessible et dénuée d'excès, mais le résultat, pour les sentiments à l'égard des enfants, reste identique d'un côté, la douleur, de l'autre, les regrets. Bien entendu, tous les exemples cités, y compris le sien, sont des exemples de pères. Les mères et les nourrices éprouvent peut-être de la fâcherie » ; elles se souviennent sans doute précisément du nombre d'enfants morts, pour les avoir portés dans leur ventre ou sur leurs bras il n'est pas question d'elles. 39La relative indifférence de Montaigne pour ses enfants en bas âge et pour leur mort a tout de même de quoi surprendre, si l'on pense que les Œuvres morales de Plutarque lui ont servi de livre de chevet pendant des années, en particulier pendant la période qui sépare la première de la seconde édition. C'est de l'exemplaire de Bordeaux que proviennent les lignes que nous venons de citer. Certes, Montaigne n'avait pas encore lu Plutarque quand il écrivait [A] […] Comme, sur ce sujet dequoi je parle, je ne puis recevoir cette passion dequoi on embrasse les enfants à peine encore nés, n'ayant ni mouvement en l'âme, ni forme reconnaissable au corps, par où ils se puissent rendre aimables. [C] Et ne les ai pas soufferts volontiers nourris près de moi36, 40mais, quand il écrivait j'en ai perdu en nourrice deux ou trois, sinon sans regret, au moins sans fâcherie », il avait certainement parcouru ces lignes de Plutarque, très touché par la mort de sa fille de deux ans Un charme tout particulier s'attache, en outre, à l'amour que l'on porte aux enfants d'un âge si tendre la joie qu'ils nous donnent est si pure et si libre de toute colère et de tout reproche ! La nature avait donné à notre fille une amabilité et une douceur merveilleuses ; sa manière de répondre à notre tendresse et son empressement à faire plaisir nous ravissaient tout à la fois et nous révélaient la bonté de son caractère37. 41La première personne du pluriel de la dernière phrase revêt un emploi que l'on ne trouve pas dans Les Essais elle désigne les deux parents. Le propos même de Plutarque ─ consoler sa femme ─ paraît éloigné des préoccupations de Montaigne. Montaigne et Léonor 42Une autre particularité de Montaigne en tant que père, c'est qu'il ne lui reste qu'une fille, Léonor. Alors qu'elle est adolescente ─ elle est née en 1571 et il s'agit du texte de la seconde édition ─, il évoque son statut de fille unique avec un peu de dépit Ma fille c'est tout ce que j'ai d'enfants est en l'âge auquel les lois excusent les plus échauffées de se marier38. 43L'importance du descendant mâle a été facilement repérée par C. Klapisch-Zuber39, et, s'il en fallait une preuve supplémentaire, on pourrait citer Erasme dans le De pueris40, lorsqu'il s'adresse, dès les premières lignes, au père destinataire de sa declamatio Après avoir été longtemps sans espoir que ta femme dût avoir lignée, j'ai entendu qu'elle est accouchée, voire et d'un enfant mâle […]41 […] qu'est-il rien de plus cher que le fils spécialement unique, dedans lequel s'il était licite, nous voudrions même épandre et écouler notre vie, non seulement nos richesses42 ? 44Dans l'essai III, V, Sur des vers de Virgile », Montaigne indique qu'il se soucie assez peu de l'éducation de Léonor, laissée aux soins de sa gouvernante, mais qu'il lui arrive d'écouter tout de même la leçon sans en avoir l'air43. Il rappelle à l'occasion que l'éducation des filles est avant tout une préparation au mariage, constat déjà fait par C. Klapisch-Zuber pour une époque antérieure. Pourtant, sur une question à laquelle Montaigne tient particulièrement, et qui concerne la petite enfance, la sensibilité du père et de l'éducateur est perceptible il s'agit de la question des méthodes d'éducation, du refus de la violence et des châtiments corporels. 45Nous avons déjà rencontré Léonor, en effet, plus jeune, dans le livre II, précisément dans l'essai VIII, De l'affection des pères aux enfants ». Abordant la question générale de la violence dans l'éducation, Montaigne illustre doublement sa thèse par l'éducation qu'il a reçue, et par celle qu'a reçue Léonor [B] J'accuse toute violence en l'éducation d'une âme tendre, qu'on dresse pour l'honneur et la liberté. Il y a je ne sais quoi de servile en la rigueur et la contrainte ; et tiens que ce qui ne se peut faire par la raison, et par prudence et adresse, ne se fait jamais par la force. On m'a ainsi élevé. Ils disent qu'en tout mon premier âge je n'ai tâté des verges qu'à deux coups, et bien mollement. J'ai dû la pareille aux enfants que j'ai eus ; ils meurent tous en nourrice ; mais [C] Léonor, [B] une seule fille qui est échappée à cette infortune, a atteint six ans et plus, sans qu'on ait employé à sa conduite et pour le châtiment de ses fautes puériles, l'indulgence de sa mère s'y appliquant aisément, autre chose que paroles, et bien douces. Et quand mon désir y serait frustré [quand les espérances que je mets en elle seraient déçues], il est assez d'autres causes auxquelles nous prendre, sans entrer en reproche avec ma discipline, que je sais être juste et naturelle44. 46La pensée et le ton employé sont comparables à ceux de l'essai I, XXVI, De l'institution des enfants45 ». On constate que, de la seconde édition à l'exemplaire de Bordeaux, Montaigne a ajouté le prénom de la fillette, peut-être pour des raisons de rythme et d'euphonie, sans doute par souci de précision et d'une plus grande véracité, conduisant à faire exister davantage l'enfant comme individu. Montaigne, les mères et les nourrices 47Un autre aspect de ce témoignage, c'est qu'on y entraperçoit très fugitivement la figure maternelle. La convergence dans le tempérament et le comportement éducatif entre les époux se trouve brièvement signalée c'est certainement un ciment de plus de la relation conjugale. Cependant, la mise en valeur du rôle de la mère correspond aussi à la prédominance de ce rôle dans les premières années de l'enfant. 48Le point de vue de Françoise de la Chassaigne, devenue l'épouse de Montaigne, nous fait défaut si souvent que cette simple mention paraît précieuse. Sur la mort des nourrissons, nous l'avons dit, Montaigne ne donne que son propre sentiment. Pourtant, il lui arrive de faire preuve de compréhension vis-à -vis des femmes aussi, par exemple lorsqu'il écrit, dans l'essai III, V Les femmes n'ont pas tort du tout quand elles refusent les règles de vie qui sont introduites au monde, d'autant que ce sont les hommes qui les ont faites sans elles46. 49[…] je dis que les mâles et femelles sont jetés en même moule sauf l'institution et l'usage, la différence n'y est pas grande47. 50Inversement, l'inégalité des sexes et le patriarcat peuvent reprendre leurs droits, par exemple quand, à propos du refus de la violence dans l'éducation, Montaigne écrit J'eusse été beaucoup plus religieux [scrupuleux] encore en cela envers des mâles, moins nés à servir et de condition plus libre j'eusse aimé à leur grossir le cœur d'ingénuité et de franchise48. 51Si Montaigne paraît faire preuve d'empathie, dans certains cas, vis-à -vis des femmes, il n'en va peut-être pas de même quand il s'agit de la maternité. L' allaitement mercenaire49 », pratique courante dans les milieux nobles et aisés, est décrit par Montaigne dans l'essai II, VIII, ainsi que l'allaitement des enfants de nourrices par des chèvres Au demeurant, il est aisé à voir par expérience que cette affection naturelle, à qui nous donnons tant d'autorité, a les racines bien faibles. Pour un fort léger profit, nous arrachons tous les jours leurs propres enfants d'entre les bras des mères, et leur faisons prendre les nôtres en charge ; nous leur faisons abandonner les leurs à quelque chétive nourrice à qui nous ne voulons pas commettre les nôtres, ou à quelque chèvre ; leur défendant, non seulement de les allaiter, quelque danger qu'ils en puissent encourir, mais encore d'en avoir aucun soin, pour s'employer du tout au service des nôtres50. 52La description des pratiques de l'allaitement est au service de la critique d'une idée reçue l'attachement produit par les liens du sang. Montaigne affirme ensuite que la nourrice s'attache à l'enfant qui lui est confié plus qu'au sien, que l'enfant tétant une chèvre s'attache à cette chèvre-là exclusivement, et réciproquement pour la chèvre, et conclut Les bêtes altèrent et abâtardissent aussi aisément que nous l'affection naturelle. 53Comme souvent, ce qui est surprenant, c'est l'emploi variable de la première personne du pluriel dans Les Essais. Tandis que la phrase de conclusion englobe les pères dans cette généralité, et porte sur le sujet de l'essai tout entier, De l'affection des pères aux enfants », la première personne du pluriel a été employée, dans tout le paragraphe, pour opposer les pères aux nourrices, qui sont aussi des mères. La maternité paraît si éloignée des préoccupations de Montaigne qu'à aucun moment il ne mentionne les mères de familles nobles ou aisées qui confient leurs enfants à ces nourrices, de leur plein gré, par habitude, ou par nécessité51. Les nourrices, du sexe opposé à celui de l'auteur, appartenant de plus à une classe sociale inférieure, sont évoquées d'une façon tellement distanciée que le ton pourrait être celui d'un naturaliste ou d'un éleveur décrivant des comportements d'animaux. Ces pratiques sont décrites et admises telles qu'elles sont, sans aucune critique. À peine un léger doute moral affleure-t-il dans la concessive quelque danger qu'ils en puissent encourir », quand il s'agit des enfants des nourrices abandonnés à une mauvaise nourrice ou à une chèvre, susceptibles d'être sous-alimentés ou négligés, voire de mourir52. 54Dans les essais II, VIII et III, V, la compréhension dont fait preuve Montaigne envers les femmes concerne donc bien plus les maîtresses que les mères. Celles-ci, quand elles appartiennent à la noblesse ou à la bourgeoisie, n'apparaissent presque pas. A une exception près que nous avons indiquée, elles sont pour ainsi dire privées de présence, privées de parole, privées de chagrin aussi pour la mort des tout-petits. Quant aux nourrices, elles sont surtout présentées comme des domestiques, et leur comportement n'est mentionné que pour servir une démonstration qui concerne l'amour paternel. On pourra cependant retenir la phrase de l'essai I, XIV, qui conclut sur la perte d'un enfant en général Si n'est-il guère accident qui touche plus au vif les hommes53, 55où l'on peut supposer que par hommes », Montaigne entend homines plutôt que viri, ce qui inclurait les mères. 56La joie liée à la naissance et la douleur causée par la perte d'un enfant en bas âge restent donc assez discrètes dans Les Essais. Contrairement à Plutarque, Montaigne se montre peu sensible au charme des nourrissons et des tout jeunes enfants. Ceci paraît résulter essentiellement de la répartition des rôles entre le père et la mère dans la noblesse et la bourgeoisie. Comme à Florence, le père ne s'intéresse que plus tard à l'enfant, et surtout à l'enfant mâle. L'expression du point de vue maternel est quasi absente. On a le sentiment que le père et la mère, mais aussi le père et la nourrice, ne vivent pas tout à fait sous le même toit, ou bien ne vivent pas du tout la même parentalité. La douleur maternelle, plus ou moins vive mais naturelle lors de la perte d'un enfant en bas âge, dont les Consolations de Plutarque se faisaient l'écho, est purement et simplement passée sous silence, ignorée, dans Les Essais. Marot et l'enfant à naître de la duchesse de Ferrare 57Environ trente-cinq ans avant que Montaigne ne se retire dans sa librairie » pour écrire Les Essais, soit en 1535, Clément Marot composait, pour la seconde fille de Louis XII, Renée de France, devenue duchesse de Ferrare par son mariage avec Hercule d'Este, un poème célébrant par avance54 la naissance de son troisième enfant Avant naissance du troisième enfant de Madame, Madame la duchesse de FerrarePetit enfant, quel que sois, fille ou fils,Parfais le temps de tes neuf mois préfixHeureusement, puis sors du royal ventre,Et de ce monde en la grand lumière entre. Entre sans cri, viens sans peur en lumière,Viens sans donner détresse coutumièreA la mère humble, en qui Dieu t'a fait d'un doux ris commence à la que fais lui auras connaissance,Prends peu à peu nourriture et croissance,Tant qu'à demi tu commences à parler,Et tout seulet, en tripignant55 allerSur les carreaux de ta maison prospèreAu passe-temps de ta mère et ton père,Qui de t'y voir un de ces jours prétendentAvec ton frère et ta sœur, qui t' hardiment, car quand grandet serasEt qu'à entendre un peu commenceras,Tu trouveras un siècle pour apprendreEn peu de temps ce qu'enfant peut comprendre56. […] 58À propos de ce long poème ─ dont nous n'avons reproduit que le début ─, Gérard Defaux a rappelé que Marot s'inspirait de la IVe bucolique de Virgile, et que la dimension prophétique et messianique était essentielle dans cette version destinée aux réformateurs57. Il a également observé l'originalité de cet appel à la vie, marqué par un optimisme évangélique. On perçoit en effet l'élan, l'enthousiasme de cet appel pressant, formulé par de nombreux impératifs et futurs. Le poème entier est tourné vers l'avenir, vers la promesse de temps éclairés par la vraie foi. Il s'agit d'annoncer un âge d'or, comme dans le poème de Virgile, mais la différence réside dans le rôle dévolu à l'enfant le troisième enfant de la duchesse de Ferrare n'est pas à l'origine de ce nouvel âge d'or, contrairement à ce qui est affirmé dans l'églogue virgilienne. 59Ainsi, d'une part, l'optimisme évangélique rejaillit sur la façon d'envisager l'enfance. Dans les vers 37 à 42, Marot rejette ce qu'on pourrait appeler le deuil de la naissance Viens sain et sauf, tu peux être assuréQu'à ta naissance il n'y aura pleuréA la façon des Thraces lamentantLeurs nouveau-nés, et en grand deuil chantantL'ennui, le mal et la peine asservieQu'il leur fallait souffrir en cette vie. 60En fait, cette anecdote, tirée indirectement d'Hérodote, rejoint un thème repérable aussi bien dans la tragédie grecque que dans la Bible et, de façon appuyée, dans le De miseria humanæ condicionis d'Innocent III il s'agit du thème de l'enfant avorton, qui consiste à regretter d'être né, ou que d'autres le soient, par suite d'une vision pessimiste de l'existence58. Marot écarte cette vision de la vie et de l'enfance en quelques vers, puis donne une justification théologique dans les vers qui suivent. 61D'autre part, on constate que le poète s'adresse directement à l'enfant à naître ─ nous dirions aujourd'hui au fœtus ─ et se projette dans sa vie, tout à fait comme pouvaient le faire les parents de Philippe au XXe siècle, dans le livre de Camille Laurens. L'imagination et la poésie préexistent à l'échographie, et sont aussi créatifs sans elle. Virgile, dans la IVe bucolique, avait déjà utilisé ce type d'énonciation. Cependant, le fait que l'enfant soit simplement appelé à vivre dans ce nouvel âge d'or, et ne contribue pas à le créer, permet une présentation moins grandiose et moins emphatique de l'enfance. Marot peut adopter un réalisme familier, intimiste même, dans l'évocation de l'accueil réservé à l'enfant dans sa famille, de ses premiers mots et de ses premiers pas. Il emploie des diminutifs qui donnent une discrète touche mignarde à certaines notations, un vocabulaire approprié à la description des premiers apprentissages, s'exprimant lui-même comme un témoin attendri de scènes qui lui ont sans doute été familières avec ses petits maroteaux ». Les carreaux de la maison prospère » sur lesquels l'enfant fera ses premiers pas donnent une existence concrète à la maison familiale ─ dont Philippe Ariès a montré l'importance à la Renaissance, en lien avec le sentiment de la famille et de l'enfance59 ─, évoquent les représentations d'intérieurs que l'on trouve dans la peinture de la Renaissance, et focalisent le regard au niveau du sol, comme s'il s'agissait de regarder à hauteur d'enfant. Le terme de passetemps », qui clôt l'évocation, n'a pas le sens péjoratif que lui donnera Montaigne dans un contexte analogue, mais manifeste l'intérêt et la tendresse d'une famille réunie pour accueillir le nouveau-né. Enfin, le huitième vers Puis d'un doux ris commence à la connaître 62attire l'attention. Il s'agit d'une traduction du vers de Virgile Incipe, parve puer, risu cognoscere matrem60. 63G. Defaux remarque à propos du vers de Virgile comme de celui de Marot Servius commente ce risu » dans sa célèbre glose philologique à l'œuvre de Virgile. La traduction de Marot suit son explication à la lettre. On peut en effet comprendre soit Commence à reconnaître ta mère à son sourire », soit Commence, par ton sourire, à faire comprendre à ta mère que tu la reconnais61 ». 64Autrement dit, la syntaxe employée par Marot reprendrait l'ambivalence de celle de Virgile pour inscrire dans le vers la réciprocité du sourire et de l'amour entre la mère et l'enfant. Cette expression semble, du reste, plaire à Clément Marot, qui la réutilise en 1544 dans L'Eglogue sur la naissance du fils de Monseigneur le Dauphin62. 65Contrairement à Montaigne, Marot semble bien connaître les nourrissons et les très jeunes enfants. Loin d'affirmer qu'ils n'ont ni mouvement en l'âme, ni forme reconnaissable au corps », il connaît le réflexe du sourire chez les tout-petits. À la suite de Virgile, il considère même ─ comme le font spontanément les adultes de toutes les époques ─ que ce réflexe établit une première communication entre l'enfant et son entourage, et que c'est, pour l'enfant, un moyen de se faire connaître », ou de répondre à l'affection des siens. Montaigne ne semble pas avoir eu cette expérience extrêmement courante, ou bien il n'en a pas tenu compte. Tout se passe comme si les phrases émerveillées de Plutarque sur la façon dont sa fille répondait à la tendresse parentale avaient eu un écho, non auprès du lecteur assidu des Œuvres morales, mais auprès de Marot. En fait, c'est sûrement l'expérience directe des enfants qui se trouve transcrite, à des siècles de distance et sans intertextualité, par les deux auteurs. Rabelais et la petite enfance de Gargantua 66À la différence des enfants que nous avons rencontrés jusque-là , le bébé géant Gargantua est un personnage de fiction. Rabelais, ou le narrateur du Gargantua, nous le rappellent régulièrement par les mentions du gigantisme. Cependant, il est un chapitre dans lequel le lecteur finit par oublier qu'il a affaire à un géant c'est le chapitre VI, intitulé Comment le nom fut imposé à Gargantua ; et comment il humait le piot63 ». Au début de l'avant-dernier paragraphe du chapitre, le narrateur rappelle la grande taille de ce nourrisson en évoquant par exemple la charrette qui lui tient lieu de poussette ; on apprend ensuite que cette jeune force de la nature a dix-huit mentons. Ensuite, l'invraisemblance quantitative cède le pas à l'invraisemblance qualitative, et il est question de la purée septembrale » qui a remplacé le lait Et n'en humait goutte sans cause. Car s'il advenait qu'il fût dépit, courroucé, fâché, ou marri, s'il trépignait, s'il pleurait, s'il criait, lui apportant à boire l'on le remettait en nature, et soudain demeurait coi et de ses gouvernantes m'a dit, que de ce faire il était tant coutumier, qu'au seul son des pintes et flacons il entrait en extase, comme s'il goûtait les joies de Paradis. En sorte qu'elles, considérant cette complexion divine, pour le réjouir au matin faisaient devant lui sonner des verres avec un couteau, ou des flacons avec leur toupon, ou des pintes avec leur couvercle. Auquel son il s'égayait, il tressaillait, et lui-même se bressait en dodelinant de la tête, monichordisant des doigts et barytonnant du cul. 67Dans ces dernières lignes du chapitre, plus rien ne rappelle qu'il s'agit d'un géant. Les diverses scènes, ou les divers portraits de cet enfant, le présentent comme n'importe quel enfant, avec pour seul objectif, semble-t-il, de rendre compte de la vie et de la vivacité de l'enfant. Le changement rapide d'humeur et de visage, la succession des expressions de ce visage ─ avec une recherche de l'expressivité qui fait songer aux efforts des peintres, depuis Giotto, pour abandonner les portraits figés et inexpressifs, y compris quand il s'agit des enfants ─, la succession des attitudes du corps en présence de musique », tout ceci se traduit par des énumérations exprimant, comme c'est souvent le cas avec Rabelais, la variété et la vie. Certes, quelques mentions donnent une dimension religieuse à ce portrait en mouvement, mais il n'y a pas de contradiction entre la joie et la foi dans la pensée évangélique d'inspiration paulinienne64. 68La vivacité, l'expressivité et la succession rapide des humeurs, la réactivité aux sensations et le rapport entre la nourriture et la découverte du monde, tout ceci appartient à un croquis vivant et exact. Il est bien évident que, là encore, Rabelais dément par avance ─ et de manière très efficace ─ la phrase de Montaigne sur l'absence de mouvement en l'âme » et de forme reconnaissable au corps » chez les tout-petits. 69La sensibilité à la vie et à la mort des enfants en bas âge ne semble donc pas suivre de progression linéaire. Des textes de la première moitié du siècle, voire de l'Antiquité, rendent compte des caractéristiques de la petite enfance avec plus de réceptivité et de sensibilité qu'un texte de la fin du siècle, à savoir Les Essais. Montaigne surprend le lecteur et le commentateur à deux titres bien que lecteur assidu et attentif de Plutarque, qu'il cite à de très nombreuses reprises dans Les Essais, il ne retire aucune idée, aucun sentiment, des Consolations à sa femme. De plus, l'empathie très novatrice dont il fait preuve quand il s'agit d'enfants plus âgés ─ y compris dans le choix de l'énonciation, dans le choix d'un nous » qui inclut les élèves dans l'essai I, XXVI ─ rend encore plus étrange son insensibilité aux nourrissons et à la communication qui peut s'établir avec eux. Le travail effectué par C. Klapisch-Zuber nous éclaire à ce sujet Montaigne n'est pas le seul père de famille noble ou aisée à ne s'intéresser vraiment à son enfant que lorsqu'il atteint l'âge scolaire. Non seulement le doute sur la survie de l'enfant, mais aussi la répartition des rôles entre les pères et les mères, voire entre les hommes et les femmes si l'on inclut les nourrices, explique certainement, pour une large part, cette insensibilité ou ce désintérêt. Marot et Rabelais gardaient sans doute une plus grande proximité avec leurs petits enfants, ne serait-ce que pour des raisons de niveaux de vie. L'expression qu'emploie Montaigne pour parler de son rôle auprès d'enfants mâles qu'il n'a pas eus ou pas vus grandir est révélatrice de sa conception de la paternité j'eusse aimé à leur grossir le cœur d'ingénuité et de franchise ». Il ne s'agit pas de la même croissance que celle dont s'occupent les mères et les nourrices. 70Il est probable aussi qu'à toutes les époques certains individus sont plus sensibles à la petite enfance et plus maternants » que d'autres, pour des raisons tenant à leur histoire personnelle, à l'identification avec leur propre parent du même sexe, à l'accès permis par leur éducation à leurs émotions et à leurs sentiments d'enfants, donc à la compréhension de l'enfance et des enfants65. Même si cela peut paraître frustrant pour l'historien, ce qui appartient à l'affectivité dépend autant, semble-t-il, de l'histoire des individus, et notamment de leur histoire affective, que des chiffres de la démographie ou de l'histoire des institutions. Les mortalités infantile et enfantine ne devaient pas être moindres du temps de Rabelais et de Marot que du temps de Montaigne. Ce n'est donc pas le seul critère à prendre en compte. Si Marot et Rabelais, au moins dans notre corpus, ne s'expriment pas sur la mort des enfants en bas âge, la sensibilité à la vie des petits enfants paraît bien plus vive chez eux que chez Montaigne. Outre l'histoire individuelle, qu'il est souvent difficile de saisir autrement qu'à l'état d'hypothèse en fonction des connaissances de la psychologie et de la psychanalyse, c'est l'histoire des comportements familiaux et sociaux sur une question comme celle de l'allaitement qui a permis de comprendre la différence de sensibilité entre les trois auteurs. Pour approfondir ce travail, il resterait cependant à mener une recherche plus fine et plus exhaustive d'éventuels ─ et sans doute très rares ─ témoignages, même très indirects, d'une sensibilité maternelle et féminine à la vie et à la mort des tout-petits. La littérature médicale du temps, par exemple, mais aussi l'œuvre de Marguerite de Navarre, livreraient peut-être quelques informations.
Celuiqui aime a déjà franchi la mort C'est Toi, Seigneur, le pain rompu C'est Toi, Seigneur notre joie! Cette parole est un trésor Chantez au Seigneur un chant nouveau - Ps 97 (Le
Le deal à ne pas rater Cartes Pokémon où commander le coffret Pokémon Go Collection ... € Voir le deal Le Deal du moment Cartes Pokémon Japon le display ... Voir le deal DOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE Théologie catholique ╬ 3 participantsAuteurMessageArnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 6/5/2011, 2258 Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte alors que, immaculée Conception, elle ne devait pas mourir ? C'est l'opinion de Jean-Paul II. Sa mort ne fut pas une simple dormition.Cette chanson de Nolween Leroy me semble en donner l'explication elle est morte de l'Ascension du Christ qui, pendant 12 ans, se cacha à elle pour ne plus venir que dans le silence de l' mort de Marie Conte d'Arnaud DumouchEn version Audio édition par Arnaud Dumouch le 6/5/2011, 2321, édité 2 fois Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 6/5/2011, 2305 La mort de Marie Conte d'Arnaud Dumouch Le secret de Jean À compter du jour où Jésus est monté au Ciel, après sa résurrection, j’ai vu Marie décliner peu à peu. Elle devenait diaphane à mesure que la vie s’échappait d’ m’a demandé de célébrer pour elle l’eucharistie. Je l’ai fait chaque jour. Mais elle n’en a pas été la fin de sa vie, nous étions retirés à Éphèse. J’avais aménagé dans sa maison une sainte Arche pour qu’elle ne soit jamais séparée de la Présence de son Fils, sous la forme du pain et du jour, elle m’a dit Je vais mourir, je crois. J’aimais tant l’aimer... »- Mais, mère, il est là , dans l’ Oui, mon fils, mais je ne peux pas. J’aimais trop l’aimer, je crois. Mon cœur et mon corps souffrent trop. Nos âmes, nos vies enlacées… »- Il ne vous a pas Oui, il ne m’a pas abandonnée… C’est malgré moi… J’entends des chants anciens, des chœurs à deux. Et après je pleure. » Marie est vraiment morte[1]. Je l’ai trouvée un matin, endormie dans sa chambre. Elle était près du calice qu’elle tenait contre elle. Je crois qu’elle n’a pas survécu à l’absence de celui qui était présent auprès d’elle. Elle a été usée, je crois, par le mystère de l’eucharistie. Jésus y était trop silencieux. » Le secret du Chérubin Je suis le chérubin chargé de veiller sur le paradis terrestre Genèse 3, 24. C’est moi qui empêche l’homme d’approcher de l’arbre de vie, afin qu’il ne vive pas toujours sur cette terre. Mais il y avait une exception, sur ordre de Dieu. Une fillette virginale, Marie, était chaque jour nourrie des fruits de cet arbre, directement par Dieu, par grâce. Si bien qu’après environ soixante années passées sur la terre, elle était comme une jeune fille, de l’avis de tous ceux qui la voyaient[2]. Contemplant Marie, je pensais qu’elle devait rester sur terre physiquement jusqu’à la fin du monde pour accompagner l’Église avec l’eucharistie. Et pourtant elle est morte, douze ans après Jésus. Celle-là devait vraiment aimer beaucoup et beaucoup souffrir pour mourir alors qu’elle était immortelle. » Le secret de Jésus Marie, elle est pour la Trinité le jardin le plus précieux de la création. À chaque seconde de sa vie elle a été façonnée, et jamais on ne verra créature plus petite, plus humble, plus existe cependant un secret bien scellé. Il le sera jusqu’à la fin du monde. Il n’y aura jamais de dogme sur ce point. Chacun verra ce fait un jour, mais uniquement de l’autre côté de cette voici Le jour de ma résurrection et les jours qui ont suivi, Marie ne m’a pas vu jour de mon ascension, elle était là . Mes Apôtres m’ont vu dans toute ma gloire, et elle seule parmi eux, ne m’a pas jour de la Pentecôte, une flamme a surmonté son visage, mais elle n’a rien senti. Son esprit a été dans la nuit, qui ne l’a pas n’a pas émis une plainte, une protestation, se sachant indigne... Il fallait qu'elle passe par cette dernière épreuve. Si le grain de blé ne meurt pas à tous ses désirs, il reste seul. Et le trésor de Marie, c'était moi ...Pour voir Dieu face à face, il faut avoir tout perdu. C'est le mystère de la Trinité. Dieu ne peut se changer. Et, pas à pas, dans cette nuit, Marie a commencé à accompagner mon Église naissante, rapportant tous mes commandements, racontant à Luc mon enfance, à Jean les secrets les plus profonds. Elle était prête à rester 1000 ans sur terre pour me plaire, s’il l’avait fallu. » Se sachant indigne » ! Voilà pourquoi mon Père l’aime, Marie, la plus sainte des femmes, elle qui n’a jamais péché … L’ange de la mortJe suis l’ange gardien de Marie. À l’heure de sa mort, j’étais là . C’est moi qui étais aussi présent à l’agonie de Gethsémani, pour son Fils, Dieu fait Homme. Marie n’a pas désobéi en mourant avant que son Fils ne vienne la chercher. C’est son âme qui, brisée dans son tréfonds, n’a pu maintenir plus longtemps son emprise sur ce corps. Son cœur avait trop existe dans la Bible un cantique qui ne parle que du secret de cette nuit-là 3, 1 Sur ma couche, la nuit, j'ai cherché celui que mon cœur aime. Je l'ai cherché, mais ne l'ai pas trouvé ! Je me lèverai donc, et parcourrai la ville. Dans les rues et sur les places, je chercherai celui que mon cœur aime. Je l'ai cherché, mais ne l'ai pas trouvé ! »Marie s’est juste levée avec trop d’effort, et son corps n’a pas suivi son âme. Son âme s’est mise à chercher partout sur cette terre. Lorsqu’elle m’a rencontré, moi le gardien de la vie, elle m’a dit Cantique 3, 3 Avez-vous vu celui que mon cœur aime? »Je lui ai dit Cantique 1, 8 Si tu ignores où il se trouve, ô la plus belle des femmes, suis les traces du troupeau, et mène paître tes chevreaux près de la demeure des bergers. »Par cette phrase, je lui indiquais de prendre le chemin de tous les hommes à l’heure de leur mort. Marie est donc passée par le chemin que tous suivent. Elle a dû rester quelques jours sur terre. Elle est retournée sur les lieux de l’Évangile. Au Golgotha, tout était comme au fameux Jour, ce jour où son âme avait été transpercée… Elle a visité chacun des Apôtres, chacun des anciens, chacun des fidèles, là où ils étaient. Pour chacun, elle avait un mot, une caresse. C’est ainsi que Thomas l'Apôtre, mystérieusement prévenu de sa mort par un songe, s’est mis rapidement en marche du lieu où il était vers Éphèse. Il voulait la voir une dernière fois. Elle l’avait tant soutenu dans ses doutes !Le troisième jour, je suis venu vers elle. Elle répandait tant de simple tendresse auprès de ceux qu’elle visitait de son âme, que je ne me lassais pas d’un tel spectacle. Je me suis dis que j’étais heureux d’avoir choisi Dieu au jour de ma création. Quelle Reine il me donnait !À mon invite, Marie a franchi le seuil qui ouvre sur l’autre monde. Et, comme tous, elle a dû, avant toute chose, croiser le chemin de l’Ange de Marie connaissait la nécessité de cette dernière épreuve. Elle en avait averti elle-même saint Paul, qui en avait averti tous les chrétiens 2 Thessaloniciens 2, 1 Nous vous le demandons, frères, à propos de la Parousie de notre Seigneur Jésus Christ et de notre rassemblement auprès de lui, ne vous laissez pas trop vite mettre hors de sens ni alarmer par des manifestations de l'Esprit, des paroles ou des lettres données comme venant de nous, et qui vous feraient penser que le jour du Seigneur est déjà là . Que personne ne vous abuse d'aucune manière. Auparavant doit venir l'apostasie et se révéler l'Homme impie, l'Être perdu, l'Adversaire, celui qui s'élève au-dessus de tout ce qui porte le nom de Dieu ou reçoit un culte, allant jusqu'à s'asseoir en personne dans le sanctuaire de Dieu, se produisant lui-même comme Dieu. » Moi, Je suis Lucifer Moi, je suis Lucifer. J’étais donc là , pour elle seule, sûr de moi plus que jamais, ayant aiguisé mes armes décisives pour l’entraîner à jamais loin de Dieu. Puisqu’elle avait résisté à la révolte au jour de la Croix, c’est par la désespérance que je me préparais à attaquer cette femme, sachant qu’il n’y a pas beaucoup de distance entre l’humilité et le désespoir. Mais, un certain doute subsistait il existe un tel chemin entre le désespoir ce sentiment de définitive perte et la désespérance comme péché contre l’Esprit cette volonté, libre, consciente, choisie de définitive perte... J’ai donc pris la parole en regardant Marie droit dans les yeux Je suis Lucifer. Je suis l’ange de la vérité, celui qui discerne les intentions du cœur. Et j’ai vu aujourd’hui une chose inédite, une chose qu’on ne voit pas chez les amis de Dieu. J’ai cherché un exemple dans les Écritures. Il n’y en a pas. A-t-on jamais vu un serviteur de Dieu devancer l’heure de sa mort ? Est-il permis de franchir les portes de la mort sans y être invité ? »Marie se tenait là , debout devant moi. Elle contemplait face à face cette vérité que je lui assénais. Elle ne nia pas. Elle ne se défendit pas. Elle ne se justifia elle murmura, dans la direction invisible de son Dieu qu’elle attendait et qu’elle ne voyait toujours pas Seigneur, je ne suis pas digne de te recevoir. Mais dis seulement une parole et je serai guérie. » Ce fut tout. Et je me dois de témoigner pour Marie, une seule fois, bien qu’il m’en coûte Cette créature est décidément trop puissante elle transforme en humilité jusqu’à l’amour extrême ! Je suis Jésus Marie m’a en quelque sorte forcé à revenir pour elle. Comme Joseph l’Égyptien vis-à -vis de ses frères Genèse 45, 1, je me tenais jusqu’ici dans l’obscurité, caché, méconnaissable. Et je brûlais de déchirer pour elle les voiles de cette eucharistie où je me dissimulais. J’attendais cependant, voulant la conduire plus loin encore sur ce chemin. Mais, lors de sa rencontre avec Lucifer, au spectacle de son âme, de tant d’amour humble, je n’ai pu me contenir devant tous les gens de ma suite et je me suis écrié, déchirant le ciel Je suis Jésus ». Et personne ne put comprendre l’intensité de ce qui se passa pendant que je me faisais reconnaître de Marie. Et je pleurais tout haut, et tout le Ciel entendit, et la nouvelle parvint jusqu’au palais de la Trinité. Et la Trinité ne put attendre plus longtemps. Sur son ordre, on cassa pour Marie toutes les règles. Les anges furent brusqués. Par leur action immédiate, le précieux corps de Marie fut littéralement évaporé de la planète Terre à travers la tombe que Jean venait de fermer. Il rejoignit son âme sans plus attendre. Car ce jour-là , la Trinité voulut habiter toute entière et face à face en Marie, et visiter sans obstacle ce jardin secret, dans sa plénitude, corps et entendit juste deux phrases, comme une colombe au creux du rocher, dites par la Trinité Je t’attendais. Je désirais tant t’aimer. » Le secret de Thomas, ApôtreJ’ai mis quatre jours pour rejoindre Éphèse. J’avais été averti en songe de la mort de Marie. Je voulais la voir, la remercier une dernière fois. Lorsque je suis arrivé, elle était déjà en terre et les Apôtres, qui avaient tous été avertis comme moi en songe par Marie elle-même, me racontèrent sa mort, son corps vêtu d’une robe blanche, son enterrement, et la joie de tous, à cause de la certitude de sa joie à elle Elle est avec son Dieu. Elle n’attendait que cela. »Mais je les suppliai tant et tant, je leur fis tellement de prières, voulant voir une dernière fois son visage, qu’ils acceptèrent de rouvrir pour moi sa tombe. Elle était enterrée selon la coutume romaine, dans un sarcophage de calcaire et dans le ouvrit le sarcophage, il était vide. La robe était là , comme affaissée, et les fleurs intactes. Mais le corps de Marie avait disparu. J’ai vu cela de mes yeux. Et cette fois, j’ai cru. Je crois que Marie est au Ciel, avec son corps, dans la vision de Dieu. Et je crois qu’elle ne cesse de nous visiter, un à un, sur terre et dans tous les purgatoires que nous traversons, comme au jour de sa mort, mais dans l’intégrité de son édition par Arnaud Dumouch le 6/5/2011, 2321, édité 3 fois Arnaud Dumouch Messages 91707Inscription 19/05/2005Sujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 6/5/2011, 2309 EXPLICATION THÉOLOGIQUE DE CE SURPRENANT CONTE"Nul ne peut voir Dieu sans mourir". Cette phrase indique la nécessité de mourir à tout ce qui est un désir profond, même légitime et noble, "pour voir Dieu".J'essaye d'expliquer pourquoi c'est le sommet de la mystique La cause de cela vient de la est, par essence, don absolu. Le Père, dit saint Thomas, n'est que relation subsistante il n'existe qu'en relation avec le fils. Cela peut paraître très théorique. En fait cela signifie que la Trinité ne vit que dans une perpétuelle "mort à soi-même" qui donne ce qu'on signifie habituellement et de manière maladroite car le mot ne va pas par l'HUMILITÉ en Dieu. Si Dieu est comme cela, la conséquence immédiate, c'est qu'il ne PEUT ÊTRE COMPRIS donc vu que par des gens qui sont comme cela. Et Dieu ne peut pas faire autrement. Le moindre retours sur soi, le moindre désir individuel même légitime, même lié à la charité la plus sublime et on ne peut voir Dieu. Alors, pour préparer à tout homme un tel coeur puisque c'est indispensable, Dieu procède de la manière suivante il retire tôt ou tard à TOUTE PERSONNE ce qui constitue son Pour purifier l'avare, c'est facile Dieu lui retire sa cassette d'or. C'est pour lui une vraie nuit de l'esprit, très efficace pour le disposer au salut c'est la croix du mauvais larron.- Pour purifier sainte Thérèse de l'Enfant Jésus dont le trésor est le Christ, Dieu lui retire le Christ d'où sa terrible nuit de l'esprit jusqu'à sa mort._________________Arnaud InvitéInvitéSujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 7/5/2011, 1041 J'aime cette explication théologique titeyo Messages 209Inscription 07/02/2010Sujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 12/5/2011, 2308 Merci Arnaud Mister be Messages 17200Inscription 11/02/2011Sujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 27/5/2011, 1703 Heureux les coeurs purs car ils verront Dieu.Mt 5,8_________________Marcher selon l'Esprit de la lettre,c'est suivre un Judaisme sans messie ou un Christianisme sans racine?Moi j'ai choisi Juif pour les racines messianique pour son messie! InvitéInvitéSujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? 27/5/2011, 1724 Contenu sponsoriséSujet Re Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? Pourquoi la Vierge Marie est-elle morte ? Page 1 sur 1 Sujets similaires» La Vierge Marie est elle morte ou s'est-elle juste endormie ? » Pourquoi Marie est-elle restée vierge?» Marie est-elle morte ou non, non de non ! ?» La dévotion à la Vierge Marie est-elle biblique» Marie fut-elle vierge malgré son accouchement ?Permission de ce forumVous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forumDOCTEUR ANGÉLIQUE FORUM CATHOLIQUE Théologie catholique ╬Sauter vers
iG4F0. 543pmvdouv.pages.dev/132543pmvdouv.pages.dev/147543pmvdouv.pages.dev/374543pmvdouv.pages.dev/10543pmvdouv.pages.dev/54543pmvdouv.pages.dev/211543pmvdouv.pages.dev/395543pmvdouv.pages.dev/35543pmvdouv.pages.dev/90
celui qui aime a déjà franchi la mort paroles