Chacund'entre nous s'est déjà retrouvé au moins une fois, au coeur de la tourmenteAu nom de la vérité s'attache à des héros du quotidien face à une décision capitale. Chaque épisode est une tranche de vie dans laquelle chacun peut s'identifier ou projeter sa propre famille.
La loi permet de contrôler et d’encadrer la vie en société. Ainsi, elle définit les droits et devoirs de chaque citoyen dans plusieurs domaines. C’est le cas dans les entreprises où des dispositions existent pour protéger les différents acteurs et pour punir les cet ordre d’idées, le Code pénal prévoit dans ses lignes différentes dispositions applicables aux relations dans le monde des affaires. Quels sont les types d’interventions de l’avocat pénaliste ? L’avocat pénaliste intervient en entreprise pour un certain types de situations définies par la loi. Ces délits sont punis par la loi et encadrés par le code pénal. Il y a donc, les infractions de droits commun ce type d’infraction encadre les comportements abusif des chefs d’entreprise qui s’approprient le droit commun pour en tirer avantage. Les principales caractéristiques de ces infractions sont du à de l’escroquerie caractérisée, à un abus de confiance ou à un usage de infractions au droit des sociétés régie par le code du commerce, la pénalisation des infraction aux droits de sociétés encadre majoritairement cinq comportements déviants des dirigeants. On trouvera les abus de biens sociaux, l’émission de valeurs mobilières fictives, la distribution des dividendes, l’abus de pouvoir ou encore la présentation de compte falsifiés pour fuir l’ infractions aux droit social il existe 7 grands types d’infractions aux droits social qui sont régies et considérées par le code du travail et le code pénal. Les infractions relatives au code du travail encadre tous les problèmes liés à l’embauche, au travail dissimulé, aux contrats de travail et à la fraude en général. Liste des infractions pénales de l’entreprise Que savoir des infractions pénales en entreprise ? Quelles sont les différentes catégories d’infractions pénales à connaître en entreprise ? Voici un guide des infractions pénales à connaître en entreprise. BON À SAVOIR La première partie de ce guide -corédigé par – avocat pénaliste à Lyon – traitera des infractions de droits communs relatives aux entreprises et aux infractions aux droits des sociétés. Nous proposerons dans une deuxième partie la liste complète des infractions aux droits social. Les infractions de droit commun Les affaires pouvant solliciter l’intervention d’un avocat pénaliste en entreprise sont nombreuses. Il existe des listes d’infractions pénales prévues dans le droit pénal des sociétés l’escroquerie, l’abus de confiance et le faux et usage de faux. Guide des infractions pour chef d’entreprises L’escroquerie Selon l’article 313-1 du Code pénal, l’escroquerie revient à tromper une personne physique ou morale sur la base d’une manœuvre frauduleuse. Les manœuvres frauduleuses des entreprises condamnées sont diverses La falsification de bilans ou la présentation de faux bilan pour obtenir de prêts des banques ;La modification des données des états financiers pour obtenir des aides financières ;L’établissement des pièces fictives pour convaincre un prêteur, etc. Pour être qualifiée d’escroquerie, l’intention du dirigeant de commettre l’infraction doit être établie et mise en cause. Aussi, elle doit être déterminante dans la réussite de l’escroquerie. L’abus de confiance L’abus de confiance est une infraction pénale établie quand un intervenant interne ou externe d’une entreprise abuse, détourne ou fait un usage non conforme d’un bien matériel ou immatériel à lui confié dans un but bien précis. Définie par le Code pénal à son article 314-1, cette infraction est beaucoup plus courante dans le cas d’un détournement de fonds de l’entreprise par un dirigeant. Contrairement au cas d’un vol où il s’agit d’une soustraction de bien, l’abus de confiance constate un détournement de son usage ou objectif initial. Pour qu’une infraction soit qualifiée d’abus de confiance, elle se constitue de trois éléments importants détournement, préjudice et intention. Le faux et usage de faux Le faux et usage de faux est également une infraction pénale. Il consiste en une altération de la vérité dans un but précis de causer un préjudice. Par exemple l’imitation de la signature d’un dirigeant pour expliquer une décision fausse ou non excitante. Le faux et usage de faux est prévu à l’article 441-1 du Code pénal. Les infractions au droit des sociétés Les activités des entreprises régies par le code de Commerce à ses articles L. 241-1 à L. 248-1, peuvent faire l’objet d’une infraction lorsque le dirigeant de la société enfreint certaines règles. Les divers cas d’infractions ainsi que les sanctions que la société ou son dirigeant encourt sont prévus par la de biens sociaux Comme son nom l’indique, cette infraction concerne exclusivement un usage abusif des biens de l’entreprise. En effet, le chef d’entreprise doit faire la part des choses entre ses propres biens et ceux de la société. Exemple d’un d’un abus de bien sociaux commis par une Société à responsabilité limitée SARL lorsque les mobiliers de l’entreprise sont utilisés à des fins personnelles, le dirigeant social risque 5 années d’emprisonnement avec une amende dont le prix peut atteindre la limite de 375 000 euros. Cette même sanction est valable pour les gérants lorsqu’ils utilisent les biens de la société à des fins de mauvaise foi ou encore au profit d’une autre structure commerciale. Dans le cas d’une Société anonyme SA les directeurs généraux, les administrateurs, et même le président sont sanctionnés en cas d’abus de biens sociaux dixit l’article L. 242-6, 3° du Code de commerce. Le Code monétaire et financier, quant à lui, condamne l’utilisation des biens sociaux à des fins personnelles par les dirigeants de la société de gestion d’une société civile. Pour déterminer l’abus de biens sociaux, deux éléments doivent être essentiellement réunis l’intention et la présence d’un bien matériel de l’entreprise. Ce sont les circonstances qui déterminent si l’accusé a fait preuve de mauvaise foi ou non. Autrement dit, lorsque l’acte a lieu de manière clandestine, il y a mauvaise foi. Pour finir en ce qui concerne l’abus de biens sociaux, il faut remarquer que lorsqu’une tierce personne au sein de l’entreprise a connaissance de l’acte frauduleux, et si elle ne dénonce pas la fraude, cette dernière est alors considérée comme complice. L’émission de valeurs mobilières Il n’est pas rare que des administrateurs usent de moyens malhonnêtes pour émettre des valeurs mobilières comme l’exemple des bons de souscription d’action. En général, ces professionnels mal intentionnés effectuent l’émission en leurs propres noms ou procèdent tout simplement à l’interposition d’une ou plusieurs personnes pour le compte de l’entreprise. Dans l’un ou l’autre des cas, il s’agit d’un acte frauduleux qui est passible d’une sanction pénale. En effet, le Code de commerce stipule, en son article 241-2, que toute personne reconnue coupable d’une émission de valeurs mobilières est condamnée à 6 mois d’emprisonnement avec une amende de 9 000 euros. Cette sanction est toute aussi valable pour le gérant d’une SARL qui émet des bons de souscription de parts. Personne n’étant au-dessus de la loi, l’article 242-6, 2° du Code de commerce prévoit la même sanction pour le président, les directeurs généraux ainsi que les administrateurs de sociétés anonymes. La distribution de dividendes fictifs Toujours dans le but de profiter anormalement des biens de l’entreprise, certains administrateurs choisissent de procéder à la répartition de dividendes fictifs entre les associés. L’acte ne représente pas une infraction en soi. Par contre, lorsqu’aucune preuve à l’instar d’un inventaire n’est établie ou encore lorsque la preuve est de fausse nature, les acteurs risquent des sanctions pénales. Selon l’article 241-3, 3 ° du Code de commerce, si un gérant distribue des dividendes à des associés alors que la somme d’argent n’avait pas vocation à être partagée, il y a infraction. Ici, la mauvaise foi n’est plus à établir dans la mesure où la répartition des dividendes a été effectuée de manière intentionnelle. L’acte est puni par une peine de prison de 5 ans avec une amende de 375 000 euros. Pour éviter cette sanction, il faut obtenir l’approbation de l’Assemblée générale avant toute distribution. Ensuite, le gérant doit informer les différents auteurs. la présentation de comptes frauduleux constitue une infraction grave La présentation de comptes non fidèles Tout dirigeant doit pouvoir présenter les comptes annuels des activités de son entreprise à ses associés. Les états financiers doivent être une représentation parfaite du résultat des opérations pour chaque exercice et l’état effectif du patrimoine ainsi que la situation financière de la société. Malheureusement, certains administrateurs usent de moyens frauduleux pour dissimuler certaines informations afin de rendre leurs entreprises solvables dans les documents. Cet acte, constituant une entrave à la prise de décisions justes aussi bien pour les associés que pour les créanciers, une sentence est prévue pour les gestionnaires fautifs. Selon le Code du commerce et le Code monétaire et financier, tout professionnel qui fait usage du faux dans le cadre de la présentation des comptes est condamné à 5 ans de prison et à payer une amende de 375 000 euros. Cette sanction est valable pour les responsables au sein d’une Société à responsabilités limitée SARL, pour les gestionnaires de Société anonyme SA, puis à toute personne devant intervenir dans une Société Anonyme à directoire et conseil de surveillance. En tenant compte des résultats erronés dans la présentation de comptes, les associés ou les porteurs de titres peuvent engager de mauvais investissements. Le plaignant doit être en mesure de justifier que ce sont les comptes non fidèles qui ont servi de base à l’évaluation ou l’acquisition des titres. Pour procéder au dédommagement des créanciers de la société fautive, les juges analysent avec soin les comptes concernés. Ils vérifient si la valeur qui y figure est effectivement la résultante de la manipulation dans les comptes présentés ou publiés. L’abus de pouvoirs ou de voix L’abus de pouvoirs ou de voix est une infraction qui concerne les dirigeants de sociétés. Le problème avec ce type d’infraction, c’est que ces derniers abusent de leurs titres ou de leurs pouvoirs pour servir leurs intérêts personnels plutôt que les intérêts de la personne morale. Dans d’autres cas, il arrive même que des responsables mal intentionnés servent les intérêts d’une autre structure commerciale ou administrative en usant de leurs pouvoirs ou voix. Les juges, pour déterminer la culpabilité du dirigeant, accusé d’un abus de pouvoir code pénal, vérifient que ce dernier ait effectivement l’intention de nuire aux intérêts de l’entreprise dans laquelle il occupe un poste de responsabilité. Lorsque sa culpabilité est prouvée, le professionnel encourt une peine de prison de 5 ans ainsi qu’une amende de 375 000 euros. Les infractions au droit social À l’instar des infractions au droit des sociétés, les dirigeants peuvent être accusés de fraudes ou d’infractions au droit social. Ici, la particularité, c’est que la responsabilité pénale du responsable est généralement vérifiée sur la base du code du travail ou du droit pénal des sociétés. Le parquet propose que ce soit la personne morale elle-même qui soit poursuivie en justice lorsque les libertés sociales d’un particulier sont lésées. Toutefois, dans la pratique, la personne physique responsable de l’infraction est également interpellée aux côtés de la société pour répondre des faits qui lui sont reprochés. Les infractions au Code pénal Sont qualifiés de délits tous les actes qui visent essentiellement à nuire à la vie, à la liberté, ou encore à l’intégrité physique d’une personne. Ainsi, si, dans le cadre de ses activités, une entreprise est responsable d’un accident de travail par exemple, elle doit répondre face aux instances de justice. Le dirigeant doit comparaître pour que les réparations aient lieu en ce qui concerne le chef d’accusation d’homicide involontaire, de blessure involontaire, ou encore de la mort d’autrui. L’entreprise est exclusivement responsable en cas d’homicide involontaire si elle fait preuve de maladresse, imprudence, inattention, négligence ou manquement à une obligation de prudence ou de sécurité imposée par la loi ou le règlement ». Le Code pénal, en son article 221-19, estime que le dirigeant de l’entreprise est entièrement responsable de blessures involontaires si la victime de la blessure se retrouve dans l’incapacité d’exercer son travail comme il se doit pour une durée supérieure à 3 mois. D’un autre côté, si la société, dans le cadre de ses activités, met en danger la vie d’un employé sans prendre des précautions ou des mesures de sécurité, elle encourt une amende. Cette sanction est de 15 000 euros et une peine d’emprisonnement de 1 an. Cette peine est valable, même lorsque aucun dommage n’est causé à la victime. Pour constituer le délit, le juge vérifie si le dirigeant a connaissance que le risque correspondant au manquement évoqué est directement en rapport avec le risque auquel il a exposé le travailleur. Les infractions au Code du travail Si au cours de sa relation avec son employé, un dirigeant d’entreprise est responsable d’une infraction au Code du travail, ce dernier encourt des sanctions. Aujourd’hui, il n’est pas rare de constater des cas de harcèlement au sein des sociétés ; ce qui est contraire aux normes régies par le Code du travail. Ainsi, en présence des chefs d’accusation de harcèlement moral ou sexuel, le dirigeant reconnu coupable est également sanctionné. Il écope d’une amende de 15 000 euros et d’une peine d’emprisonnement d’un an selon les articles L. 1152-1 et L. 1153-1 du Code du travail. De l’embauche à l’embûche, il n’y a qu’un pas .. L’embauche Ici, les sanctions sont beaucoup plus sévères dans la mesure où, en général, un particulier est privé du droit de mettre ses compétences au service d’une structure. Si un chef d’entreprise est déclaré coupable d’infraction lors de l’embauche, ce dernier doit non seulement verser une amende, mais il doit aussi écoper d’une peine d’emprisonnement. Selon les articles L. 1142-1, L. 1142-2 et L. 1144-1 du Code du travail, diffuser une offre d’emploi qui stipule des clauses discriminatoires est un acte répréhensible. L’offre d’emploi doit être exempte de toute considération sur l’apparence physique, le sexe, l’âge ou encore la situation familiale. A lire aussi Quelles sont les formalités à l’embauche d’un salarié. D’un autre côté, il est proscrit, selon les articles L. 1132-1 à L. 1132-4 et L. 1142-1 et L 1142-2 du Code du travail et articles 225-1 et suivants du Code pénal, d’empêcher une personne de travailler au sein d’une entreprise en raison de son orientation sexuelle, son état de santé ou encore ses origines. Pour finir, les articles L. 1225-1 à L. 1225-3 du Code du travail interdisent aussi de recaler une candidate à une offre d’emploi en raison de son état de grossesse. Le travail dissimulé Le travail dissimulé est un acte répréhensible selon les articles L. 8221-1, L. 8221-2 et L. 8221-3, L 8221-5 du Code du travail. Le dirigeant de société qui en est reconnu coupable est passible de lourdes sanctions également. L’exécution du contrat de travail Différents aspects du contrat de travail peuvent être violés. Principalement, il y a les infractions liées à la durée légale du travail. Les textes de loi prévoient le nombre d’heures de travail par jour. Si un employé doit travailler en dehors de ces horaires, le dirigeant se doit de majorer ses revenus avec les heures supplémentaires de travail. Aussi, d’autres dispositifs comme le travail à temps partiel ou le travail intermittent sont mis en place par les articles R. 3124-5, R. 3124-8, R. 3124-9 et R. 3124-10 du Code du travail. Les entreprises doivent également respecter le repos des salariés dixit les articles R. 3135-1, R. 3135-2 à R. 3135-4, articles R. 3143-1. Chaque contrat de travail doit respecter le niveau du SMIC ou la garantie de rémunération, et surtout l’égalité des salaires entre les travailleurs occupant le même poste, quels que soient leurs sexes. Les règles d’hygiène et la sécurité L’article L 4741-1 du Code du travail punit avec la dernière rigueur les atteintes aux normes en matière de règles d’hygiène et de sécurité. En effet, ne pas respecter les différentes prescriptions en la matière met en péril la vie des travailleurs ainsi que l’évolution des tâches de l’entreprise. Le dirigeant d’une entreprise peut être accusé de ne pas faire ses devoirs sur le plan des cotisations sociales selon les articles R. 244-4 à R. 244-6 du Code de la sécurité sociale. La fraude Le délit fiscal ainsi que les différents éléments qui y sont rattachés sont punis par la loi. Ainsi, lorsqu’un dirigeant tente de falsifier des documents ou agit dans le but de contourner ses obligations en matière d’imposition ; il est puni. Il en est de même pour les chefs d’entreprise qui ne se déclarent pas dans les délais prescrits ou encore ceux qui essaient de cacher des informations notamment en ce qui concerne des sommes d’argent sujettes à l’impôt. Dans l’un ou l’autre des cas, un emprisonnement de 5 ans ainsi qu’une amende de 375 000 euros sont prévus par les textes de loi. D’un autre côté, si les auteurs des actes frauduleux, procèdent à des achats sans factures tangibles ou encore de ventes sans preuve, et réclament un quelconque remboursement de la part de l’État, une amende 75 000 euros ainsi que 5 ans d’emprisonnement sont prévus. À titre dérogatoire, seules les personnes ayant fait preuve de dissimulation et dont la somme dépasse la limite de 153 euros sont condamnables. Pour éviter les sanctions liées aux différents cas d’infractions évoqués dans ce dossier, il est recommandé de suivre les prescriptions de la loi à la lettre. En effet, si un professionnel est reconnu coupable devant les juridictions compétentes, il peut être privé de ses droits civils, civiques et de famille. En dehors des infractions évoquées dans ce dossier, le chef d’entreprise peut être également interpellé pour d’autres fautes. D’autres domaines comme la distribution, la consommation, le droit de l’environnement puis le droit boursier sont aussi importants et doivent être respectés par chaque acteur de la société. est le magazine d’un passionné de l’entreprise. Son auteur Guy BODIN vous livre ses points de vue réguliers sur des des sujets d’actualités et sur la vie des entreprises.
Desmoments qui dérapent, des accidents de la vie, des histoires secrètes qui encombrent le quotidien : chaque épisode suit les mésaventures personnelles et familiales de personnages
Ici, à Lourdes nous vivons en plénitude le message chrétien de rencontre, d’attention aux plus faibles, aux plus fragiles, de service auprès des malades. Nous vivons la fraternité entre nous tous, bien portants et malades, sous le regard bienveillant et aimant de la Vierge Marie. Et nous sentons en nous cette joie d’être voilà au sein de cette même Église, si belle, si chaleureuse, si aimante, il existe des paroles et des actes qui à la place d’édifier, sèment le trouble, la confusion voire détruisent l’autre. Et on peut le dire sans médire et en étant sûr de ne pas se tromper il existe de véritables comment affronter cette réalité ?On en parle tout le temps disent certains, on n’en parle pas assez disent les victimes,Il y a des personnes qui se disent victimes pour attirer l’intérêt, la reconnaissance voire des avantages disent les uns, beaucoup savaient et se sont tus par confort ou intérêt, là aussi, disent les voilà, il nous faut donc affronter cette réalité avec courage, sagesse et ni dans le déni, ni dans l’affolement ni dans la nous faut poser cet acte de foi que ce qui se passe aujourd’hui avec toutes ces révélations est un bien salutaire. L’Église sortira grandie de cette épreuve à la condition de l’affronter le mot n’a pas été choisi par moi et de la traiter sans hypocrisie, sans faux-semblants, sans peur et sans reproche ».Quand on parle d’abus on parle de relations entre des personnes, de relations qui ne sont pas respectueuses de l’autre, qui sont trompeuses. À la place de je me suis fait abuser », on pourrait dire je me suis fait avoir », j’ai été pape a parlé à plusieurs reprises d’abus sexuels, d’abus de pouvoir et d’abus de conscience. Ce sont deux manières d’aborder le sujet l’abus de pouvoir concerne l’abuseur, la manière qu’il va utiliser pour abuser, l’abus de conscience concerne la victime, il va montrer le lieu où la personne est j’irai plus loin en disant que ces relations abusives, abuseurs-abusés, sont des relations qui de la part de l’abuseur ne sont en rien respectueuses, ni de l’autre, ni de lui-même ; car l’abuseur, en agissant comme il agit ne se respecte même pas lui-même en tant que créé à l’image et à la ressemblance de voit que dans cette relation abuseur-abusé il s’agit de personnes, il s’agit de prévention et de soin, il s’agit de techniques abusives, il s’agit de droit canonique et de droit pénal et civil, et enfin il s’agit de chacun d’entre nous dans notre cheminement humain et ainsi I - Affronter la réalité c’est tenir compte de la réalité des situations mais avant cela de la réalité des personnes, de toutes les personnes on parle d’abus on ne parle que de personnes à la différence d’autres catastrophes tremblement de terre, crash d’avion…La réalité en termes de personnes, quelle est-elle ? qui est en présence ?1. Les abuseurs les personnes qui abusent ou qui ont abusé, les abusés les personnes victimes,2. Et comme pour les attentats, on parle de victimes directes mais on se doit de penser aux victimes indirectes les familles et amis des uns et des autres. On se doit d’y penser, on ne traite pas une situation avec seulement des caractéristiques, des chiffres et de nombres, on traite de la vie de de parents qui apprennent que leur fils prêtre dont ils étaient si fiers va être reconduit à l’état laïc car il a commis des agressions sexuelles ou ces parents qui vont apprendre que leur fils a été abusé sexuellement lors d’un camp lorsqu’il avait 8 ans ou encore ces frères et sœurs dont la vie va basculer car leur sœur s’est suicidée après avoir été violée mais aussi ces parents qui récupèrent leur fils ou leur fille après 15 ans de vie religieuse, démolis par une communauté déviante et ces autres parents qui croyaient que leur fille vivait heureuse dans sa communauté alors qu’elle passait la plupart de son temps en hôpital psychiatrique après s’être tailladé les veines de Et puis il y a les personnes qui découvrent la réalité parfois une réalité qui leur est lointaine via les médias par exemple mais parfois aussi une réalité dans laquelle ils baignaient sans le savoir. Exemple de cet homme qui apprend que son accompagnateur spirituel depuis 20 ans a violé 3 Les personnes qui savaient celles qui ont dénoncé sans succès personnes et associations,celles qui n’ont rien cela se mesure en termes de souffrances ; affronter la réalité des abus c’est prendre conscience de cette masse de souffrance des uns et des en premier lieu, la souffrance des victimes. Pour une victime il y aura toujours un avant et un après et les conséquences des abus sont massives ;La souffrance des abuseurs, mais seulement de certains - Découverte en soi d’une attirance malsaine certains de mes patients pour y échapper n’utilisent plus internet mais peut-on imaginer aujourd’hui quand on est jeune ne plus se servir d’internet ? ou encore d’autres qui après dix ans de mariage n’ont pas pu toucher leur épouse car leur désir est ailleurs- Découverte qu’en obéissant à leur supérieur ils ont détruit certains de leurs frères et sœurs j’en reçois beaucoup, les marionnettes et qu’ils ont participé à un système déviant voire pour moi la ligne rouge du discernement est là, au niveau de la souffrance. Lorsque là où il devrait y avoir souffrance, souffrance personnelle ou souffrance de compassion on trouve de la jouissance ou de la satisfaction. Jouissance personnelle ou satisfaction sociale par goût du prestige, du pouvoir, de l’argent ou du sexe. Et plus pervers, jouissance de la destruction de l’ pense à soi, à son désir, au mépris de l’autre. Il peut s’agir de projets magnifiques, construction d’une chapelle, d’un puits en Afrique, mais l’autre dans son humanité est bafoué, il est utilisé comme un 35, 2-8C’est le péché qui parle au cœur de l’impie, ses yeux ne voient pas que Dieu est terrible. Il se voit d’un œil trop flatteur pour trouver et haïr sa faute, il n’a que ruse et fraude à la bouche, il a perdu le sens du bien. Il prépare en secret ses mauvais coups. La route qu’il suit n’est pas celle du bien ; il ne renonce pas au mal. Dans les cieux, Seigneur ton amour ; jusqu’aux nues, ta vérité. Ta justice une haute montagne ; tes jugements le grand abîme. Tu sauves Seigneur l’homme et les - Affronter la réalité des abus c’est savoir reconnaître les situations abusives et les différents types d’abusIl peut s’agir 1. De malversations financières Exemple le denier du culte exporté en Suisse, les membres d’une communauté religieuse qui vivent d’aumônes voire de travaux forcés alors que le supérieur se fait construire un château…2. D’infraction à la loi, au droit des associations, au droit du travail et de la protection sociale3. D’abus psychologiques, de manipulations mentales caractérisées Humiliations, mensonges, mise en doute de la parole et plus grave encore mise en doute ou même négation des émotions et du ressenti de la personne, moqueries, menaces, promesses non tenues, paroles de malédiction, chantage, désinformations, médisance, diffamation, infantilisation, soupçons, rumeurs, divisions, double injonction…4. De maltraitances graves Dans ces cas-ci la victime n’arrive pas à être crue, elle a peur et risque réellement de passer pour folle Faire dormir dans le placard à balai, Enfermer dans la cave, Fessée déculottée, Insultes graves…5. Mais aussi parfois procédés à peine perceptibles et souterrains, un peu comme les images subliminales glissées dans les publicités6. Les abus physiques sont fréquents Prescription abusive de médicaments en particulier des psychotropes en utilisant d’anciennes ordonnances voire sans consultation de médecin ou avec la participation de médecins soumis à une mauvaise autorité pour mieux prier, pour être plus efficace dans son travail, pour ne pas se masturber…. Non-respect du temps de sommeil. Excès de travail. Mauvaise alimentation. Coups7. D’abus sexuels pouvant aller jusqu’au viol8. D’abus spirituelsEt en milieu chrétien c’est au nom de Dieu, de l’amour de Dieu pour chacun, au nom du service de l’Église, au nom d’une autorité spirituelle que des abus sont commis. Il s’agit toujours d’une voie autre que celle annoncée dans les Évangiles, une soi-disant voie spéciale, pour élites, pour des élus, une voie permise lorsque l’on atteint un certain degré… ».Or Dieu n’a rien à voir là-dedans. Le nom de Dieu est ici utilisé pour - Affronter la réalité devient alors reconnaître la vérité pour prévenir, protéger et que là où il y eu tromperie et destruction adviennent vérité et m’arrêterai un instant sur l’importance primordiale de la prévention pour qu’il n’y ait plus de victimes et du soin des victimes pour panser la souffrance mais aussi éviter la prévention doit à tout prix éviter la création de nouvelles victimes prévention au niveau des potentiels abuseurs, prévention au niveau de la société dans son ne vit pas dans un monde parfait donc des personnes qui auront des comportements inadaptés voire pervers il en existera toujours. Deux situations se présentent les soigner quand c’est possible ou les empêcher de tout simplement savoir que cela existe et prendre des précautions, cela appartient à la société tout entière, à tout le peuple de Dieu ne jamais idolâtrer une personne des haies d’honneur, des régimes particuliers, de somptueuses fêtes pour les anniversaires, des flatteries…, ne pas obéir dans l’incohérence ne pas mettre en jeu la vie d’autrui, ne pas mentir de manière insupportable…, écouter ses enfants lorsqu’ils disent une chose ou l’autre je me souviens l’avoir dit à ma mère mais celle-ci m’avait dit finis ton goûter tu raconteras des histoires plus tard », prendre des références et faire preuve de prudence on ne confie pas son enfant à quelqu’un dont on n’est pas sûr sous prétexte que les anges vont veiller pendant que l’on sera à la messe et surtout ne jamais croire que l’on protège l’Église en se de fois m’a-t-on dit depuis 20 ans Arrête l’Église va déjà si mal, n’en rajoute pas ». On a longtemps préféré mettre un pansement pour cacher la plaie de sciences humaines a permis ces dernières années la prise en charge des personnes souffrant d’attirance sexuelle déviantes voire perverses. Et il faut que cela se sache. Il faut que tout jeune qui sente en lui quelque chose de trouble puisse en parler et se faire aider et cela sans honte et sans culpabilité. Il n’y est pour faut à tout prix éviter le passage à l’acte qui fera entrer dans la fabrique de ailleurs, le soin en lui-même des victimes va participer à la prévention. Le soin va apaiser la souffrance des victimes, les aider à reprendre vie mais aussi doit permettre d’éviter la répétition de l’acte mauvais sur soi ou sur les la violence n’est pas reconnue pour soi-même, elle ne pourra pas l’être pour les autres et on voit malheureusement des familles dans lesquelles les abus se perpétuent par manque de plus, s’il n’y a pas de mots mis sur la violence subie, sur l’abus subi, la violence, l’humiliation resteront enkystées à l’état pur en soi et se réveilleront à un moment donné en agressivité, hétéroagressivité ou autoagressivité ; soit dans la reprise, la répétition de la même scène soit en autodestruction automutilation,…Ce n’est que tardivement que l’on s’est rendu compte, là aussi grâce aux progrès des sciences humaines, que les maltraitances avaient des conséquences à court terme mais surtout à long terme sur les personnes, enfants ou adultes. L’atteinte est la même que lors d’attentats le trauma ces conséquences, là aussi il faut les connaître, pour que nous chrétiens sachions être à l’écoute de ces personnes, en particulier si nous avons un rôle de responsabilité ou d’ conséquences sont d’ordre somatiques maladies physiques…, psychologiques les reviviscences, sociales perte de chance au niveau professionnel, affectif, … et les victimes d’abus et en particulier d’abus sexuels ont eu leur vie qui quelque part a été dissociée car le vécu traumatique n’a pas pu être intégré harmonieusement ; certaines ont leur vie qui a été marquée à jamais par des troubles de leurs relations en particulier sexuelles allant jusqu’à les empêcher de vivre une vie de couple ou de vivre sereinement un célibat consacré. D’autres enfin ont sombré dans l’enfer du déséquilibre milieu chrétien les abus commis entachent douloureusement la relation à Dieu et si pour certaines personnes le choix est de tourner définitivement la porte à cette relation espérée, d’autres titubent durant des années avant de retrouver un certain toutes ces situations d’abus le maître mot reste la - Affronter la réalité c’est affronter et surtout accepter la vérité et cela ne se fait pas automatiquement car c’est immensément douloureux pour chacun. Cela demande à la fois un travail humain sur soi et un véritable réajustement de notre la réalité n’est pas accepter cette réalité en restant les bras ballants dire que là où il y a de l’homme, il y a de l’hommerie » est insupportable mais c’est accepter de voir cette réalité au minimum dérangeante parfois tout à fait sordide, c’est accepter d’être déçu, terriblement déçu, c’est accepter de pleurer avec et sur notre humanité découvrant cette réalité des abus Certains sont très en colère ou dans la haine. Cette colère cache très souvent une grande souffrance moi aussi j’ai été abusé et personne n’a jamais rien fait pour moi, cela détruit l’image de l’Église “une et sainte” que je m’étais construite, que vais-je dire à mes enfants ? … »D’autres sont totalement dans le déni. Ce déni, même s’il se comprend par l’immense déception que l’on vit, est dangereux car il facilite la survenue de nouveaux vivent une culpabilité fort désagréable soit à bon escient soit à mauvais escient la culpabilité est un tremplin pour changer lorsqu’elle se rapporte à un acte mauvais dont on est conscient et responsable, elle est par contre stérile et destructrice lorsqu’elle enferme dans un vide de sens et de responsabilités.D’autres encore sont dans la désespérance et veulent quitter l’Église, se faire débaptiser….Pour voir comment avancer en fraternité, je ferai reposer mon propos sur deux citations du Nouveau Testament Matthieu 18 Quiconque scandalise un seul de ces petits qui croient en moi, il serait de son intérêt qu’on lui suspende une meule d’âne autour du cou et qu’on le précipite dans les profondeurs de la mer. Malheur au monde à cause des scandales ! C’est une nécessité, certes, qu’arrive le scandale, mais malheur à l’homme par qui le scandale arrive ! Si ta main ou ton pied te scandalise, retranche-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer dans la vie estropié ou boiteux qu’être jeté avec tes deux mains ou tes deux pieds au feu éternel. Et si ton œil te scandalise, arrache-le et jette-le loin de toi ; mieux vaut pour toi entrer avec un seul œil dans la vie qu’être jeté avec tes deux yeux dans la géhenne du feu. Prenez garde de mépriser aucun de ces petits ; car je vous dis que leurs anges dans les cieux regardent constamment la Face de mon Père qui est dans les cieux ».Hébreux 12,1-3 et 9a Que l’amitié fraternelle demeure. N’oubliez pas l’hospitalité, car c’est grâce à elle que, sans le savoir, certains ont hébergé des anges. Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez dans les liens avec eux, de ceux qui sont maltraités, vous qui aussi avez un corps… Ne vous laissez pas enseigner par des enseignements divers et étrangers car il est bon que le cœur soit affermi par la grâce, non par des aliments qui n’ont servi de rien à ceux qui en usent ».C’est ainsi prendre conscience qu’en tant qu’abuseur et quel que soit le type d’abus on a besoin d’être éclairé et pardonné, parfois accepter les traitements médicamenteux, psychologiques, psychiatriques voire la prison lorsque cela est nécessaire, accepter d’être éloigné pour ne pas tant que victime, accepter d’être consolée et pansée, accepter une vie différente de celle qui aurait pu être ou dû être, accepter d’être des chercheurs de vie voire des chercheurs de surtout pour tous c’est réapprendre à avoir le regard exclusivement tourné vers le Christ en Croix, mort et ressuscité pour nous de chemin, il n’y en a pas d’autres. Pour moi les victimes sont directement associées à Jésus en croix, la Victime innocente par excellence ; elles participent directement au salut du monde. Et je peux dire qu’à travers mes patients je touche réellement à la les abuseurs vont bénéficier de ce salut offert par le Christ et relayé par les victimes innocentes d’aujourd’ fraternité se joue là, sur la Croix, en Christ, le chemin, la vérité et la vie.

Au nom de la vérité" Manipulations amoureuses (TV Episode 2013) Movies, TV, Celebs, and more Menu. Movies. Release Calendar DVD & Blu-ray Releases Top 250 Movies Most Popular Movies Browse Movies by Genre Top Box Office Showtimes & Tickets In Theaters Coming Soon Movie News India Movie Spotlight. TV Shows . What's on TV & Streaming Top 250 TV Shows

Noam Chomsky est l’un des intellectuels les plus respectés au monde. Ce penseur américain a été considéré comme le plus important de l’époque contemporaine par le New York Times. L’une de ses principales contributions est d’avoir proposé et analysé les stratégies de manipulation de masse qui existent aujourd’hui dans le Chomsky est connu en tant que linguiste, mais également comme philosophe et politologue. Il est par ailleurs devenu l’un des principaux activistes des causes libertaires. Ses écrits ont circulé dans le monde entier et ne cessent de surprendre les lecteurs.“Comment se fait-il que nous disposions d’autant d’informations, mais nous sachions si peu ?” -Noam Chomsky-Chomsky a élaboré un texte didactique dans lequel il synthétise les stratégies de manipulation de masse. Ses réflexions sur ce sujet sont profondes et complexes. Cependant, à des fins didactiques, il en fit un résumé dans des principes simples et accessibles à La distraction, l’une des stratégies de manipulation de masseSelon Chomsky, la plus récurrente des stratégies de manipulation de masse est la distraction. Il s’agit essentiellement de diriger l’attention du public vers des sujets non pertinents ou banals. De cette façon, ils gardent l’esprit des individus submergent la population d’informations afin de distraire les personnes. Il est par exemple donné une haute importance aux événements sportifs. Il en va de même pour les spectacles, les curiosités, etc. Cela à pour conséquence que les personnes perdent de vue leurs problèmes .2. Problème – Réaction – SolutionLe pouvoir cesse parfois délibérément de traiter ou traite de manière déficiente certaines réalités. Ils présentent les choses aux citoyens comme un problème exigeant une solution externe. Ils proposent eux-mêmes la s’agit de l’une des stratégies de manipulation de masse destinée à prendre des décisions impopulaires. Par exemple, lorsqu’ils veulent privatiser une entreprise publique et diminuer intentionnellement ses services. En fin de compte, cela permet de justifier la La gradualitéIl s’agit d’une autre de ces stratégies de manipulation de masse destinées à introduire des mesures que les personnes n’accepteraient généralement pas. Elle consiste à les appliquer peu à peu, de manière à les rendre pratiquement imperceptibles .C’est ce qui s’est passé, par exemple, avec la réduction des droits du travail. Des mesures ou des formes de travail ont été mises en oeuvre dans différentes sociétés, lesquelles ont fini par présenter comme normal le fait qu’un employé ne bénéficie d’aucune garantie de sécurité DifférerCette stratégie consiste à faire croire aux citoyens qu’une mesure est temporairement préjudiciable, mais qu’à l’avenir elle peut apporter de grands bénéfices à l’ensemble de la société et, bien évidemment, aux est que les personnes s’habituent à la mesure et ne la rejettent pas, en pensant au supposé progrès qu’elle apportera demain. Lorsque se présente le moment de faire passer la mesure, l’effet de la “normalisation” a déjà fonctionné et les personnes ne protestent pas alors même que les avantages promis n’arrivent Infantiliser le publicBeaucoup de messages télévisés, en particulier publicités, tendent à parler au public comme s’ils s’agissait d’enfants. Ils utilisent des gestes, des mots et des attitudes qui sont conciliants et imprégnés d’une certaine est de surmonter les résistances des individus. Il s’agit de l’une des stratégies de manipulation de masse qui cherche à neutraliser le sens critique de la population. Les politiciens emploient également ces tactiques, se montrant parfois comme des figures Recourir aux émotionsLes messages qui sont conçus à partir du pouvoir n’ont pas pour objectif l’esprit critique des individus. Ce qu’ils cherchent principalement est de générer des émotions et atteindre l’inconscient des individus. Par conséquent, beaucoup de ces messages sont remplis d’ but de ceci est de créer une sorte de “court-circuit” avec la part la plus rationnelle de l’individu. Le contenu global du message est capturé grâce aux émotions, non ses éléments spécifiques. La capacité critique s’en trouve dès lors Créer des publics ignorantsGarder les personnes dans l’ignorance est l’un des objectifs du pouvoir. L’ignorance signifie ne pas donner aux personnes les outils nécessaires pour qu’elles puissent analyser la réalité par elles-mêmes. Leur présenter des données anecdotiques, mais ne pas les laisser connaître les structures internes des dans l’ignorance permet également de ne pas mettre l’accent sur l’éducation. Favoriser un large fossé entre la qualité de l’éducation privée et l’éducation publique. Endormir la curiosité pour le savoir et accorder peu de valeur aux produits de l’ Promouvoir des publics complaisantsLa plupart des modes et des tendances ne sont pas créées spontanément. Elles sont presque toujours induites et promues à partir d’un centre de pouvoir qui exerce son influence pour créer des vagues massives de goûts, d’intérêts ou d’ médias promeuvent généralement certaines modes et tendances, la plupart d’entre elles tournant autour de modes de vie ridicules, superflus ou même stupides. Ils persuadent les personnes que se comporter de telle manière est “ce qui est à la mode”.9. Renforcement de l’auto-culpabilitéUne autre stratégie de manipulation de masse consiste à faire croire aux individus qu’ils sont seuls responsables de leurs problèmes. Toute chose négative qui leur arrive ne dépend que d’eux-mêmes. Ils sont dès lors amenés à croire que l’environnement est parfait et que si une défaillance se produit, elle est de la responsabilité de l’ conséquent, les personnes finissent par essayer de s’intégrer dans leur environnement et par se sentir coupables de ne pas y parvenir complètement. Elles déplacent l’indignation que le système pourrait leur causer vers une culpabilisation permanente d’elles-mêmes .10. Une connaissance approfondie de l’être humainAu cours des dernières décennies, la science a réussi à collecter une quantité impressionnante de connaissances sur la biologie et la psychologie des êtres humains. Cependant, tout ce patrimoine n’est pas accessible à plupart des un minimum d’informations est disponible pour le public. Pendant ce temps, les élites disposent de toutes ces connaissances et les utilisent à leur convenance. Une fois de plus, il devient clair que l’ignorance facilite l’action du pouvoir sur la ces stratégies de manipulation de masse visent à maintenir le monde comme il convient aux plus puissants. Bloquer la capacité critique et l’autonomie de la plupart des personnes. Cependant, il dépend également de nous de nous laisser manipuler passivement, ou d’offrir une résistance autant que faire se pourrait vous intéresser ...
OpérateurProduction 2101 (H/F) 78 - VELIZY VILLACOUBLAY - Localiser avec Mappy. Actualisé le 24 août 2022 - offre n° 139JVTJ. L'opérateur : - Réalise les opérations classiques dans une discipline déterminée, selon des instructions de travail précisant les actions à accomplir et les méthodes à utiliser, en appliquant des

Vues 11697 L’analyse des tenants et des aboutissants de cette supercherie laisse apparaître qu’elle n’est pas si anecdotique que ça… Valérie Bugault est docteur en droit privé de l’université Panthéon-Sorbonne et avocate. Depuis 2009, elle a cessé ses activités d’avocate pour se consacrer à la diffusion auprès du public du résultat de ses nombreux travaux de recherches. Elle est aujourd’hui analyste de géopolitique économique, juridique et monétaire et conférencière. Ses sujets de recherche sont les institutions – nationales et internationales – la monnaie, l’entreprise, le droit et le fonctionnement de l’économie est auteur de quatre livres, récemment publiésauxéditions Sigest – Du nouvel esprit des lois et de la monnaie », co-écrit avec feu Jean Rémy, publié en juin 2017– La nouvelle entreprise », publié en juillet 2018– Les raisons cachées du désordre mondial », recueil d’articles, publié le 30 mars 2019– Demain dès l’aube… le renouveau », publié en septembre 2019 Une certaine faction, en provenance du Canada, voudrait nous faire avaler la farce appelée fraude au nom légal » afin de justifier la disparition de l’Etat et, un pas plus loin, celle de l’identité même des individus. Car nous allons voir que cette escroquerie aurait ainsi pour effet ultime que les individus, pour se libérer de l’état civil et de l’Etat, devraient abandonner leur filiation afin d’échapper à une prétendue fraude consistant à les considérer comme du capital » dès leur naissance. Les tenants et les aboutissants civilisationnels de l’escroquerie appelée fraude au nom légal » Il y a, derrière cette escroquerie, tout un fatras d’idées toutes aussi saugrenues les unes que les autres et mélangeant, selon la méthodologie habituelle des globalistes, les vraies et les fausses informations. D’un côté on constate que les Etats, entités de droit public, sont réellement inscrits en tant qu’entités commerciales sur des registres du commerce anglo-saxon, ce qui a pour effet de leur dénier toute vocation politique. D’un autre côté on veut nous faire croire que l’institution de l’état civil est initialement corrompue est aurait pour effet de nous mettre en esclavage en faisant passer les humains, dès leur naissance, pour du capital. Ce mélange de vrai et de faux, a pour objectif ultime de laisser croire aux individus que l’état civil lui-même est frauduleux ; la conclusion qui s’impose naturellement serait donc, dans l’idéal, de renoncer au susdit état civil et donc à son nom et à sa filiation. Tiens, comme c’est curieux… cela nous rapproche furieusement de l’objectif globaliste qui tend à faire perdre aux individus leur identité culturelle et personnelle, afin de mieux les contrôler. Car il est plus simple de contrôler un individu isolé de toute histoire, disposant dès lors d’une volonté très amoindrie, qu’un individu rattaché fermement à un groupe humain et à une histoire personnelle et collective. Dans cet ordre d’idées, la distanciation entre l’état civil des individus ainsi que leur mise sous tutelle commerciale a déjà des antécédents juridiques dans nos pays, anciennement régis par le droit continental. Citons pêle-mêle la légalisation des méthodes de PMA, de GPA, la survalorisation des droits et non des devoirs ! de catégories sociales telles que les femmes, les enfants… Les droits sont ainsi toujours appelés en renforts pour mettre en œuvre l’isolement social ; une supercherie consistant à faire appel aux instincts primaires des individus pour les isoler et ainsi atomiser le groupe social lui-même. C’est précisément cette méthode qui a été utilisée par les banquiers commerçants qui ont, au moment de la Révolution de 1789, mis en avant les droits et libertés individuelles, aujourd’hui appelés Droits de l’Homme, pour mieux faire disparaître la notion de groupe et d’intérêts de groupe. Seule l’exaspération juridique des droits individuels a pu faire oublier que ces derniers n’avaient de valeur que dans le cadre d’un groupe constitué, qu’il aurait fallu préserver ! La méthode, très efficace, a fait ses preuves on exacerbe des sentiments individualistes tout en organisant la disparition de leur pertinence ! Car on sait ce que l’exacerbation des prétendus droits individuels » recoupe une mise en esclavage forcée de l’humanité au profit des dominants économiques ; le monde rêvé des globalistes ! Le droit » isole pendant que le devoir rassemble ». Cet état d’esclavagisme légal par la mise en œuvre de la servitude volontaire via l’exacerbations des droits individuels » passe par la disparition de l’histoire collective et de l’histoire individuelle. Ainsi, chacun aura remarqué que la disparition des enseignements historiques chronologiques, quelle que soient les matières y compris dans les sciences dites dures, est maintenant acté par les pouvoirs publics français, lesquels suivent, et même souvent devancent, les lignes de conduites émanant des instances » internationales contrôlées par les globalistes. Quant à la disparition de l’histoire individuelle, elle aura pour point d’aboutissement le transhumanisme et se contente aujourd’hui de la légalisation, à marche forcée, de la marchandisation du corps, des produits du corps humain et plus généralement du vivant. Le prétendu Etat français – seule sa coquille persiste, vidée de toute substance politique réelle – met, une fois de plus, beaucoup de zèle à traduire en terminologie légale, à la mode règlementaire des pays anglo-saxons dominants, l’esclavagisme des individus sous prétexte de leur libération de toute entrave générée par les liens socio-culturels. Le Canada, origine géographique de la prétendue fraude au nom légal » Il faut bien comprendre que l’escroquerie juridique, appelée fraude au nom légal » vient d’un pays à cheval entre deux cultures le Canada. Baigné dans le contexte commercialiste véhiculé par le droit » anglo-saxon, ce pays se souvient vaguement, ou espère vaguement se souvenir, qu’il est possible de concevoir le monde autrement que par le prisme commercialiste déformant. C’est sur un tel substrat culturel que les globalistes ont pu imaginer ce plan, qu’il faut se résoudre à qualifier de diabolique, consistant – une fois de plus – à exploiter l’ignorance et la crédulité publique, afin de faire avancer leur double agenda globaliste consistant à valider L’isolement des individus, réduits à la portion congrue de quasi seuls tubes digestifs aptes à engloutir du sucre et des produits toxiques. Les organes génitaux devenant de simples outils de jouissance, elle-même de plus en plus virtuelle, ce qui permet de contrôler au mieux la démographie tout en laissant aux individus l’illusion de la liberté et du libre choix ;La décrédibilisation des Etats, qui légitimera leur disparition ultérieure. Une fois de plus, nous nous trouvons, avec cette histoire rocambolesque dite de fraude au nom légal », dans une situation d’ingénierie sociale consistant à mêler le vrai et le faux tout en validant l’hégémonie anglo-saxonne et la disparition du concept de droit, véhiculé par le seul droit continental, lequel est dès lors relégué aux oubliettes de l’histoire. En l’occurrence, avec cette fraude au nom légal », les globalistes font avancer leur projet de déconstruction de l’histoire et de disparition du concept même de civilisation ». Car Histoire et Civilisation supposent – ce sont des conditions sine qua non – une identification claire et précise des individus, seule à même de valider l’existence et la viabilité d’une vie collective effective. Il convient d’insister sur le fait que par cette prétendue fraude au nom légal », les tenants du système britannique identifient le patronyme », issu de l’état civil des personnes, avec la notion de personne morale » pour prétendre à la fictivité intégrale de toutes les entités juridiques. Confondre personne physique et personne morale est une très grave ignorance des processus de formation du droit car cela revient à confondre abstraction et fictivité ! C’est aussi une manipulation de la psyché humaine dans le sens du nihilisme. Si la personne morale est une réelle fictivité juridique, inventée de toute pièce pour les besoins du commerce – surtout pour ceux des banquiers-commerçants – le patronyme ne relève pas, et n’a historiquement jamais relevé, d’une quelconque fictivité juridique. Il s’agit d’un processus d’identification, relevant d’une abstraction, comme le langage ou la comptabilité, destinée à permettre la vie en Société, et donc le développement d’une Civilisation. Car en effet, la vie en Société suppose que les individus sachent à qui ils s’adressent. La connaissance et l’identification des êtres par rapport à leur lignée et à leurs ancêtres appartient à ce processus de mise en confiance et de connaissance qui permet l’établissements de relations sociales, fait d’échanges entre les individus. Il faut se souvenir que derrière la filiation se dessine les contours de la transmission des biens matériels et des valeurs immatérielles propres aux différentes lignées. A cet égard, il n’est ni étonnant ni anodin de constater que le processus d’effacement de l’identification des humains selon leur lignée va de pair, en occident, avec la disparition des héritages, c’est-à-dire des biens matériels. Des individus dénués de biens matériels n’ont peu à peu plus rien à échanger. Il ne leur restera finalement qu’à offrir à leurs maîtres leur force de travail. Ce qui nous ramène, une fois de plus, au brevet déposé par Microsoft en juin 2019 consistant à lier l’affectation monétaire, par minage de monnaie, à une activité physique du corps humain. Nous aurons ici terminé définitivement la phase civilisationnelle de l’Occident pour valider sa disparition, qui entraînera de façon prévisible, celle du genre humain et du vivant ! La mise en cause des fondements de la civilisation occidentale par l’escroquerie appelée fraude au nom légal » Certains interprètes de la prétendue fraude au nom légal » vont jusqu’à incriminer l’Eglise catholique, qui est en effet historiquement à l’origine de la constitution des états civils, pour prétendre qu’elle est à l’origine de la mise en esclavage commerciale des individus par l’autorisation du certificat de naissance ». Nous atteignons ici le comble de l’ignorance et de la manipulation ! Il importe de rétablir quelques vérités historiques ! A la chute de l’empire Romain, la vie sociale a été profondément désorganisée dans les territoires anciennement régis par l’empire romain d’occident. Dans ce contexte d’extrême dénuement social, c’est l’Eglise catholique qui a entrepris de reconstruire la société en organisant, dans chaque village, des services d’états civils dans le même temps qu’elle réorganisait les territoires en rendant le service de la justice », sans lequel aucune vie en société n’est possible. Ainsi, l’Eglise catholique, loin d’organiser le nihilisme social des globalistes d’aujourd’hui, a tout au contraire historiquement posé les fondements d’un renouveau de la vie collective et sociale. Nous sommes là aux antipodes des velléités globalistes actuelles qui veulent nous faire passer des vessies pour des lanternes en mettant le principe même de l’Eglise catholique au banc des accusés. Si l’actuelle Eglise catholique a en effet trahi tous ses engagements historiques, ce n’était pas le cas de celle qui a suivi la chute de l’Empire romain il faut bien prendre garde, dans ce domaine, de ne pas jeter le bébé avec l’eau du bain ! Car la civilisation occidentale doit tout à l’Eglise catholique ! Il est également vrai que cette Civilisation devra sa très prochaine disparition à l’infiltration de l’Eglise catholique par les globalistes. Pour dire les choses autrement l’actuelle disparition de la civilisation occidentale est intimement liée à la disparition de l’Eglise catholique, laquelle a aujourd’hui renié tous ses fondamentaux historiques pour s’imprégner, jusqu’au cou, des intérêts privés propres à la cause globaliste ; lesquels intérêts sont de nature essentiellement esclavagiste. L’Eglise catholique actuelle est l’antithèse de l’Eglise catholique qui a initié la Civilisation occidentale. Valérie Bugault, 18 juin 2020

Nemanquez pas le numéro La manipulation d'une ex de Au nom de la vérité. Prochaine diffusion le à 09h25 sur TF1 Séries Films
Maintenant que le monde dans son ensemble, en tout cas les grandes puissances, se dirigent vers une technocratie, le problème du mensonge en politique, ainsi que le sens des mots vérité » et réalité », doivent être réévalués. Par Paul Grenier – Le 22 août 2021 – Source National Interest Pendant la période précédant l’invasion de l’Irak, en 2003, Washington proclamait au monde entier que l’Irak était en possession d’armes de destruction massive. Bien que l’administration Bush ne disposait d’aucune preuve réelle pour étayer cette affirmation, cela ne fut pas un obstacle à la poursuite du plan d’action souhaité. Les preuves nécessaires ont été inventées, et les preuves contradictoires ont été autoritairement reboutées. L’exemple suivant est instructif. José Bustani, le directeur fondateur de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques OIAC, s’efforçait à l’époque de faire accepter l’Irak comme membre de l’OIAC, car cela aurait permis des inspections approfondies, et Bustani s’attendait pleinement à ce que ces inspections confirment ce que ses propres experts en armes chimiques lui avaient déjà dit, à savoir que toutes les armes chimiques de l’Irak avaient déjà été détruites, dans les années 1990 après la guerre du Golfe. La réponse de l’administration Bush à Bustani a été rapide John Bolton, alors sous-secrétaire d’État, lui a donné vingt-quatre heures pour démissionner ou en subir les conséquences. Pour l’administration Bush, le renversement de l’Irak était une affaire bien trop importante pour que la vérité y fasse obstacle. Comparez cela à la ligne de conduite adoptée par John F. Kennedy lors de la crise des missiles cubains. La crise elle-même a été déclenchée lorsque des avions espions américains ont photographié des sites de missiles SS-4 soviétiques à capacité nucléaire en cours d’installation sur le sol cubain. Contrairement aux armes chimiques irakiennes, ces armes de destruction massive étaient réelles et non inventées. Malgré cette preuve factuelle, et même si cela allait à l’encontre des conseils insistants de ses militaires, Kennedy refusa d’entrer en guerre. Il refusa d’envahir Cuba, sauvant ainsi, selon toute vraisemblance, le monde de l’Armageddon. Mais il existe un point de comparaison encore plus instructif entre les deux cas Les efforts constants de Kennedy, dans le sillage de la crise des missiles de Cuba, pour tenter de comprendre l’Union soviétique. Le discours qu’il prononce en juin 1963 à l’American University témoigne des efforts du président pour comprendre à la fois les motivations et la réalité complexe de l’adversaire soviétique. En décrivant les deux camps comme également pris au piège d’un cycle vicieux et dangereux, la suspicion d’un côté entraînant la suspicion de l’autre », Kennedy montre un esprit influencé par l’Iliade d’Homère. Il a loué le peuple russe pour ses nombreuses réalisations dans les domaines de la science et de l’espace, sa croissance économique et industrielle, sa culture et ses actes de courage ». Il a reconnu les pertes massives de l’Union soviétique pendant la Seconde Guerre mondiale. Au lieu de déshumaniser l’adversaire de l’Amérique, il a fait le contraire ; il a souligné notre humanité commune Nous respirons tous le même air. Nous chérissons tous l’avenir de nos enfants. Et nous sommes tous mortels ». Le contraste entre le niveau de réflexion atteint par Kennedy lors de son discours à l’American University et les banalités et mensonges si régulièrement proférés par les présidents américains depuis lors ne pourrait guère être plus dramatique. Que s’est-il passé ? Comment la qualité de la pensée et du leadership américains a-t-elle pu décliner de manière aussi rapide ? Page Smith, dans son Histoire des États-Unis » en huit volumes, revient à plusieurs reprises sur la compétition, pendant la majeure partie de l’histoire américaine, entre ce qu’il appelle une conscience chrétienne classique et une conscience laïque démocratique. Presque dès le début, selon Smith, la seconde l’a toujours emporté sur la première. Bien que cette étude de l’historien se termine avec l’administration de Franklin D. Roosevelt, je dirais que c’est Kennedy qui a brièvement rouvert la possibilité d’une Amérique incorporant au moins certains éléments importants de la perspective chrétienne classique. Avec l’assassinat de Kennedy, cette possibilité s’est refermée. Au moment où George W. Bush et Dick Cheney sont devenus les occupants de la Maison Blanche, la conscience chrétienne classique, à part quelques fioritures rhétoriques peu convaincantes, n’était déjà plus qu’un lointain souvenir. La politique, la culture et la société américaines étaient devenues profondément technocratiques. La conscience séculière, présente dès le début, a subi une transformation ; ou, peut-être serait-il préférable de dire, s’est concrétisée en une technocratie implicite dans son idée même. Sous la technocratie, la raison, voire la rationalité, ne sont plus reconnues comme ayant une valeur intrinsèque. Elles n’obligent plus notre accord. Au contraire, elles sont désormais elles-mêmes soumises à notre volonté. La nature devient du mastic entre les mains de l’homme technologique il n’est même plus possible de parler d’ homme ». Les acteurs qui agissent au sein de la société technologique refusent une telle dénomination. Ce sont eux qui décideront désormais technologiquement de ce que nous sommes » et de qui nous sommes, jusqu’au cœur de notre existence biologique. Ce milieu culturel américain présente deux aspects, deux vecteurs de fonctionnement. D’une part, nous avons les révolutionnaires de gauche » et les adeptes des cours accélérés sur Karl Marx et Michel Foucault qui, en nombre surprenant, ont récemment fait irruption sur les campus universitaires américains. Et puis nous avons, d’autre part, le nombre étonnamment élevé d’entreprises mondiales et, en particulier, tous les grands géants des médias sociaux qui, en tant que groupe, ont embrassé cette révolution ». Ces derniers, en particulier, contribuent à discipliner le discours public afin qu’il reste conforme à la nouvelle idéologie. Le dernier livre de Rod Dreher, Live Not By Lies, constitue une introduction utile à ce nouveau monde woke. La méthodologie de Dreher repose sur une vaste comparaison entre les États-Unis et l’URSS/Russie. Au cours de ces comparaisons, Dreher tombe parfois lui-même dans le piège du raisonnement technologique, par inadvertance. Néanmoins, son analyse est révélatrice. Elle montre comment ces entreprises et ces soldats wokes expriment une seule et même civilisation » profondément technocratique. Dreher prend l’Union soviétique et ses satellites d’Europe de l’Est comme l’exemple paradigmatique d’un ordre politique fondé sur le mensonge. Mais quel genre de mensonges » a-t-il à l’esprit ? Tout d’abord, l’athéisme. Pour Dreher, la négation par le système soviétique de la vérité de la foi chrétienne, une négation rendue nécessaire par son credo marxiste-léniniste fondateur, le matérialisme dialectique, est majeur. Le point central, pour Dreher, est qu’un système fondé sur l’athéisme est lui-même, pour cette même raison, déjà fondé sur un mensonge. Il accorde aussi une attention considérable aux défis moraux auxquels sont confrontés les croyants qui vivent dans une société qui considère la foi comme dangereuse, ou en tout cas comme quelque chose qui appartient entièrement au passé. Dans une telle société, il est difficile, et parfois même dangereux, de vivre ouvertement sa foi. Dans les années 1920 et 1930, lorsque plusieurs milliers de prêtres et de croyants orthodoxes ont été raflés et ont péri dans le goulag de Josef Staline, le danger était mortel. Bien qu’après la Seconde Guerre mondiale et la mort de Staline en 1953, la situation en Russie ait progressivement connu d’importants changements qui ont considérablement facilité la vie des croyants, il n’en reste pas moins que, pendant la majeure partie de la période soviétique, l’expression ouverte de la foi religieuse pouvait au minimum briser votre carrière. Le deuxième exemple de vie par le mensonge » cité par Dreher concerne l’exigence de conformité idéologique du système soviétique. Le matérialisme dialectique était l’idéologie régnante, et l’appareil du parti communiste faisait savoir quelle interprétation de cette idéologie devait être considérée comme faisant autorité. Dans un tel système, écrit Dreher, le Parti lui-même devenait la seule source de vérité ». Les écoliers devaient dire ce que l’idéologie exigeait d’eux au lieu de refléter dans leurs papiers ce qu’ils pensaient honnêtement. S’appuyant sur ces deux thèmes, Dreher établit une série de parallèles entre ce qu’il appelle l’empire totalitaire soviétique et le totalitarisme mou » actuellement installé par les révolutionnaires woke. Ces derniers partagent avec les premiers bolcheviks ce que l’on pourrait appeler une faute sociologique. Ils divisent les gens en deux catégories, les oppresseurs et les opprimés. Pour les bolcheviks, les oppresseurs étaient la bourgeoisie propriétaire, et les opprimés étaient les pauvres sans propriété, les paysans et les ouvriers d’usine. Pour les révolutionnaires américains, les oppresseurs sont désormais les chrétiens blancs, masculins et hétérosexuels, tandis que les opprimés sont les minorités sexuelles et les personnes de couleur [et les femmes, NdSF]. Une telle pensée par catégories sociologiques entraîne un échec de la raison. Bien que Dreher n’utilise pas le terme, cela implique également l’adoption du moralisme. Dreher note comment, pour une génération nourrie par Marx et filtrée par Foucault, la raison objective n’existe pas. La rationalité n’est plus considérée comme également disponible entre tous. La raison ne fait plus autorité. Ce qui compte, c’est la position de pouvoir de chacun, et le pouvoir est considéré comme une fonction de la catégorie oppresseurs ou opprimés à laquelle quelqu’un appartient. La similitude avec les premiers bolcheviks est en effet très frappante. Du point de vue des praticiens actuels de la justice sociale et autres idéologies wokenistes, note Dreher, l’ennemi ne peut être raisonné. L’ennemi ne peut qu’être vaincu. Ceux qui résistent à l’imposition de nouvelles doctrines par les révolutionnaires sont, prétendument, en train de pratiquer la haine » ». D’autre part, alors que le conformisme idéologique soviétique s’appliquait du haut vers le bas, dans le cas américain, il est plus distribué. Évoquant des thèmes qui rappellent l’essai controversé du metteur en scène russe Konstantin Bogomolov, Le viol de l’Europe », Dreher écrit Le totalitarisme [occidental] d’aujourd’hui exige l’allégeance à un ensemble de croyances progressistes, dont beaucoup sont incompatibles avec la logique – et certainement avec le christianisme. La conformité est forcée moins par l’État que par les élites qui forment l’opinion publique, et par les entreprises privées qui, grâce à la technologie, contrôlent nos vies bien plus que nous ne voudrions l’admettre. Les géants des médias sociaux de la Silicon Valley intensifient encore la menace totalitaire. Citant Edward Snowden, Dreher note que l’État a désormais accès, à perpétuité, aux communications de chacun, et que si le gouvernement veut cibler quelqu’un, il n’y a plus aucune raison d’espérer que la loi soit un refuge. Le résultat est la propagation d’un capitalisme de surveillance dans des domaines auxquels les tyrans orwelliens du bloc communiste n’auraient pu que rêver », et l’émergence de ce qu’il appelle un totalitarisme doux. Il est significatif que Dreher cite à plusieurs reprises Hannah Arendt comme autorité en matière de totalitarisme. Il cite sa thèse bien connue selon laquelle le totalitarisme tend à prendre racine dans une société d’individus déracinés, solitaires et isolés. Ces individus atomisés sont des cibles faciles pour une idéologie qui offre un sens, la possibilité de faire partie d’une cause. Un autre thème arendtien clé est la réduction de la raison à un outil pour se donner de la consistance. Une idéologie, pour Arendt, est par définition un système fermé dépourvu d’ouverture au mystère qui est la marque de la raison classique. Selon Dreher, dans la mesure où les géants américains des médias grand public et sociaux encouragent la répétition constante de mèmes et de phraséologie empruntés à la théorie critique des races et à d’autres sources de jargon progressiste, ils encouragent précisément une pensée idéologique. Citant Arendt, Dreher note que ce qui convainc les masses, au point où elles deviennent sensibles au totalitarisme, …ce ne sont pas les faits, ni même les faits inventés, mais seulement la cohérence du système dont ils font vraisemblablement partie. » Aux États-Unis, écrit Dreher à un moment donné, il est difficile pour le commun des mortels de ne serait-ce qu’imaginer un monde où il faut constamment mentir pour simplement exister. À intervalles réguliers, il oppose l’URSS totalitaire » aux États-Unis libres et prospères ». Il entend par là, bien sûr, les États-Unis tels qu’ils étaient avant qu’ils ne soient attaqués par ce qu’il appelle les Social Justice Warriors sjws, les révolutionnaires woke susmentionnés. C’est ici, cependant, que Dreher lui-même glisse vers un certain style de pensée technocratique. Au lieu de comprendre d’abord l’ensemble du phénomène qui se présente à lui, il s’en sert pour marquer des points et mieux vendre son récit. Sa position de missionnaire l’emporte sur son souci de vérité. La façon dont Dreher traite le phénomène de la Russie et de l’URSS tout au long du XXe siècle manque de nuance et est parfois tout à fait réductrice. Pour Dreher, l’ensemble de l’expérience soviétique a été uniformément totalitaire » – comme s’il n’y avait pas de différences importantes entre 1937 et 1967. Pour Dreher, tout au long de son existence, on n’a trouvé dans l’empire soviétique que mensonges, souffrance et misère matérielle. Il est vrai que l’URSS, même après la mort de Staline en 1953, était, à bien des égards, grise elle connaissait des pénuries chroniques de produits de consommation, le service dans les magasins et les restaurants était grossier. Il y avait, surtout dans la première période, des persécutions religieuses. Les grandes œuvres de la philosophie religieuse russe de V. Solovyov, S. Frank, N. Berdyaev, P. Florensky, etc. ont disparu dans des archives secrètes. La Russie soviétique avait beaucoup de choses qui méritaient d’être condamnées dans des termes tels que ceux que l’on trouve en abondance dans le volume de Dreher. Du coup, le lecteur n’a guère de raison de se douter qu’un certain nombre de monastères et d’églises ont été autorisés à rouvrir dans l’Union soviétique de l’après-guerre, ou que des Russes ordinaires ont été baptisés, et que ceux qui n’étaient pas communistes et soucieux de leur carrière pouvaient assister aux services religieux. La majorité, bien sûr, ne souhaitait plus le faire. L’idéologie matérialiste de l’État et la propagande antireligieuse ayant eu un certain impact. S’il est indubitable que l’Union soviétique ne possédait pas plusieurs des véritables vertus de l’Amérique de la guerre froide, il est tout aussi vrai qu’elle ne possédait pas certains des véritables défauts de l’Amérique. L’URSS n’était pas un monde centré sur l’argent. Il était plus facile de nouer des amitiés durables, et pas seulement parce que l’on avait plus de temps à leur consacrer. Les gens pouvaient choisir de consacrer leur vie à des activités aussi inutiles – et pourtant la quintessence de l’humain – que l’étude de la poésie ou la pratique du piano. Les classiques de la littérature russe du XIXe siècle étaient encore enseignés, lus et vénérés. Et puis il y a le cinéma soviétique. Quelques exemples suffiront. La nuit du carnaval 1956 et L’ironie du sort 1976 d’Eldar Ryazanov sont des chefs-d’œuvre d’humanité et même de joie. Andrei Rublev d’Andrei Tarkovsky, sorti en 1971 bien qu’il ait été édité, était imprégné d’un sens tragique et d’une beauté spirituelle. Pendant une grande partie de la période soviétique, les émissions de radio, de télévision et de théâtre destinées aux enfants étaient remarquables par leur chaleur et leur bon goût. Le contraste binaire de Dreher incarne précisément une logique technocratique de simplification excessive. Le philosophe italien Augusto Del Noce a noté que, du point de vue de la civilisation technologique dirigée par l’Occident, la révolution marxiste en Russie était considérée globalement comme une chose positive, infiniment préférable à l’ordre tsariste antérieur, avec sa foi chrétienne embarrassante et son manque de démocratie. Le matérialisme marxiste permettrait à la Russie d’ évoluer » progressivement dans la direction nécessaire. En fin de compte, l’Occident, grâce à ses attraits supérieurs, surmontera le marxisme en s’appropriant les côtés négatifs du marxisme tout en abandonnant l’humanisme résiduel du marxisme. Déjà en 1969, Del Noce écrivait que la société technologique occidentale imitait la méthode marxiste dans le sens où elle rejetait ce que Marx avait rejeté – en premier lieu le christianisme et Platon. Par contre, la société technologique va à l’encontre du marxisme en instituant un individualisme absolu. Une telle inversion donne à la civilisation technologique la fausse apparence d’être une démocratie » et la continuité de l’esprit du libéralisme. » Live Not By Lies de Dreher présente le thème classique d’une guerre froide entre un Ouest essentiellement bon et libre et un Est essentiellement mauvais et pas libre. Cela rend d’autant plus choquant le fait qu’un des interlocuteurs hongrois de Dreher observe que les trente précédentes années de liberté » ont détruit plus de mémoire culturelle en Hongrie que toute autre époque précédente. Ce que ni le nazisme ni le communisme n’ont pu faire, le capitalisme libéral victorieux l’a fait », lui dit un professeur hongrois. L’idée libérale occidentale a abouti à un déracinement plus complet de la personne du passé et de ses traditions, y compris de la religion » que ce que l’ère communiste avait réussi à faire. De même, Timo Krizka, cinéaste slovaque et chroniqueur de la persécution des fidèles à l’époque communiste, a déclaré que la prospérité et la liberté occidentales – la liberté telle que l’Occident la définit – n’avaient pas grand-chose à voir avec les aspirations de ces chrétiens qu’il avait fini par admirer. Ils avaient trouvé un sens même à leurs souffrances et vivaient dans la joie malgré le peu qu’ils possédaient. Ce que Krizka a découvert, écrit Dreher, c’est que l’idée libérale séculaire de la liberté si populaire en Occident … est un leurre ». Il s’est avéré que le fait de se libérer de tout engagement contraignant envers Dieu, le mariage, la famille est un chemin vers l’enfer ». Cela renverse le thème narratif précédent de Dreher. Le mouvement qui s’éloigne du mensonge » et qui, comme on nous l’avait laissé entendre, avait un caractère spatial – un mouvement qui s’éloigne de l’Est de la longue main de Moscou », du communisme, de la Russie, etc. et qui se dirige vers l’Occident, idéalement vers les États-Unis, s’avère plutôt être de nature civilisationnelle. Bien sûr, Dreher nous dit que l’Occident lui-même évolue dans des directions analogues à l’ancien ordre communiste. C’est bien le cas. Mais nous voyons maintenant un point très différent émerger. Le cœur même de l’idéal de la civilisation libérale, un idéal, de plus, très ancien en Occident, s’avère, selon Dreher, être un mensonge. Dreher cite le travail du philosophe catholique Michael Hanby, l’un des critiques les plus perspicaces de la modernité libérale. Hanby décrit ce qui pourrait s’avérer être le fil conducteur reliant le détournement actuel de l’Occident révolutionnaire de la nature biologique, de toute forme traditionnelle, et son apparente adhésion à une nouvelle utopie » technologique aux qualités dystopiques évidentes. Les deux mouvements trouvent leur source ultime dans cette habitude de pensée qui a défini la modernité libérale pendant des siècles le mythe du progrès et la science conçue comme le moteur de ce progrès. Pour Hanby, la révolution sexuelle en constante évolution est au fond, la révolution technologique et sa guerre perpétuelle contre les limites naturelles appliquées extérieurement au corps et intérieurement à la compréhension de soi ». Le défi que la pensée technocratique pose à la notion de vérité et de mensonge est fondamental. La perspective technologique se développe à partir du positivisme implicitement ou explicitement adopté, sinon par toute la science » occidentale en tant que telle certainement pas par toute la physique ou la science cognitive occidentale, du moins par le scientisme qui est à la mode dans le monde occidental éduqué depuis au moins le début du XIXe siècle. Pour la science ainsi comprise, la connaissance ne peut avoir de valeur que dans la mesure où elle sert des fins pratiques. Mais si seul ce qui est du domaine de la réalité matérielle est reconnu comme réel, alors ce qui est privilégié par rapport à tout le reste est la transformation de la matière, une transformation orientée vers un contrôle toujours plus grand. Une autre conséquence est la négation de la métaphysique et l’affaiblissement de la tradition. Del Noce aide à clarifier pourquoi cela doit être le cas. Si la notion platonicienne de vérité qui n’est que métaphysique » ne fait plus autorité et si, par conséquent, la vérité ne peut plus être considérée comme étant au-dessus de nous, alors pourquoi devrions-nous la révérer, pourquoi la considérer comme quelque chose de sacré ? La société technologique rejette toute révérence de ce genre. Notez, cependant, ce qui se passe ensuite. Une vérité aussi banalisée devient rapidement ennuyeuse. D’où l’adoration de la nouveauté, d’où la destruction joyeuse de toute tradition, qui est en soi la seule tradition » encore honorée par l’homme technocratique. Certes, bien avant le début du XIXe siècle, la pensée occidentale Francis Bacon, Niccolo Machiavel, John Locke et leurs héritiers avait déjà rejeté la nature telle qu’elle était comprise par les traditions de la pensée aristotélicienne et platonicienne et les formes de christianisme de l’Orient et de l’Occident influencées par celles-ci. Dans cette conception antérieure, non technocratique, de la nature, toutes les choses créées ont une orientation significative vers leur forme idéale, ou telos. C’est leur nature. En l’absence d’une forme juste pour quoi que ce soit, en l’absence de nature, comme l’a également reconnu Martin Heidegger, tout ce qui reste est de la matière nue au sens d’une ressource » attendant d’être modelée par une volonté extérieure. L’ordre technocratique est profondément volontariste. Si ce que nous savons du monde n’est pas conditionné ou limité par ce que les choses sont, dans leur nature même, alors qu’est-ce qui nous empêche de remplacer ce qu’on appelait la nature par ce que nous fabriquons nous-mêmes ? Qu’est-ce qui nous dissuade de supposer que ce qui existe de plus fondamental » est ce que nous fabriquons nous-mêmes ? Du point de vue du mode de connaissance technologique, comme l’a souligné le philosophe canadien George Grant, les processus de connaissance » et de fabrication » commencent à se confondre. Sous la technocratie, l’état d’esprit technologique atteint son apogée désormais, le sens même de la vérité change, tout comme la notion de mensonge. La vérité est ce que nous fabriquons. Ce que l’on appelait autrefois un mensonge peut être considéré maintenant comme une simple étape de ce processus de fabrication. La connaissance technologique ne nous laisse plus que deux façons d’être dans le monde le contrôle ou le conflit. Il n’est plus possible de simplement laisser être » ce qui n’est pas entièrement sous notre contrôle. Tout comme la vérité ne suscite plus de révérence, les choses », quelles qu’elles soient – arbres, nations, rochers, visages humains – ne suscitent pas non plus de révérence. Comme le dit Grant, tout ce que nous pouvons devoir, au sens d’un devoir ou d’une obligation nécessaire envers un autre être, est toujours provisoire par rapport à ce que nous désirons créer ». En d’autres termes, ce qui est dû » à quelque chose est toujours d’abord soumis à notre propre volonté. La volonté technocratique est autonome et libre » spécifiquement dans le sens où elle n’est pas entravée par un ordre, un telos ou une obligation antérieurs. Le rationaliste de style kantien répondrait, bien sûr, que les lignes de démarcation, les principes limitatifs, sont, après tout, fixés ici par l’autonomie et la dignité a priori de chaque sujet, ou personne. Mais quelle est la source de cette dignité ? C’est que nous sommes des créatures capables de concevoir notre propre loi. Et pour cette loi ainsi comprise, faut-il autre chose que la cohérence ? Dans sa forme moderne et vulgarisée, la grandeur de la pensée d’Emmanuel Kant produit le prétendu ordre fondé sur des règles » sur lequel les États-Unis fondent la légitimité de leur vision de l’ordre international. Mais un tel ordre » se passe du droit, et ce dans plusieurs sens. Comme je l’ai soutenu ailleurs, un ordre fondé sur le droit exige précisément la permanence et la disponibilité de la vérité – au minimum une capacité à déterminer de manière fiable ce qui n’est pas vrai. C’est précisément cette capacité qui n’existe plus dans l’ordre technocratique. Si la réalité et la vérité peuvent être créées, fabriquées, alors le waterboarding peut servir de moyen suffisamment fiable de découverte juridique. Le waterboarding, en tant que moyen d’interroger les prisonniers américains, est devenu populaire bien avant toute apparition de la gauche woke » dans la vie américaine. Cela nous amène à une omission notable dans le récit de Dreher sur ce que signifie ne pas vivre de mensonges ». L’instrumentalisation de la raison est en effet une pratique répandue parmi ceux que Dreher appelle les Social Justice Warriors susmentionnés. L’utilisation, ou plutôt l’abus de la raison n’est cependant pas une invention originale des sjws. C’est depuis longtemps un trait caractéristique de la modernité libérale en tant que telle. En même temps, dans le développement historique actuel du technologisme volontariste, c’est l’État américain de sécurité nationale qui a affiné cette approche en faisant de cette instrumentalisation de la raison l’outil le plus vital de son arsenal. Le résultat a été ces manipulations de l’information » qui ont remplacé ce qu’on appelait autrefois les nouvelles ». En effet, ces manipulations de l’information ne sont plus le fait d’une seule agence, mais de l’ensemble du gouvernement et même de l’ensemble du bloc politique. Alors pourquoi blâmer Black Lives Matter ? Si la majesté de la loi » – représentée par l’État lui-même, même si l’État, sans le reconnaître, a corrompu le sens même de la loi – modèle pour le reste de la société d’une imposition volontariste de sa volonté, pourquoi être surpris lorsque les citoyens d’un tel gouvernement imitent de manière radicale ce que l’État lui-même a déjà béni ? Si la loi modèle le volontarisme comme la forme idéale aujourd’hui technologiquement comprise de la raison » moderne, pourquoi s’étonner que la raison » des citoyens soit également corrompue ? Il ne s’agit en aucun cas de prendre le parti des wokes. Leur défense moralisatrice de catégories toujours nouvelles d’opprimés s’auto-détruit de toute façon. D’une part, Dreher décrit avec précision leur cynisme révolutionnaire vis-à-vis de la vérité », leur rejet de la raison ». D’autre part, il se peut que les révolutionnaires aient parfois raison de voir clair dans les tromperies d’un pouvoir qui se cache derrière un ersatz de raison » – Foucault, après tout, n’avait pas entièrement tort. Le problème est le suivant même les biens réels que les sjws peuvent occasionnellement défendre deviennent finalement sans défense dès que leur propre logique est adoptée. Comme l’a dit Schindler La dignité humaine repose sur le fait que, lorsque l’ordre social s’effondre, face à l’oppression et à la force aveugle du pouvoir, on peut toujours se positionner par rapport à la vérité. Mais si le fondement ultime de la vérité est lui-même suspendu… alors il n’y a pas d’endroit où se tenir. Arendt, bien connue pour ses études sur le totalitarisme, est moins souvent considérée comme une personne préoccupée par la transformation des États-Unis en un tel système idéologique. Bien qu’elle n’ait peut-être pas utilisé le terme technocratie », Arendt était très préoccupée par une tendance au sein de la haute politique américaine qui abandonnait son souci de la réalité, et donc son engagement envers l’ordre factuel qui existe indépendamment de notre volonté. Dans son commentaire sur les Pentagon Papers, par exemple, Arendt note que les hauts fonctionnaires de l’exécutif substituaient régulièrement au monde factuel un monde qu’ils avaient simplement fabriqué, un monde basé sur les apparences. Arendt a fait allusion à des préoccupations similaires lorsqu’elle a écrit, dans son essai intitulé Vérité et politique », que …enfin, et c’est peut-être le plus troublant, si les mensonges politiques modernes sont si gros qu’ils nécessitent un réarrangement complet de toute la texture factuelle – la création d’une autre réalité, pour ainsi dire, dans laquelle ils s’inséreront sans couture, fissure ou cassure, exactement comme les faits s’insèrent dans leur propre contexte original – qu’est-ce qui empêche ces nouvelles histoires, images et non-faits de devenir un substitut adéquat à la réalité et à la factualité ? Y a-t-il des raisons suffisantes pour supposer que, déjà ici, Arendt pensait non seulement aux régimes infâmes des années 30 en Allemagne et en URSS, mais aussi aux États-Unis tels qu’ils évoluaient déjà à son époque ? Au moment où elle écrit cet essai, en 1967, deux mensonges majeurs se sont déjà institutionnalisés aux États-Unis, même si l’un s’avère plus réussi que l’autre. Le premier concerne la guerre du Vietnam. Les nombreux mensonges qui ont rendu cette guerre possible ont finalement été rendus publics lorsque Daniel Ellsberg a divulgué les Pentagon Papers » en 1971. Arendt a consacré une attention considérable à ce rapport et à l’obsession malsaine de l’exécutif pour la fabrication d’images . D’autre part, les mensonges entourant les assassinats des années 1960 n’avaient pas encore, à l’époque, été rendus entièrement publics, et ils ne le sont toujours pas. En ce qui concerne l’assassinat de John F. Kennedy, Arendt, dans sa dernière interview, en octobre 1973, remarquait Je pense que le véritable tournant dans toute cette affaire a été en effet l’assassinat du président. Peu importe comment vous l’expliquez et peu importe ce que vous savez ou ne savez pas à ce sujet, il est tout à fait clair que maintenant, vraiment pour la première fois dans une très longue période de l’histoire américaine, un crime direct a interféré avec le processus politique. Et cela a en quelque sorte changé le processus politique. Sa déclaration cela a en quelque sorte changé le processus politique » est remarquable. Elle fait référence à la naissance de l’utilisation systématique du mensonge » qui change la réalité dans la politique américaine, l’utilisation d’une technologie capable d’assurer la création réussie d’une nouvelle réalité qui peut, comme Arendt l’a dit, se substituer à la réalité et la factualité. » Dans cette même interview, à la question de savoir ce qui motive l’arrogance du pouvoir » de l’exécutif, elle répond C’est vraiment la volonté de dominer, pour l’amour du ciel. Et jusqu’à présent, cela n’a pas réussi, car je suis toujours assise avec vous à cette table et je parle assez librement … d’une certaine manière, je n’ai pas peur. » Dans le sillage de l’assassinat – je devrais dire les assassinats, car les décès de John F. Kennedy, Robert Kennedy et Martin Luther King faisaient bien sûr tous partie de la même série – l’atmosphère spirituelle et intellectuelle des États-Unis a subi un changement radical. L’humaniste de formation classique, pourtant déjà une rareté, a tout simplement disparu de la politique américaine. Le sexe, drogue et rock-and-roll », le mysticisme, Tolkien, bien que de manière très différente, ont également servi à détourner beaucoup d’autres personnes du contact avec la vraie politique. Ceux qui étaient encore attirés par la politique ne pouvaient être que de deux types. L’un était l’ idéaliste » à la Ronald Reagan qui embrassait une version fantaisiste de l’Amérique et du monde en général. L’autre était le réaliste autoproclamé, le technocrate. Arendt, dans ses réflexions sur les Pentagon Papers, a décrit ces technocrates et résolveurs de problèmes » comme des hommes intelligents qui, à un degré plutôt effrayant », sont au-dessus de tout sentimentalisme. Ils mentent systématiquement, non pas parce qu’ils manquent de toute intégrité, mais simplement parce que cela leur donne un cadre dans lequel ils peuvent travailler. » Le divorce total entre l’acte et sa signification profonde crée en effet le cadre idéal pour un travail sans fin. Ce même type psychologique en est venu progressivement à occuper tous les bureaux de tous les buildings des think tanks de Washington et de Crystal City. Ce sont eux qui, après la chute de l’Union soviétique, ont élaboré les plans visant à décimer une demi-douzaine de pays au Moyen-Orient et en Asie centrale, après l’avoir déjà fait en Asie de l’Est et en Amérique centrale des années 1960 aux années 1980. Ce sont eux qui ont parsemé leurs discours de bons mots tels que Tous les dix ans environ, les États-Unis doivent prendre un petit pays minable et le jeter contre le mur, juste pour montrer au monde que nous sommes sérieux ». Rien ne fournit une base plus vigoureuse pour l’action et le contrôle que la peur, et les technocrates se mettent donc volontiers à créer les menaces qui suscitent cette peur toujours si utile. On pourrait continuer ainsi. D’une manière générale, l’impact de ces assassinats a été le suivant il a contribué à l’émergence d’une culture américaine qui, si elle n’est pas littéralement terrifiée par la pensée, l’évite au moins autant qu’il est humainement possible. Il est plus sûr de s’en tenir au scénario pré-approuvé. Maintenant que le monde dans son ensemble, ou en tout cas les grandes puissances, adoptent la technocratie, le problème du mensonge en politique, ainsi que la signification de la vérité » et de la réalité », doivent être réévalués. Il ne suffit plus de critiquer le mensonge en termes moraux. Seule une critique philosophique et théologique peut avoir un espoir d’adéquation avec le défi que représente la technocratie, notre nouvelle anti civilisation mondiale. Une fois que le savoir technologique devient omniprésent, la réalité » ne peut plus agir comme une limite ou une discipline contre le mensonge. Entre l’assassinat de Kennedy et aujourd’hui, en ce milieu d’année 2021, il y a eu de nombreux cas de création technocratique de nouvelles réalités » englobantes accomplies par l’utilisation de ce que l’on appelait autrefois des mensonges ». Le Russiagate vient certainement à l’esprit. Tout comme l’opération Timber Sycamore en Syrie. Tout comme ce fameux suicide dans une prison de New York, en août 2019, d’une personne également apparemment liée aux milieux du renseignement [Epstein, NdT]. Nous n’avons ni le temps ni l’espace pour développer tous ces exemples ici, et de toute façon, il serait inutile de le faire, sauf, peut-être, dans une nouvelle itération du Samizdat. L’Empire romain a persisté pendant des siècles sans aucune dévotion notable à la vérité. C’est en tout cas l’avis de Simone Weil [la philosophe, NdSF]. La Rome antique a démontré l’efficacité de la combinaison du pouvoir absolu, d’une part, et du maintien d’une réputation de grandeur, d’autre part. Cette méthode de domination humaine reposait sur une abondante autopromotion complétée par un système de propagande omniprésent. Cette même propagande était d’autant plus convaincante qu’elle suscitait l’effroi par l’usage massif de la force déployée contre quiconque y résistait. Dans ses Réflexions sur les origines de l’hitlérisme, Weil a trouvé dans la Rome antique l’inspiration originelle de cette puissance qui, au moment même où elle écrivait, terrorisait la France et la majeure partie du reste du continent européen. La Rome antique était avant tout un système volontariste, même si ce n’était pas, du moins au sens de ce terme que nous avons exploré plus haut, un système technocratique. Certes, sa conception de la nature et de la science différait grandement de celle de la Grèce antique. Ce qui préoccupait Rome avant tout, selon Weil, c’était son prestige. Toutes ces cruautés [le traitement réservé par Rome à Carthage, entre autres massacres] constituaient le moyen d’élever son prestige. Le principe central de la politique romaine … était de maintenir son propre prestige dans toute la mesure du possible, et quel qu’en soit le prix. » Plus loin dans l’essai, elle ajoute que rien n’est plus essentiel à une politique fondée sur le prestige que la propagande. » Je me demande souvent si, si Simone Weil écrivait aujourd’hui, elle aurait vu dans les États-Unis le digne successeur de la Rome antique. Certains indices, parsemés dans ses écrits, laissent penser qu’elle aurait pu être encline à aller dans ce sens. Dans A Propos de la question coloniale », elle écrit Nous savons bien qu’il existe un grave danger d’américanisation de l’Europe après la guerre, et nous savons ce que nous perdrions si cela devait arriver. Ce que nous devrions perdre, c’est cette partie de nous-mêmes qui s’apparente à l’Orient. … il semble que l’Europe ait périodiquement besoin de contacts authentiques avec l’Est afin de rester spirituellement vivante… l’américanisation de l’Europe conduirait à l’américanisation du monde entier. Weil s’inquiète que la domination de l’Amérique après la guerre signifie que l’humanité dans son ensemble perdra son passé. » Ce que Weil craignait s’est presque déjà produit. Certes, que ce soit l’Amérique ou un autre pays qui agisse comme moteur de l’ordre technocratique n’a, en fin de compte, que peu d’importance. Tant qu’une grande puissance – les États-Unis, la Chine, la Russie, l’Allemagne, etc. – adopte la technocratie, cela déclenche un mécanisme de rétroaction qui rend presque impossible pour toute autre nation de faire un choix civilisé. Aujourd’hui, la Russie craint clairement que le rejet de l’approche technologique ne fasse d’elle une proie facile pour les prédateurs extérieurs, et son alliance croissante avec la Chine n’est guère propice à l’abandon de la technocratie. Et pourtant, de toutes les grandes puissances, seule la Russie a les moyens historiques de s’engager résolument dans une autre direction. Il fut un temps, qui semble s’être achevé au milieu de l’administration Trump, où les conseillers du Kremlin conseillaient d’embrasser la tradition russe, influencée par le christianisme byzantin, d’une rationalité fondée sur la métaphysique. Ils ont fait valoir qu’un tel traditionalisme constituerait un exemple attrayant, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur de la Russie, et qu’il aurait l’avantage supplémentaire de relier la politique russe à quelque chose que de nombreux Russes ordinaires pourraient respecter et pour lequel ils éprouveraient de l’affection. Le problème de la conciliation de la politique – en particulier d’une politique qui embrasse la vérité – et de la nécessité pour un public de ressentir une affection authentique pour son pays et son passé, est apparu au grand jour dans de nombreux pays ; aux États-Unis, il est au cœur même d’une crise nationale. En attendant, le résultat de ces efforts des conseillers du Kremlin reste, au mieux, assez ambigu. Les politiciens sont des pragmatiques. Ce qui n’apporte pas de résultats est généralement rejeté, et les ouvertures vers le monde extérieur fondées sur la tradition » n’ont rien apporté à la Russie. Est-il possible de terminer sur une note d’espoir ? Je ne peux pas parler pour la Chine. D’ailleurs, je ne peux pas non plus parler pour l’Angleterre, l’Allemagne ou la France. Quoi qu’il en soit, ce que j’ai vu de la Russie d’aujourd’hui suffit à entretenir l’espoir que, si les États-Unis ou toute autre grande puissance amorçait de manière inattendue une rupture avec le projet technocratique, pour embrasser au contraire la tradition de la rationalité qui considère la vérité comme sacrée, il y a de bonnes chances, dès aujourd’hui, qu’elle soit accueillie par la réciprocité de la Russie et, le cas échéant, par le pardon. Nous devons, bien sûr, mettre de côté les notions romantiques sur les Russes. Certains sont matérialistes. Certains sont des technocrates. Certains sont des tricheurs. Comme tout autre peuple, les Russes ont beaucoup de défauts. Pourtant, il reste en Russie un contingent non négligeable de personnes qui n’ont pas encore oublié leur tradition millénaire et qui murmurent parfois, avec émotion, la phrase Pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ». Ces personnes, que l’on appelle des chrétiens, ont encore au moins une base solide sur laquelle s’appuyer en Russie. Pouvons-nous en dire autant en Occident ? Paul R. Grenier est le président et fondateur de Centre Simone Weil pour la philosophie politique Traduit par Wayan, relu par Hervé, pour le Saker Francophone
ReplayTV Au nom de la vérité Manipulations en entreprise Diffusé le 24 mai, 2022 à 00:45 Durée 25 min Documentaire Chacun d'entre nous s'est déjà retrouvé au moins une fois, au cœur de la tourmenteAu nom de la vérité s'attache à des héros du quotidien en prise avec une décision capitale.
Chrétiens vous devez savoir ! Manipulations occultes et contrôle mental, hypnose, visualisation, Yoga, autosuggestion… ont envahi les églises et ne sont rien d’autre que les antiques méthodes de sorcellerie. Le sujet mérite toute notre attention, si l’on considère les conséquences extrêmement lourdes que de telles pratiques ont engendrées dans les milieux chrétiens, là où justement un mur de séparation aurait dû être élevé pour se protéger de l’influence des religions païennes et de tout mysticisme étranger à la Bible ! Comment en est-on arrivé là ? Prenez garde que personne ne vous séduise » fut la première réponse du Christ à ses disciples qui Lui demandaient quel serait le signe de Sa venue et de la fin des temps ! Matt. 244. La suite du texte confirme qu’il s’agit d’une séduction religieuse, avec de faux prophètes capables d’accomplir des miracles et de grands prodiges. Comment la séduction est-elle entrée dans les églises ? Les grands moyens de communication modernes ont permis à certains leaders évangéliques de se faire un nom, et de répandre une nouvelle conception des églises basée sur la prospérité et sur les moyens d’obtenir une forte croissance de leurs membres. La vision de méga-églises » riches et influentes soutient la fausse doctrine du Royaume maintenant », un mouvement évangélique planétaire dont l’objectif est de gagner le monde entier, afin que le Messie puisse venir prendre possession de son royaume. Voir article Pourquoi Non au Kingdom Now ». Le message est plutôt agréable », conduisant à un nouvel état de conscience comment cultiver l’estime de soi. En opposition avec ceux qu’ils appellent les fondamentalistes ou les légalistes – c’est à dire ceux qui s’attachent à la prédication de la croix, à la repentance, à la nouvelle naissance…, en un mot à l’enseignement des Saintes Écritures, leur stratégie pour faire croître en nombre les églises consiste à les adapter à l’esprit du monde. Ainsi on a commencé par infiltrer des musiques pop et rock, le rap, le théâtre, des comédies pour apporter la Vérité !!, l’expression corporelle, les clowneries, les débats et programmes télévisés chrétiens » auxquels il faut pourvoir vingt quatre heures sur vingt quatre – avec quoi…? Pour réussir, à l’instar du monde, il a fallu lui emprunter ses méthodes, fabriquer des stars, imiter sa publicité, engager des pros », former des leaders sur le modèle des chefs d’entreprise, etc… La télévision via sa publicité et ses programmes honteux a joué un rôle essentiel. Au service des impies et des blasphémateurs, elle fut une arme redoutable entre les mains de Satan pour façonner les mentalités. Depuis longtemps déjà elle fait partie intégrante de tous les foyers chrétiens – sauf très rares exceptions. Tant de compromis avec le siècle présent ont eu raison des dernières résistances face à la promotion de l’immoralité. Rares sont ceux qui luttent et qui sont encore scandalisés par le péché. Dans les églises, un état d’esprit de légèreté et de mondanité s’est ainsi installé, et dès lors Satan avait la main mise pour détruire de l’intérieur. La doctrine dévaluée et placée au second plan, la porte dès lors était ouverte à l’enthousiasme de tous les adeptes d’un évangile facile, à tous les faux chrétiens en quête d’ambiance et de convivialité, aux humanistes comme aux mystiques de tous bords, et donc à toutes sortes d’enseignements. L’influence énorme de la psychologie a modelé notre monde moderne. Faussement présentée comme neutre et scientifique, elle a aussi atteint pratiquement tous nos instituts bibliques aujourd’hui. Comment s’étonner dès lors de la confusion dans laquelle sont plongés des multitudes de chrétiens, sans conviction, parce qu’ils n’ont pas une connaissance personnelle approfondie de la Parole de Dieu. Les conducteurs sont divisés, et n’offrent plus le modèle ferme et Unique basé sur les Saintes Écritures… J’en veux à mes sacrificateurs et à mes prophètes » dit l’Éternel, Ils ne font plus connaître la différence entre ce qui est saint et ce qui est profane, entre le pur et l’impur […] Ils ne sont d’aucune utilité à ce peuple. » Ez. 2226, Jér. 2332 Enseignements à l'intérieur des églises Une vision nouvelle pour l’Eglise est apparue, accompagnée d’un vocabulaire nouveau, mais avec des implications antibibliques évidentes. Aujourd’hui nous sommes appelés à développer l’estime de soi, car le problème est parait-il la mauvaise image que nous avons de nous-mêmes. Or les premiers disciples étaient considérés comme les balayures du monde 1 Cor. 413. Qu’est-ce que l’homme pour que tu prennes garde à lui ? […] Moi, je suis un ver et non un homme » disait le psalmiste Ps. 85, 227. L’apôtre Paul disait Ce qui est bon n’habite pas en moi… Misérable que je suis… Je ne fais pas le bien que je voudrais faire… Qui me délivrera de ce corps de mort… » Rom. 724. N’ayez pas une trop haute opinion de vous-mêmes… » Rom. 123. Le Seigneur Jésus, notre Modèle, Lui qui était en forme de Dieu, s’est humilié, dépouillé, et rendu obéissant jusqu’à la mort maudite et humiliante de la crucifixion ! Phil. 27-8. On nous invite à visualiser notre réussite, en utilisant la puissance du mental, au moyen de la psychologie moderne et des techniques de motivation. Le pasteur » Yonggi Cho, qui dirigeait la plus grande église du monde et qui a été condamné pour détournement voir l’article, enseignait que les clefs de la réussite sont la pensée positive, la confession positive la parole et la visualisation positive, c’est à dire que n’importe qui peut donner naissance à une réalité physique en créant dans son esprit une image très claire et en se concentrant sur elle. R. Shuller, dans la préface du livre La quatrième dimension » de Yonggi Cho, écrit J’ai découvert la réalité de cette dimension dynamique que l’on acquiert par la prière au moyen de la visualisation. N’essayez pas de le comprendre. C’est vrai, cela marche ! » L’homme joue à être Dieu, s’imaginant que Dieu accepte d’être utilisé par lui et à ses propres fins ! Cette seule pensée est irrespectueuse et blasphématoire. Es. 559 D’où le succès de l’évangile de prospérité, dans lequel les rêves deviennent réalité. Tout dépend de notre investissement personnel et pécuniaire sans aucun doute…. Que faut-il penser de tous les croyants pauvres ou malades, tous ceux qui sont en prison et qui meurent pour le Nom de Jésus, ceux-là n’ont-ils pas eu assez de foi ou bien n’ont-ils pas su être positifs » ? Sait-on que la VISUALISATION, vivement recommandée par Yonggi Cho et utilisée par des psychologues chrétiens » dans leurs thérapies, est, dans le chamanisme, le moyen le plus efficace et le plus puissant ? On assiste à une réapparition de l’antique sorcellerie de l’alchimie mentale », toujours employée par les prêtres du vaudou et les guérisseurs pour maudire ou pour guérir, mais rendue acceptable dans notre société moderne par la psychologie ! La notion de visualisation créatrice totalement étrangère à la Bible est présente dans tous les ouvrages occultes. Ainsi, le mensonge de Satan quant à notre subconscient est accepté nous possédons tout en nous-mêmes; si nous savons entrer en contact avec notre moi véritable, alors nous pouvons exploiter cette puissance. C’est la déification du moi, associée au mouvement du Potentiel Humain, le merveilleux caché en nous que nous devons découvrir et mettre en valeur… Or la Bible dit Si quelqu’un croit être quelque chose, alors qu’il n’est rien, il s’illusionne… Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi » dit l’apôtre Paul Gal. 63 et 220. Des œuvres ont été préparées d’avance, et le Seigneur distribue selon Sa sagesse des talents à faire valoir, alors que ceux que nous croyons avoir », ainsi que nos privilèges et tout notre savoir, devraient paraître à nos yeux comme de la boue. L’apôtre les avait rejetés ne cherchant aucune gloire personnelle. Si je cherchais à plaire aux hommes je ne serais pas serviteur de Dieu » dit-il Gal. 110. Il accomplissait l’oeuvre de Dieu, non pas la sienne, et dans la souffrance un aspect bien ignoré de la prédication moderne… Hypnose - Contrôle mental - La manipulation peut aller très loin Certains leaders se comportent en gourous, exerçant une puissance incontestable qui subjugue leurs adeptes, prophétisant », vociférant, soufflant sur eux et les faisant tomber à la renverse. Ayant perdu alors tout réflexe physique ou toute capacité de réflexion, une vision ou un message est généralement communiqué aux fidèles, qui le prennent comme venant de la part de Dieu. Ce qu’ils ont reçu lors de ces manifestations, Dieu seul sait, mais la suite ne prouve en rien qu’ils se sont relevés en homme ou en femme transformés, sanctifiés et équipés pour une oeuvre divine, comme cela fut le cas pour ceux à qui l’Éternel se révéla dans Sa Parole ! Voir article Tomber à la renverse ». Ce qu’ils deviennent par contre est une certitude des êtres soumis et étonnamment manipulables, comme étant privés de réflexion, parfois de leur simple bon sens, et maintenus dans la crainte de représailles divines » s’ils osaient s’opposer à l’oint de l’Éternel » qui exerce sur eux sa puissance et sa couverture spirituelle. Nous avons noté la dégradation de la santé mentale parmi notre génération, et combien de maux semblables ont atteint les membres des églises ! Dépressions, divorces, rébellions, suicides, … et, comme dans le monde, plutôt que de rechercher la racine du problème et de revenir à l’Éternel, le Médecin de l’âme, on a fait appel à des psychologues chrétiens », de plus en plus nombreux, qui utilisent l’HYPNOSE, partie intégrante de l’occultisme millénaire ! Aujourd’hui acceptée comme une science, elle a fait le lien avec la religion, et dans les milieux évangéliques on pratique aussi la guérison intérieure, ou la guérison de la mémoire, en faisant resurgir les souvenirs de traumatismes anciens pouvant remonter jusqu’à la gestation ! La pratique de l’hypnose donne l’explication de l’aveuglement surprenant qui pousse des multitudes à suivre les faux prophètes ou, s’ils n’en sont pas, des conducteurs eux-mêmes séduits et aveugles. Elle explique que des foules puissent adopter un comportement collectif dicté, pouvant aller de l’explosion de joie à l’hystérie générale et jusqu’à l’imitation de cris d’animaux, dans des scènes étranges et indignes. Voici les déclarations de quelques spécialistes en matière d’hypnose – Le lecteur ne devrait pas être induit en erreur par les prétendues différences entre l’hypnose, le Zen, le Yoga, et d’autres techniques orientales de guérison. Bien qu’elles utilisent des pratiques différentes, elles sont fondamentalement identiques ! » W. Kroger et W. Fezler Vous étiez morts par vos fautes et par vos péchés dans lesquels vous marchiez autrefois, selon l’esprit du prince de la puissance de l’air qui agit dans les fils de la rébellion […] Un peuple, ne consultera t-il pas son Dieu. ? S’adressera t-il aux morts en faveur des vivants ? […] Oh ! Si tu m’écoutais, ton bien être serait comme un fleuve, et ton bonheur comme les flots de la mer ! » Eph. 21-2 et Es. 819, Rick Warren - Son rôle certain dans l'égarement des églises Tous ces efforts pour la multiplication des méga églises » soutiennent la fausse doctrine du mouvement évangélique du Kingdom Now Le Royaume Maintenant, dont l’objectif est de gagner le monde entier, afin que le Messie puisse venir prendre possession de son royaume ! L’influence de Rick Warren au sein du mouvement évangélique a atteint son objectif planétaire, par ses interviews comme par ses livres que l’on trouve partout, dans les dénominations chrétiennes, les hôpitaux, les centres commerciaux et jusque dans l’armée, ouvrages dans lesquels, en évangéliste averti, il se garde bien de présenter ouvertement ses fausses doctrines. Cependant les méthodes proposées n’échappent pas aux anciens adeptes du Nouvel Âge devenus chrétiens. Dans son livre Quarante jours pour découvrir l’essentiel », il invite le lecteur à s’engager, sur signature, pour un voyage spirituel » qui va le lier et le placer sous le contrôle de son mentor. Ce contrat d’alliance » est un contrat de soumission totale envers les pasteurs d’une église, et placé d’après lui sur le même plan que l’alliance entre les époux dans le mariage ! Parmi les maîtres à penser » de R. Warren, on trouve R. Shuller, charismatique extrême avec sa pensée positive » sur l’estime de soi, son humanisme et une forte tendance vers l’œcuménisme. Puis il y a les enseignements du moine mystique catholique Laurence qui sont également encouragés par R. W., avec la prière liée à la respiration technique de méditation païenne, répétition de phrases à la manière de mantras. Rick Warren a trouvé un autre guide, en la personne de Ken Blanchard, expert en gestion, qui se dit être né de nouveau » mais qui cherche son inspiration auprès de Bouddha, Mahomet, Yogananda, et le Daïli-Lama, et qui recommande des livres à contenu occulte et ésotérique. Parmi ses collaborateurs on compte Benny Hinn, D. Yonggi Cho, K. Copeland, J. Wimber, P. Wagner… C’est une manipulation difficile à déceler… Ses cinq principes sont un raccourci et une falsification de la vérité biblique qui détourne le croyant de la vraie nature de la vie de disciple… L’enseignement de ses livres le 2ème étant L’Eglise une passion une vision » n’est pas celui, sain et pur, des Écritures, mais un mélange séducteur de vérités, demi-vérités et fausses doctrines. Rick Warren n’est pas un serviteur de Dieu fidèle selon les critères bibliques » Paru sur la revue La Bonne Nouvelle – 4ème trimestre 2007. Quant à son ouverture à l’œcuménisme, les propos de R. Warren sont clairs Je m’applique à établir des ponts avec l’Eglise Orthodoxe, avec l’Eglise Catholique, avec l’Eglise Anglicane, et je dis que pouvons-nous faire ensemble que nous ne pourrions pas faire tout seuls ?… Nous pouvons aussi apprendre des vérités de diverses religions; car elles ont toutes une part de vérité ». Pas étonnant qu’il reçoive des échos favorables de la part de musulmans et de bouddhistes sur son livre Une vie, une passion, une destinée » ! La Bible est claire Je Suis La Vérité, Le chemin, et la Vie… Celui qui n’a pas le Fils de Dieu n’a pas la Vie ! » Jean 146 et 1 Jean 512 R. Warren emploie toute son énergie en vue d’une Nouvelle Réformation » globale dans le christianisme, comptant mobiliser une armée d’un milliard de fantassins » pour réaliser son objectif Peace plan » Plan de paix d’ici 2020 et transformer le monde. Il fait appel à toute bonne volonté influente, chrétienne ou pas. On ne recherche pas des hommes remplis de l’Esprit Saint, comme ceux qui devaient servir aux tables dans les Actes des Apôtres, mais des managers si possible très influents, doués dans la finance et le marketing. Les chrétiens soutenant le Peace-plan » sont ainsi rattachés, à leur insu, aux projets de l’ONU en vue de l’instauration du Nouvel Ordre Mondial, que la Bible annonce comme le règne de l’Antichrist ! Rick Warren a reconnu être membre du CFR Council of Foreign Relations – Monde occulte qui travaille activement à l’établissement de ce Nouvel Ordre Mondial, composé d’environ 5 000 membres issus du milieu des affaires, de l’économie et de la politique. Son siège se situe à New York. L’un de ses fondateurs est David Rockefeller, co-fondateur du groupe Bilderberg et de la Commission Trilatérale. D’après un article de E. Ropp. paru sur la Revue La Bonne Nouvelle – 4ème trimestre 2007 Sortez du milieu d’elle mon peuple, afin que vous ne participiez point à ses péchés, et que vous n’ayez point part à ses jugements ! » Apoc. 181-4 Il y a un vent funeste qui souffle sur la maison de Dieu, séduisant des multitudes… Il s’agit d’une caricature de l’Ecriture, à partir du livre de N. Hill Think and Grow Rich ». Cet évangile perverti veut transformer les hommes en dieux. On leur dit Votre destinée dépend de vos pensées…Transformez vos rêves en utilisant la puissance de votre mental… » Nous devons rechercher uniquement la pensée de Christ. Elle se préoccupe uniquement de la gloire de Dieu et de l’obéissance à Sa Parole, et n’est polarisée ni avec le succès ni avec la richesse. Aucun autre enseignement n’ignore autant la croix… laissant de côté la méchanceté de notre nature adamique dépravée. Il détourne le regard du chrétien de l’Évangile de Christ et du salut éternel, pour le fixer sur un profit terrestre. Saints de Dieu, fuyez loin de cela…! » H. A. Ironside, ancien pasteur de la Moody Memorial Church à Chicago. Ô Dieu ! L’ennemi a mis ses signes à lui dans ton sanctuaire […] Les nations païennes ont envahi ton héritage… Secours nous, Dieu de notre salut ! » Psaume 744, 791,9 Quelques citations d'auteurs sur la psychologie La psychologie occupe le centre même de la société contemporaine… A mesure que l’éthique protestante s’affaiblissait en Occident, le citoyen désorienté s’est tourné vers la seule solution qu’il connaissait l’intervention de l’expert en psychologie, affirmant qu’un nouveau critère scientifique de comportement a remplacé les traditions mourantes… » Martin L. Gross – Journaliste – 1925/2013. Il existe d’abondantes preuves montrant que de nombreuses formes de pensée moderne – principalement la soi-disant psychologie de la prospérité », la métaphysique du développement de la puissance de la volonté, et les systèmes de formation à la vente surpuissante » – ont fait appel à une magie noire qui s’est simplement métamorphosée. Son nom a peut-être changé, mais sa nature reste la même. » M. P. Hall – 1901/1990 – Occultiste lui-même et Expert mondial en occultisme. Voici ce que déclare Paul Vitz né en 1935, professeur de psychologie à l’Université de New-York La psychologie, en tant que religion, exerce une grande puissance dans tous les Etats-Unis… Elle est en soi fondamentalement antichrétienne… et pourtant très largement soutenue par des écoles, des programmes sociaux… Pour la première fois, on commence à comprendre la logique destructrice de cette religion profane… » Comment des responsables chrétiens ont-ils pu accepter puis participer aussi activement à l’essor de la psychologie moderne, cette religion qui a façonné et envahi nos sociétés depuis soixante ans environ ? Savons-nous que dans la charte européenne aujourd’hui aucune mention de nos racines judéo-chrétiennes ne doit plus figurer? Psychologues, satanistes ou leaders chrétiens, ils ont un même langage !!! Des exemples sont donnés dans les trois paragraphes suivants. Citations en partie tirées du livre La séduction de la chrétienté – Discernement spirituel dans les derniers jours » de D. Hunt et McMahon. Quelques déclarations sur la prospérité et le succès Napoléon Hill 1883-1970 célèbre et puissant maître occultiste largement suivi par de grands hommes d’affaires comme par des leaders chrétiens; sa doctrine constitue le fondement du mouvement Potentiel Humain » autre appellation du Nouvel Âge » et de la Science de la réussite, un secret conservé pendant des millénaires qui lui fut révélé au siècle dernier Tout ce que la pensée de l’homme peut croire, la pensée de l’homme peut l’accomplir… La PMA Attitude Mentale Positive attire la bonne fortune…C’est une loi universelle… Nous transformons en réalité physique les pensées et les attitudes que nous gardons dans notre intellect, quelles qu’elles soient. » Ernest Holmes 1887/1960 Fondateur de l’Eglise de la Science Religieuse ou Science du Mental L’homme, par la pensée, peut traduire dans la réalité tout ce qu’il désire. » Principe fondamental de l’antique sorcellerie Comparons avec ce que dit Yonggi Cho né en 1936 faux pasteur de la plus grande église du monde Nous avons appris à nos chrétiens comment visualiser la réussite. Par la visualisation et le rêve vous pouvez incuber votre avenir et faire éclore les résultats. » Quelques citations sur le développement et l'estime de soi Enseignements que N. Hill a reçu des Maîtres » Connaissez votre propre mental. Vivez votre propre vie… Je peux avoir une foi qui augmente considérablement mes pouvoirs… Je sais en permanence que je suis le maître de mon destin. » Tant que nous refuserons d’honorer le MOI et de proclamer avec fierté notre droit de le faire, nous ne pourrons pas lutter pour parvenir à l’estime de soi » Branden – 1930/2014 – psychothérapeute et écrivain américain connu pour sa psychologie dite de l’estime de soi ». David Spangler né en 1945 élevé dans une église fondamentaliste, il est maintenant un dirigeant très influent du Nouvel Âge Lorsque l’homme s’est engagé sur le sentier du MOI, il s’est engagé dans une grande aventure créatrice… qui a consisté à apprendre la signification de la divinité… L’être qui aide l’homme à atteindre ce but est Lucifer… l’ange de l’évolution de l’homme… l’esprit de lumière dans le monde microcosmique. » Voici maintenant ce que dit R. Shuller né en 1926 Leader chrétien » le plus influant en Amérique Une personne est en enfer lorsqu’elle a perdu l’estime de soi… Je ne pense pas qu’il y ait eu quoi que ce soit d’accompli au Nom de Christ ou sous la bannière du christianisme, qui ait été prouvé plus destructeur de la personnalité humaine, que la stratégie souvent brutale, grossière et peu chrétienne visant à essayer de rendre les gens conscients de leur condition de pécheurs perdus. » Ce qui en effet est considéré aujourd’hui comme une théologie minable ! Autre citation de Conducteurs chrétiens considérés » Vantez-vous de vous-mêmes de temps en temps. Trouvez grâce à vos propres yeux…Mettez-vous chaque jour quelques minutes devant un miroir, répétez certaines affirmations positives des choses que vous avez faites, ainsi que ce que les autres ont dit de positif à votre sujet… » Il est écrit que la Parole de Dieu est notre miroir et qu’elle nous révèle ce que nous sommes à Ses yeux ! Le culte du MOI est fondamentalement opposé aux Écritures Méditons sur le choix de Dieu quant aux prophètes bibliques! L’amour de soi, l’estime de soi et la recherche de soi sont l’essence et le moteur de l’orgueil. Sans la mort à soi il n’y a aucun espoir d’échapper à la puissance de Satan sur notre vie… C’est au plus profond de l’être intérieur de l’homme que le MOI prend affreusement naissance… ce MOI naturel satanique auquel il faut renoncer et qui doit être crucifié. » W. Law – 1686/1761 – Pasteur et écrivain du Royaume Uni. Si quelqu’un ne renonce pas à lui-même, il ne peut pas être mon disciple » a dit le Christ. Ainsi parle Celui dont le Nom est saint je suis avec l’homme qui en son esprit se sent rabaissé. » Esaïe 5715 – TOB Potentiel caché et puissance de la croyance - Une foi contrefaite Norman V. Peale 1898/1993 Le pasteur chrétien écrivain spécialisé en psychologie – Grand promoteur de la puissance de la Pensée Positive Votre subconscient possède le pouvoir de transformer vos désirs en réalités, lorsque ces désirs sont suffisamment puissants. » Paul Meyer – Président de l’Institut de la Réussite et de la Motivation Imaginez clairement, croyez sincèrement, désirez ardemment, agissez avec enthousiasme, et cela s’accomplira immanquablement. » R. Shuller Croyez maintenant et vous le réaliserez…Vous ne connaissez pas la puissance qui est en vous !… Vous pouvez transformer le monde et faire que votre monde devienne tout ce que vous voulez qu’il soit ! » Yonggi Cho Par les paroles que nous prononçons nous créons l’univers de nos propres circonstances. » Il dit que Dieu a créé le monde par la puissance de Son imagination, et donc que l’homme, étant un être spirituel, peut lui aussi, qu’il soit chrétien ou occultiste, créer son propre monde de la même manière. » La dirigeante féministe Gloria Steinem avait déclaré D’ici l’an 2000, nous apprendrons à nos enfants à placer leur foi dans le potentiel humain, et non en Dieu. » Conclusion – Comment échapper ? Ce qui se passe dans le monde et dans les églises est l’accomplissement de la prophétie qui annonce qu’à la fin des temps, tous les humains seront sous l’emprise d’une puissante séduction mensongère. Sous une étiquette scientifique », la sorcellerie s’est infiltrée partout dans notre société. Il faut être conscient que ce réveil de l’occultisme, avec l’utilisation de plus en plus répandue des drogues psychédéliques, prépare l’avènement du Nouvel Âge, duquel la visualisation chamanique fait partie intégrante. Dans les milieux évangéliques, nous vivons la grande apostasie concernant ceux qui ont eu la Foi et qui l’abandonnent pour se tourner vers des fables, avec la démangeaison d’entendre des choses agréables » 2 L’apostasie est un signe des temps, et Dieu Lui-même envoie une puissance d’égarement à ceux qui n’auront pas reçu l’amour de la Vérité pour être sauvés, afin qu’ils croient au MENSONGE et qu’ils soient jugés ! 2 Thess. 21, 3, 10-12. Combien chaque chrétien devrait se tenir sur ses gardes ! Cette séduction sera tellement dangereuse qu’à cause des élus ces temps seront abrégés – Paroles du Christ dans Matt. 2422-2 – Mais Il a laissé une promesse pour ceux qui garderont Ses commandements Parce que tu as gardé la parole de la persévérance en Moi, Moi aussi Je te garderai hors de l’épreuve qui va venir sur tous les habitants la terre entière ! » Apoc. 310. Nous le voyons, ce n’est pas un retour mondial vers la Foi biblique que le Seigneur a prophétisé, mais un temps de détresse et de terribles jugements qui viennent sur la terre. Il en sera comme au temps de Noé » a t-Il annoncé. Alors, pour ceux qui demeureront fidèles à Sa Parole, viendra la délivrance. Voir articles Le jugement vient sur la terre entière », La véritable Eglise », Jésus-Christ revient bientôt » Prenez garde…Car ce Jour viendra comme un filet sur les habitants de toute la terre. Veillez donc, et priez en tout temps afin que vous ayez la force d’échapper à tout ce qui doit arriver, et de paraître debout devant le Fils de l’homme. » Luc 2134-36 Publications en relation... exemplede la « manipulation » par esprit de système - et encore plus Tocqueville. 2 Sur ces techniques, cf. P. Lenain. La manipulation politique, 1985, dont nous suivons les classifications. 3 La commémoration du bicentenaire , au nom des « droits de l'homme », a fait oublier les excès de la Terreur - et le Directoire : une Comme le démontre le traitement médiatique des guerres civiles en Libye et en Côte d’Ivoire envisager connaître la vérité sur la réalité d’un conflit est une entreprise à l’échec presque certain. Petits arrangements ordinaires avec la vérité Dans son journal de 20h du lundi 18 avril 2011minute 13 00 la présentatrice vedette de TF1 Laurence Ferrrari affirmait au détour du lancement d’un sujet sur le conflit en Libye que l’aviation du colonel Kadhafi bombardait les populations civiles à Misrata, la troisième ville la plus peuplée du pays où les insurgés affrontent les forces loyalistes depuis de longues semaines déjà. Pour peu qu’on rapproche ces informations aux déclarations de l’OTAN sur les pertes infligées à l’armée du dictateur, on trouverait aux affirmations de la dame Ferrari des allures de mensonge éhonté. Car même en accueillant avec une extrême méfiance les propos de l’OTAN il s’avère peu probable à cette période de l’intervention occidentale en Libye que les avions de Kadhafi puissent continuer de survoler impunément le ciel libyen pour massacrer les populations civiles. Ce n’est hélas qu’une approximation de plus discréditant toujours plus les médias de référence en ces temps où la guerre civile en Côte d’Ivoire et celle encore en vigueur en Libye offre un spectacle décourageant pour quiconque désire comprendre les tenants et aboutissants de ces conflits en tirant profit de la pluralité des informations disponibles à ce sujet. La quête de la vérité s’apparente même à un chemin semé d’embûches, de leurres où ceux-là même qui sont tenus d’informer le public en portant à sa connaissance les éléments permettant de comprendre une situation complexe, ne font que se livrer à de petits arrangements avec la vérité au gré des intérêts du pouvoir. Des procédés éculés d’une redoutable efficacité Face à ce qui peut être considéré comme de grossières opérations de manipulation de l’opinion publique, il n’est toutefois pas permis de crier à l’imposture car ces méthodes, pratiquement les mêmes à l’occasion de chaque conflit armé où le pouvoir est engagé comme c’est le cas pour la France en Libye et en Côte d’Ivoire, sont si bien connues et constamment dénoncées qu’il est étonnant qu’elles soient toujours d’une effroyable efficacité. De ces manipulations-là l’opinion publique semble même en être friande car la vérité dénaturée, simplifiée à l’extrême et présentée au peuple comme une série d’évidences lui paraît toujours préférable sous cette forme car elle flatte son intelligence. La profusion de nouvelles technologies et donc de sources variées au service de l’information n’aide en rien à diminuer la crédulité des citoyens au contraire, plus grossière sera une manipulation d’un media dominant plus elle s’avèrera redoutable à un point qu’il semble vain et illusoire de s’entêter à vouloir connaître la vérité en temps de guerre. Le citoyen n’a donc d’autre choix que de se résigner et de contempler la machine implacable faire inexorablement son œuvre. Le scénario de l’imminence d’un effroyable péril Tel est le scénario livré aux citoyens crédules que nous sommes chaque fois que le pouvoir veut faire avaliser une décision qu’il sait contraire au droit et aux valeurs qu’hypocritement il prétend incarner. Le déclenchement de la campagne de bombardements de la Libye sous l’impulsion du président Sarkozy et celui toujours obscur de la résidence de Laurent Gbagbo en Côte d’Ivoire ou encore l’envoi officiel de commandos en appui des insurgés libyens sont autant de versions de ce scénario maintes fois répété, prévisible mais imparable. Au moment où les forces armées françaises bombardèrent les premières l’armée libyenne pour selon les autorités se conformer à la résolution 1973 de l’ONU adoptée précipitamment la veille et enjoignant les puissances occidentales à protéger par tous les moyens nécessaires les populations civiles, un remarquable travail consistant à présenter comme une évidence l’imminence d’un terrible massacre des populations de Benghazi avait déjà préparé l’opinion publique à accepter cette entrée en guerre de la France. Le travail avait été si bien fait que nombreux sont ceux qui y ont même trouvé le motif de fierté d’une grandeur retrouvée de la patrie des droits de l’homme sous la houlette de son dirigeant à la côte de popularité chancelante. La dramatique situation en Côte d’Ivoire fut de nouveau l’occasion pour la classe politico-médiatique de montrer à quel point elle excellait dans cet exercice particulier consistant à convaincre de l’imminence du péril. Laurent Gbagbo que les mêmes médias présentaient comme acculé dans son bunker avec une poignée d’irréductibles au point que la presse quotidienne française c’était même hasardé à annoncer sa chute, est du jour au lendemain passé de la reddition certaine à une offensive impitoyable. L’on annonça alors l’avancée inexorable de ses troupes aidées d’une artillerie lourde dont étaient dépourvues les forces pro-Ouattara. On titra sur les premières frappes de l’hôtel du golf, siège du président reconnu par la communauté internationale et de son gouvernement malgré la protection de l’ONUCI dont bénéficiaient ces derniers. Depuis son bunker donc, le stratège Gbagbo conduisait ses troupes vers son ennemi dont la débâcle était devenue inéluctable. Devant l’imminence de ce péril-là aussi une résolution de l’ONU précipitamment adoptée fit encore l’affaire et justifia le bombardement de la résidence de Gbagbo par les forces armées françaises. L’opinion publique fut soulagée d’apprendre que les populations civiles étaient enfin protégées grâce à la courageuse décision de ses autorités et contrairement à ce que pouvaient laisser entendre les évènements de Doukoué. Mirasta n’y échappe pas non plus Le citoyen crédule a beau identifier ces enchaînements soudains d’informations inquiétantes annonçant l’imminence d’un péril, il a beau savoir qu’il vit dans un système politique où le pouvoir lui appartient en théorie, c’est quotidiennement qu’il constate qu’il n’a aucune prise sur les décisions prises par le pouvoir en son nom. Il sait d’ailleurs que les intérêts liant le pouvoir aux medias sont tels que l’information qui lui est livrée en temps de guerre n’est là que pour le préparer à accepter des décisions radicales du pouvoir. S’il n’est pas d’accord, qu’importe, un bon sondage achèvera de le convaincre du caractère marginal de ses convictions. C’est cette implacable logique que semblent suivre les autorités lorsqu’elles décident de l’envoi des groupes d’officiers de liaison pour conseiller » les insurgés libyens en apparente violation de la résolution de l’ONU devenue insuffisante pour renverser le dictateur. Là encore cette décision a été précédée d’un minutieux travail de préparation de l’opinion publique par les médias de référence. L’agonie soudaine et devenue insupportable de Misrata focalisa toute l’attention médiatique. Il y a pourtant longtemps que la population de cette ville résiste courageusement aux assauts des forces loyalistes et ses martyrs montrant même ce qui se serait probablement passé à Benghazi. Il est certes juste de s’indigner des morts toujours inutiles d’une guerre mais la dramatisation excessive à laquelle se livraient les médias n’avait non pas pour but de montrer à quel point la paix est toujours préférable à la guerre et ses atrocités, mais de justifier l’enlisement du conflit et de préparer l’opinion à accepter la nouvelle stratégie du pouvoir l’envoi de troupes. Face à ce déluge d’informations contradictoires, parvenir en ces temps de guerre à distinguer dans les medias ce qui relève de la propagande de ce qui relève de l’information véritable dans l’optique de connaître la vérité s’avère être une douce utopie. L’inéluctable rôle d’agent de la propagande Dans les récits faits de ces conflits, il n’est pas surprenant que le terme propagande soit régulièrement employé par les journalistes et exclusivement réservé aux adversaires du pouvoir dont ils discréditent les informations. Il est à regretter cependant que l’habileté que ces professionnels de l’information mettent à démanteler la rhétorique des adversaires du pouvoir et à susciter l’extrême méfiance de l’opinion à leur égard disparaisse soudainement lorsqu’il s’agit d’étayer les thèses du pouvoir afin qu’elles gagnent l’adhésion de l’opinion. Les medias font par ce biais la preuve qu’il leur est extrêmement difficile de jouer un rôle autre que celui d’agent-double de la propagande celle qu’ils dénoncent chez les adversaires du pouvoir et celle issue du pouvoir qu’ils promeuvent allégrement sans jamais la mentionner. Dans le cas de la guerre en Libye par exemple, la capacité à mettre en doute les marqueurs temporels des vidéos de Kadhafi, la véracité des images que diffuse le pouvoir libyen tout comme la remise en cause systématique de la réalité des chiffres annoncés sur le nombre de victimes des bombardements alliés contraste avec l’absence de réserve concernant les informations diffusées fournies par les rebelles, par l’OTAN ou les autorités françaises. Tout ce travail bien que partial serait à saluer si au même moment ces mêmes medias ne s’évertuaient pas à entretenir constamment l’impression qu’ils sont au détriment de l’opinion publique une pièce essentielle de la stratégie de communication du pouvoir et ses alliés dans la guerre de l’information qu’il livre à ses adversaires. Le journaliste, un allié peu fiable dans la quête de la vérité Il est pour cette raison inconcevable d’attendre des journalistes une quelconque équité dans le traitement des informations concernant les protagonistes de ces conflits et attendre d’eux qu’ils confrontent systématiquement les différentes versions d’un fait majeur est illusoire. Il faut reconnaître que ces exigences sont beaucoup trop élevées pour une profession qui doit livrer l’information qui convient » à l’opinion tout en ménageant ses sources de financement dont le pouvoir. Il est toutefois navrant de voir que les journalistes prennent systématiquement le parti du discrédit méticuleux de leur profession en se livrant à ces acrobaties qui consistent à taire les manipulations de l’opinion par le pouvoir et à rendre extrêmement floue la frontière entre ce qui relève de l’analyse d’une problématique et ce qui n’est qu’une vulgaire propagande au service des puissants. Accepter de s’informer auprès des medias de référence revient à se livrer à l’acquisition de kits de prêt à penser » à l’usage de tous ceux qui veulent s’exonérer de toute réflexion critique. Des kits tout aussi indispensables à celui qui prétend vouloir connaître la vérité sur les tragiques évènements dont le monde entier est témoin. Dans cette quête de la vérité le journaliste est un allié d’autant peu fiable qu’il aime à être parfois embarqué », sur le champ de bataille avec l’un des belligérants, dans les coulisses du pouvoir pour y recueillir les meilleures confidences et autres indiscrétions qui donnent de la crédibilité à son propos. La multiplication ces dernières années des sources d’information aurait pu paraître comme un gage de succès dans la recherche de la vérité. Malheureusement le rôle joué par les chaînes d’information en continue et les agrégateurs des sites d’actualité, loin d’offrir une réelle diversité des sources et des points de vue, agissent de manière encore plus pernicieuse en amplifiant les messages des medias de référence alimentés eux par les agences de presse officielles. Il s’en trouve que le message est martelé à l’infini jusqu’à satiété et jusqu’à ce qu’il soit nécessaire au citoyen de fournir des efforts considérables pour douter d’une information unanimement présentée comme une vérité. Ces médias créent ainsi l’illusion d’une pluralité d’opinions concordantes qui égarent plus que n’informent. L’interprétabilité des résolutions onusiennes rend la vérité tout aussi confuse Il y a pourtant dans les médias une présence massive d’intellectuels et d’experts censés avoir analysé et digéré la complexité des problèmes sous-jacents aux conflits pour livrer aux opinions des avis éclairés lui permettant de comprendre la situation, de s’approcher de la vérité et de se forger des convictions. Cette présence est d’autant plus nécessaire que lorsqu’une situation échappe à l’entendement le besoin d’arguments qui font autorité se fait sentir et en cela l’intellectuel, l’expert est un allié du journaliste. Or on constate que ces experts mettent un point d’honneur à ne rien dire qui aille à l’encontre de la politique éditoriale du media qui régulièrement leur offrent des tribunes pour s’exprimer et à atteindre les masses. Lorsque la manipulation devient trop évidente l’expert se borne à sanctifier ce qui peut être assimilé à un prêche journalistique au lieu d’apporter la contradiction. En Libye comme en Côte d’Ivoire la vérité devra un jour parvenir aux peuples sous des formes assez intelligibles pour rendre possible la réconciliation. Une institution entièrement vouée au maintien de la paix entre les peuples aurait pu être l’allié le plus fiable pour faciliter ces réconciliations. Or le rôle joué par l’ONU dans ces conflits notamment ses accommodements avec les diktats des puissances occidentales sont tels qu’elle ne peut plus y paraître comme un juge impartial. Au contraire l’ONU semble même parfois haïr son rôle de garant de la paix dans le monde pour lui préférer celui d’instrument de la domination des puissances occidentales sur le reste du monde. Les termes des résolutions qu’elle émet sont systématiquement si obscurs qu’elles se conforment à toutes les interprétations que peuvent en faire les chancelleries occidentales. Cette mascarade ne sert ni la paix, ni la vérité et encore moins la confiance que les peuples doivent avoir en cette vénérable institution. Le désir de savoir, de comprendre en s’informant ne pouvant être refréné, vouloir connaître la vérité sur la réalité d’un conflit armé est une entreprise comparable à la reconstitution d’un puzzle dont on est sûr de ne disposer que d’un minimum de pièces. La quête de la vérité n’est alors que l’art de s’accommoder des mensonges provenant des différents acteurs des conflits. NomeFam Aussi sur mon blog eK2v7v.
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